premier jour

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Je me réveille par terre. Mon corps avait apparemment pris la décision de prendre son indépendance. Je me lève de ce sol inconfortable. En espérant qu'aujourd'hui quelqu'un viendrai m'ouvrir. Puis je me rappelais que j'étais ici pour crever.
Finalement cette chambre n'est pas si mal.
  J'entends des pas devant la porte. Prise de panique, mon corps se bloqua. Chacun de mes muscles était tendu. Je ne savais pas qui était derrière cette porte ni ce que voulait cet individu. Peut-être que c'était la personne qui venait me prendre la vie? Les pas se rapprochèrent puis j'entendis une voix. Les personne est parti. On aurait dit qu'elle courait.
  J'avais pas faim. Pourtant je n'avais rien mangé hier soir. J'étais bien trop occupé à pensé à ma famille et à ce que j'allais devenir dans les prochain jour, si ce n'est les prochaines heures.
  Quelqu'un toqua et déposa un petit bol de céréales et de l'eau.
- Bon appétit. M'avait dit une voix douce et féminine. Je n'étais pas capable de la remercier et de toute façon elle était reparti trop vite. Est-ce qu'ils pensaient que j'avais la peste?

Les céréales étaient sec il n'y avait même pas de lait.

○°○°○

14h
  J'ai désormais perdu tout espoir que quelqu'un vienne m'ouvrir. Tout ce qui s'ouvrait actuellement dans la chambre c'était la petite fenêtre carré à côté du lit. J'espérais au moins que quelqu'un viennent me parler.
  De plus tout était carré dans cette chambre; la forme, la fenêtre, les mur, le seule et unique prise...
  Je m'ennuyais et le fait de parler à personne me rendait folle. Cet pensé me fit vriller. Je m'approche de la porte et donne des grand coups tout en hurlant à plein poumon. J'espérai de tout mon être que quelqu'un m'entendrai.
  Un grand coup, qui ne venait pas de moi, se fit entendre stoppant ce que j'étais en train de faire.
- C'est pas bientôt fini? Cria une voix rude.
J'étais soulagé que quelqu'un m'est entendu.
  Ses pas s'éloignèrent.
- Non, attend revient!
- Pourquoi? Me demanda l'homme sur ton agacé.
- Je vais devenir folle à parler à personne ! Répliquais je.
- Et qu'est ce que tu veux que j'y fasse. Surenchéri-t-il.
- Parle moi. Lui dis-je calmement, presque en chuchotant.
- J'ai des chose à faire.
- Et moi je n'ai rien à faire. S'il te plaît!
- Je n'est rien à te dire. Et je n'ai pas envie de parler et encore moins à toi.
  Je sentais qu'il allait partir alors je me dépêchais d'ajouter quelques choses.
- Comment tu t'appelle ?
- Vayn. Me répondit il détaché.
- C'est toi qui habite ici?
- Oui. Il était tait devenue froid.
- Qu'est ce que tu compte faire de moi Vayn?
- Je ne sais pas encore. Plus je parlais, plus j'avais l'impression de l'agacer.
- Sors moi de là je t'en pris.
- Non.
Et il s'en alla sans que j'ai le temps de dire que ce soit.
  Mon ennui allait recommencer et ma folie n'allait pas tarder à arriver. Est-ce qu'il y a une pire torture que de laisser quelqu'un seule dans une pièce avec personne pour parler et aucun accès à l'extérieur ? Je ne crois pas.
 
  Je m'allongeais sur le lit en attendant que ce certain Vayn ou quelqu'un d'autre viennent. La verrou cliqueta. Quelqu'un déposa un plateau de nourriture à l'entrée de la chambre. Puis la referma à clé.
- Attends! Criais je à la personne qui venait de me servir.
- Oui? Le demanda cette personne, la même voix féminine que ce matin.
- Je m'ennuie! Lui ai-je annoncé.
La femme entra dans mon cagibi. Je découvris une personne a peine plus âgée que moi. Elle avait de long cheveux brun et grand yeux noisette. Des taches de rousseur venait ponctué son visage.
- Si Vayn apprend que je te parle en ce moment, il me tuerai. Dit-elle en rigolant ce qui me fit sourire.
- Qui es-tu ? Aujourd'hui c'était ma question préférée.
- Je suis Allya, c'est moi qui m'occupe de ton confort. Enfin si on peut appeler ce placard à balais du confort.
Elle aimait apparemment rigoler. Ou alors elle atténuer le fait que j'étais a présent un otage.
- Quel âge tu as? Me questionna-t-elle curieuse.
- J'ai 21 ans.
- Tu es très jeune. Pourquoi tu as voulu prendre la place de frère.
  Mon histoire n'était apparemment pas privé.
- J'ai un peu été forcé. Je lui ai répondu.
- Il faut que je te face sortir de là. Je vais en parler à Vayn. C'est hors de questions que tu reste ici plus longtemps.
- Tu sais la chambre n'es pas si mal.
- Tu plaisante, c'est aussi petit qu'une niche pour chien.
Nous nous sommes esclaffé en même temps. Sa blague n'était pas si drôle mais j'avais besoin de rire, de ressentir la chaleur humaine à laquelle on venait de m'arracher.
Elle s'éloigna pour sortir et se tourna vers moi.
- Au faite je ne t'ai demandé ton nom.
- Angélys, mais tu peux m'appeler Ange.
- A bientôt Ange.
Sur ce elle reparti en prenant soin de refermer la porte derrière. Elle aurai au mois pu ne pas m'enfermer.

Fallen #1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant