La voyageuse du temps : 1669

Enfermé

Je venais d'être enfermé dans ce cachot, ça sentait la pourriture, la moisissure, le renfermé, et encore cette odeur de poisson pourri. Je suis sûr qu'il y a des personnes qui sont mortes ici. Dans ce cachot, cela me glaçait le sang, j'avais des frissons en pensant qu'il y avait sûrement des personnes décédées dans cet endroit. Il n'y avait pas beaucoup de lumière. C'était sombre. Je ne savais pas trop quelle heure il était, mais je déduisais qu'il devait être aux alentours de 13h00. J'ai commencé à pleurer quand j'ai entendu une toux.

Il y a quelqu'un ? dit-il d'une voix à peine audible.

La voix provenait d'un enfant.

Elynn : Oui ! Je m'appelle Elynn ! Et toi ? dis-je soulagé de ne pas être seul.

Je m'appelle Auguste ! J'ai huit ans ! Pourquoi es-tu enfermé ? dit-il en toussant.

Il est peut-être malade. Qu'est-ce qu'un enfant fait ici ? Je suis tombé sur des personnes ignobles.

Elynn : Le capitaine a dit que je lui ai mal parlé, mais j'avais une bonne raison ! dis-je, convaincue.

Auguste : Moi aussi, il a dit que je lui ai mal parlé, je l'ai traité d'ordure ! dit-il, d'une voix fière.

J'étais choquée, il a osé enfermer un enfant ici. Auguste a raison, c'est une ordure, voleur et un gros con. Comment peut-on être si cruel ? Quelques minutes plus tard, on apprenait à faire connaissance avec Auguste. Si je revois le capitaine, je lui ferai regretter de m'avoir enfermée. Les jours passaient et la seule chose que nous avions mangée, c'était du pain et de l'eau. Mon ventre gargouillait. Il fallait que je trouve une solution pour sortir d'ici. Je n'ai pas envie de mourir ici. Je ne mérite pas de finir ma vie dans cet endroit puant. La prochaine fois, je réfléchirai à deux fois avant d'utiliser ce collier qui peut nous faire voyager dans le temps...

Elynn : Quand cet homme Oscar m'a descendue dans les cachots, il m'a dit qu'il y avait un code de pirate. Qu'est-ce qu'il a voulu dire ? dis-je curieuse.

Anguste : Le code des pirates est un ensemble de règles instauré par les pirates et Oscar obéit au capitaine car le code des pirates, avant tout, c'est d'écouter les demandes du capitaine ! Il n'avait pas le choix, c'est ce qu'il voulait dire ! m'expliquait-il.

Oscar n'était pas vraiment d'accord pour me confiner dans cette cellule, bien qu'il m'y ait poussé comme une malpropre dans ces cachots.

Elynn : Il faut qu'on trouve un moyen de sortir d'ici ! dis-je.

En quelques jours, je m'étais attaché à Auguste.

Auguste : J'ai une idée ! dit-il en protestant.

Je lui demandai de développer.

Auguste : Tu vas t'allonger par terre et faire semblant d'être inconsciente, pendant que je crie. Ils viendront forcément voir ce qui se passe. Je suis sûr qu'il vérifiera ton pouls pour voir si tu es morte. Pendant ce temps, quand il se penchera sur toi, tu récupères les clés. Il met toujours ces clés dans la poche de son pantalon, il les range toujours dans sa poche de droite ! dit-il d'une voix assurée.

Elynn : Je ne sais pas si c'est une bonne idée ! dis-je en réfléchissant.

Auguste : Ça va marcher, j'en suis sûr ! dit-il en s'adressant à lui-même.

Quoi qu'il en soit, c'est la seule solution, on n'a rien à perdre. J'espère que son plan va fonctionner. Je me mettais en place, je m'allongeais par terre, je fermais les yeux pendant que Auguste criait de toutes ses forces, j'entendais un homme de l'équipage crier mais << Il va se la boucler, celui-là ! >> Je priais pour que ça marche. À un moment donné, j'entendais des pas s'approcher de moi, un homme entra dans la cellule, comme l'avait prédit Auguste. L'homme touchait mon pouls pour savoir si j'étais consciente. J'en profitais pour mettre ma main dans sa poche, mon cœur battait terriblement vite. J'attrapais la clé. Je la cachais comme je pouvais, j'ouvrais les yeux. Et en face de moi se trouvait un homme blond aux cheveux longs.