𝐗𝐕 | 𝐌𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐯𝐚𝐮𝐭 𝐩𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝐠𝐮𝐞́𝐫𝐢𝐫

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Pré NDA :
Petite dédicace à Odette qui attendait ça depuis longtemps !

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| Mia |

Los Angeles, États-Unis

— Mia... m'avertit la voix de mon frère à l'autre bout du fil. Tu es épuisée, ce n'est pas prudent de t'entraîner aujourd'hui.

— Comment sais-tu que je suis fatiguée ?

Un long silence s'écoule pendant lequel je termine d'enfiler ma tenue de sport, composée d'un legging noir et d'une brassière de sport.

— Ivy m'a prévenu pour ta crise d'hier soir alors je me doute que ta nuit n'a pas dû être de tout repos.

Je fixe silencieusement l'écran de mon portable, imaginant le visage de mon frère et ses yeux tendres qui m'encouragent à me reposer.

— Raconte-moi ce qui s'est passé.

— Rien de grave Arthur, je... Je me suis juste rappelée de Louis et il a hanté ma chambre jusqu'au levé du soleil, c'est tout.

— Mia, Louis est dans son lit médical dans sa résidence familiale à Monaco parce qu'il est paralysé suite à un choqué au niveau de la colonne vertébrale.

Correction.

Les jambes de Louis sont paralysées car mon père ne s'est pas montré très cordial il y a 3 ans. Et si la moelle épinière de sa colonne ne répond plus, c'est tout simplement parce que Richard a décidé de lui sectionner en apprenant comment cet être exécrable m'avait traité pendant presque une année entière.

— Sa famille s'occupe de lui Mia, il va bien et...

— Sa famille aurait pu perdre un fils.

— Tout comme nous aurions pu te perdre, à cause de lui.

Ma gorge est sèche quand je déglutis pour étouffer le sanglot qui menace de jaillir. À seize ans, je n'étais pas suffisamment forte pour ce qui m'est arrivé et, alors que je pensais remonter la pente à dix-sept, le premier garçon que j'ai aimé m'a montré que ma vie serait un long couloir sombre s'apparentant à l'enfer.

— Mia, s'il-te-plaît, reste te reposer. Tu sais comme moi que tu en as besoin et... Oh putain, quoi Iron ? soupire Arthur.

Au loin, j'entends la voix enjouée d'Ethan qui s'apprête à faire tourner mon frère en bourrique.

— Ne délaisse pas ta jolie petite invitée mon canari des îles.

— Ethan, je vais t'étriper.

— Tu dis ça depuis le jour où on s'est rencontré et regarde, j'ai le cul posé sur ton bureau.

J'éclate de rire en imaginant Ethan exhiber son postérieur sur le bureau ciré de mon frère et Arthur qui se retient de lui envoyer son agrafeuse en argent dans la tête.

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