Game of survival

𝐗𝐗𝐗𝐕𝐈𝐈𝐈 | 𝐂𝐚𝐫𝐝𝐢𝐠𝐚𝐧

Pré NDA : Coucou tout le monde, ce chapitre va être assez long, j'espère que vous êtes prêts ! 🤍

Cardigan, No Time to die, In the stars

| 𝐌𝐢𝐚 |

« Un halo de lumière se faufile à travers mes paupières à mesure que j'ouvre les yeux.

— Will, Black, appela papa d'une voix pleine de tendresse, la petite est réveillée.

— C'est vrai ? demanda curieusement le premier des garçons. Je peux prendre Amélia dans mes bras alors ?

Le rire comblé de mon père envahit l'espace à mesure que les silhouettes au-dessus de moi se faisaient de moins en moins visibles.

— Tu te souviens comment faire mon garçon ?

— Je te le promet, jamais je ne la ferais tomber. Je l'aime trop pour ça. »

Ce sont les douces caresses d'un pouce sur mon épaule qui me font ouvrir les yeux.

Elijah est là.

Assis dans un fauteuil qu'il a rapproché près de mon lit, il caresse tendrement mon épiderme, le regard fatigué.

— Bonsoir moj andeo.

Je crois rêver lorsque je le vois m'offrir un sourire tendre, épuisé certes, mais bien un sourire.

— Bonjour, marmonné-je en retour, combien de temps ai-je dormis ?

— Tu ne t'ai pas réveillée lorsque l'on t'a installée dans le jet pour rentrer à la maison.

À la maison.

L'es-tu devenu Wells ?

Je tente de me redresser, aidée par les mains d'Elijah, l'une dans mon dos et l'autre sous mon coude. J'ai horriblement froid, comme si mon corps se trouvait à l'air libre. Cette sensation d'inconfort me fait baisser les yeux sur le haut de mon torse. C'est alors avec effroi que je découvre que ma poitrine est dénudée, offerte au croate,qui a mes seins en premier plan.

Je m'éloigne alors d'Elijah, paniquée par ma nudité nouvelle, et tire la couverture jusqu'à mon menton en grimaçant.

— Doucement Mia, me souffla-t-il en me montrant ses paumes de mains pour me rassurer, si tu bouge trop tu vas faire saigner ta plaie.

Un soupir m'échappe lorsque je fais retomber ma tête contre les oreillers à la surface froide.

— En plus ce n'est rien que tu n'as pas déjà vu, lancé-je, épuisée.

Si je n'étais pas morte de fatigue, j'aurais bien évidement gardé cette remarque pour moi même. Bien que semblant surpris, Elijah m'offre un sourire en coin, faisant ressortir les petites fossettes de ses joues.

Sa main n'a pas quitté ma peau, qu'elle caresse toujours du bout des doigts. Je me laisse aller à son touché prise de nouveau vertiges. Mais cette fois, ils ne sont pas dû au choque de recevoir une balle près des côtes.

— Qui était-ce ? je demande faiblement.

Elijah, qui s'est machinalement penché vers moi pour que son front repose presque contre le mien, me couve d'un regard tendre que je ne lui connaissais pas.