Une attaque

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J'étais toujours assise par terre, je me frottais la tête, ça a fait tellement mal quand je suis tombée. Quelle idiote je suis ! Je n'aurais pas dû laisser mes affaires traîner par terre. J'espère que ce n'est pas trop grave. Je n'arrive pas à croire qu'un bateau nous attaque. "Qu'est-ce qu'il se passe ?" dit-il d'un air étonné.

Auguste : Que fais-tu par terre ? dit-il en me regardant inquiet.

Elynn : Je suis tombée ! dis-je, rouge de honte.

Vraiment, quelle honte. Il ne manquerait plus que j'aie une bosse ou un bleu après ça.

Auguste : Des pirates se sont infiltrés sur notre bateau ! dit-il apeuré.

Il semblait tendu.

Elynn : Tu es blessé ? dis-je alarmé.

Son visage était pâle.

Auguste : Ce n'est rien ! Il faut que tu ailles te cacher hors de cette pièce ! ordonne-t-il.

J'obéissais, Auguste connaissait plus de choses que moi sur les pirates. Je le suivais, sortant du couloir, lorsqu'un homme s'approcha de nous. Auguste me cria de me cacher et qu'il s'en occuperait. Auguste, lors de mon enfermement dans les cachots, m'avait dit que son père lui avait appris à manier une épée. Parfois, quand je parlais avec Auguste, j'oubliais qu'il n'était qu'un petit garçon. Je courus, sans trop savoir où aller, n'ayant pas beaucoup d'idées pour me cacher. Je me cachai dans une pièce qui ressemblait à une salle à manger. J'y restai caché pendant plusieurs minutes. J'attendais, dans les moments stressants comme celui-là, le temps semblait interminable. Deux hommes pénètrent dans la pièce et s'engagent dans un combat à l'épée. Je me redresse en poussant un cri. Mon cœur bat la chamade. Ma respiration s'accélère. J'essaie de contrôler mon souffle. Je reconnais l'un des hommes, Oscar.

Oscar : Va-t'en ! crie-t-il.

Jamais de ma vie je n'avais assisté à un combat. Je n'avais jamais vu de telles choses auparavant. Je n'étais pas habitué à la violence. Je me demandais où je pouvais aller. Comparé à mon époque, c'est tellement plus sûr. En 1661, il y avait des combats, des meurtres, des viols à chaque coin de rue et la plupart des gens trouvaient ça normal, rien ne les choquait. Jusqu'à présent dans ce monde, je n'ai vu que la mer et l'horizon. Quand je suis arrivé de nuit, je n'ai pas vu grand-chose. Je suis entré dans le bureau du capitaine. J'ai poussé son bureau vers la porte pour empêcher quiconque de l'ouvrir. J'ai soupiré. Dehors, j'entendais des cris qui me glaçaient le sang. J'espère être en sécurité ici. Et si Auguste meurt ? Je dois aller l'aider ! Non, c'est une très mauvaise idée. Personne ne peut venir ici. Mais Auguste est trop jeune, il ne peut pas combattre un pirate tout seul ? Si ! J'ai peur que si je sors de cette pièce, je me fasse tuer. Il vaut mieux rester ici ! C'est plus prudent. Je suis qu'une lâche ! Je cherchais le collier dans son bureau, mais il n'était nulle part. Il l'a sûrement sur lui. J'étais assis loin de la porte, je me touchais les doigts nerveusement. Je me demandais comment c'était dehors ? Si des personnes sont mortes ou blessées ? J'espère que tout le monde va bien. Pourquoi se bat-il en fait ? Sûrement une affaire de pirates pour voler des trésors. Un trésor...
Je mets ma main devant ma bouche. Je regarde le coffre plein de trésors derrière moi. Et j'entends des personnes s'approcher.

Voix d'homme : Bill ! Nous avons fini toutes les pièces du bateau ! Ça ne peut être que là ! déclara-t-il confiant.

Il ouvrit la porte.

Voix d'homme : Mais c'est dur, bon sang ! Quelqu'un doit être à l'intérieur ! s'exclama-t-il agacé.

Bill : Dégage ! Espèce de bon à rien ! lança-t-il en soufflant.

J'ai pris un couteau qui se trouvait sur son bureau. Puis, je me suis reculé jusqu'à l'autre bout de la pièce, retenant mon souffle. Mon cœur s'est mis à battre plus fort. Je vous en supplie, faites en sorte que je survive ! Il a dû demander de l'aide pour pousser la porte, car le bureau s'est déplacé. Maintenant, il entrait dans la pièce et j'étais comme paralysée.

La voyageuse du temps : 1669 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant