Love and Monster

Chapitre 24 : Garder espoir

Après plusieurs minutes qui m'ont semblée être une éternité, on arrive enfin à destination.
Isaac gare le véhicule devant une ancienne épicerie.
Nous sortons sans plus attendre du véhicule.
Je me tourne vers mes amis avant de les regarder sérieusement.

Il faut à tout prix qu'on trouve les antibiotiques dans cette ville !
Si on ne met pas la main dessus... tout les sauveurs mourront et... on ne peut pas laisser une telle chose arriver !
Ashley... nous a quittée mais... on peut encore peut être sauver les autres !
M'exclamai je en les fixant.

On va tout faire pour en trouver aux moins quelques un.
Répond Sherry.

Les autres acquiescent les paroles d'un simple geste de la tête.
Évidemment, je souffre beaucoup au fond de moi que mon amie, ne compte plus parmi les vivants, mais si je veux avoir une chance de le sauver, je dois me ressaisir et, ne penser qu'à mon objectif.
J'ai perdu Ashley, mais je rentrerais à temps pour que Negan soit tiré d'affaire.

Les maisons semblent bien plus imposante que dans la première ville.
On se divise à nouveau en deux groupes pour commencer les recherches.
Cette fois ci, c'est Isaac qui vient avec moi, tandis que Sherry, Amber et, Frankie partent de leurs côtés.

On pénètre dans la première demeure.
Je ne me suis pas trompée, celle-ci est immense.
Je fais signe à mon ami de me suivre, après avoir remarquée qu'il y a une salle de bain au rez de chaussée.
Je fais à peine quelques pas avant de froncer les sourcils, en entendant un bruit étrange provenant de la cuisine.

Tu as entendu ?
Chuchotais je.

Isaac hoche la tête en posant son doigt sur sa bouche.
On avance à pas de loup vers la pièce tout en saisissant nos poignards.
J'écarquille les yeux en découvrant le carnage, puis je tourne brusquement la tête vers mon ami.

Deux rôdeurs sont entrains d'éventrer un enfant d'à peine 8 ans, probablement.
Cette scène me dégoûte, au point de me donner la nausée.
On s'approche lentement pour ne pas qu'ils nous entendent. Une fois suffisamment près, je m'occupe de la charogne de gauche, tandis que mon camarade se charge de celle de droite.
Je grimace fortement en posant mon regard sur ce petit garçon étripé.

" C'était sûrement ses parents. Le pauvre il avait encore toute la vie devant lui "
Pensais je tristement.

Isaac finit par l'achever remarquant bien que j'en suis incapable.

Aller viens...