Allumette

Chapitre 16: Il faut partir à point

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Ce chapitre contient 4 photographies, si jamais vous ne les voyez pas, pas de problème les retranscriptions des photos est en commentaire 🧐
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Je me saisi de la craie et commence à remplir le tableau. Pour m'aider je m'appuie sur cette instruction :

Le « A » sera donc dans la colonne lièvre et le « Z » dans celle de la tortue. Et enfin je devrais mettre chaque lettre en allant de gauche à droite. Maintenant cela sera facile.

Voilà maintenant, il ne me reste plus qu'à déchiffrer le code. Encore une fois, maintenant que j'ai compris le système cela sera facile. Mais le chronomètre qui file à une allure folle vient brouiller mon esprit. Je dois faire vite.

Six tortues ? Je pose donc un doigt sur la ligne six et l'autre sur la colonne tortue les fait se rejoindre et je découvre la lettre « L ». Pour la lampe ? Non je dois continuer. Pour m'aider, j'écris sur le mur à côté du code :

Six tortues: L
Un lièvre: A
Trois tortues: F
Huit lièvres: O
Sept tortues: N
Dix tortues: T
Un lièvre: A
Cinq lièvres: I
Sept tortues:
Trois lièvres:

Une sonnerie surgit et je remarque alors qu'il ne me reste que trente secondes. Je n'ai pas le temps de terminer, mais ce n'est pas grave, j'ai déjà compris. Je dois chercher la clé dans la fontaine. Je plonge mes mains dans l'eau et, de panique, je m'éclabousse. Je dois faire vite, ma vie ne tient plus qu'à vingt secondes.

Enfin je la trouve et me précipite vers la porte. Mes mains tremblent, j'ai donc du mal à trouver la serrure. Non c'est impossible je ne peux pas mourir, je ne peux pas paniquer. Je marque donc une pause, prend une grande inspiration et j'y parviens enfin, ouvre la porte et me réfugie derrière alors que j'entends les balles fuser dans la pièce où je me trouvais il y a peu encore. Une seconde de plus et j'étais morte, si vite. Nous sommes donc si peu de chose.

Je suis à nouveau dans une autre pièce. Je commence à penser que je ne sortirai jamais d'ici. Même si je résous toutes les énigmes, cela ne sera qu'une suite sans fin de pièges mortels. Mais je dois me battre, tant que je serai en vie, je n'abandonnerai pas.

J'essaye de calmer ma respiration mais le chronomètre s'affiche déjà sur le mur face à moi. Et il n'affiche qu'une minute. Une seule et unique petite minute. Je n'ai pas eu le temps de me remettre de mon état de panique après l'événement que je viens de vivre que déjà je replonge dans une angoisse prenante.

Comment est-ce possible de réfléchir aussi vite ? Pour la prochaine pièce j'aurai quoi, trente secondes ? Mon kidnappeur veut me tuer, je dois me rendre à l'évidence, je ne sortirais pas d'ici.

Mais j'ai dit que je n'abandonnerai jamais. Donc réfléchissons.

Je suis face à deux portes. Au-dessus de l'une d'elles, est inscrit le mot « Agneau » avec un dessin de l'animal peint dessus et de l'autre « Loi Cupi » avec cette fois le dessin d'un loup. « Loi Cupi » ? Que cela peut-il bien signifier ? Je ne connais même pas ce mot.

C'est limpide, la fable du loup et de l'agneau, mais quelle porte choisir ? Je me doute que derrière l'une je trouverai la mort, je ne dois donc pas me tromper.

Plus que quarante-cinq secondes. Mais je ne comprends pas. Je ne sais pas où aller. J'aimerais pouvoir réfléchir, peut-être que dans d'autre situation je trouverai la réponse facilement. Mais là, je panique, mon cerveau ne parvient à rien. Je sais faire preuve de sang-froid, mais cette épreuve est trop compliquée pour moi.

Plus que vingt secondes. Réfléchi Yaël, je t'en prie, tu es assez intelligente, tu peux réussir. Ton bourreau veut te tester, prouve-lui que tu as tout pour réussir. Pour tenter de me calmer je m'assois et me balance d'avant en arrière mais cela est inefficace.

Plus que cinq secondes. Je n'ai plus le temps de la réflexion. J'ai une chance sur deux, cinquante pour-cent de chance de vivre. Ou alors de mourir. Je me lance donc et me dirige là où mon intuition me guide, nous verrons ce que le destin décide pour moi. Soit je vis soit je meurs.

Un, deux, trois... Je tourne la poignée.