Seule

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 (TW: viol)

Ça faisait deux jours que Vayner était parti. Et d'après les messages qu'il m'avait laissé aujourd'hui, il ne rentrera pas avant demain. J'allais encore passer une soirée seule à regarder des romances à l'eau de toilette. En ce moment il ne passait rien d'autre à la télé.
Je me prépare des pop-corn quand quelqu'un sonne. Je vais ouvrir pensant trouver Vayn sur un malentendu.
- Tu ne devais pas rentrer demain ?
- Je ne savais pas que tu m'attendais.
Ce n'était pas Vayner.
Je tentais de refermer la porte mais c'était trop tard. Il commençait déjà à entrer.
- Qui êtes-vous ? Demandais-je faussement assurée.
- Oh je t'en prie, tu peux me tutoyer. Et pour ce qui est de mon identité inutile de te le dire pour le moment. Ce ne serait pas drôle.

Je reculais tout en envoyant un message à Vayn. Il était sûrement plein de fautes mais j'espère qu'il en comprendrait le sens.

- À qui tu envoie un message. L'inconnu devient menaçant.

Je ne réponds pas.
Le canapé me stoppa de ma tentative de lui échapper. C'est là qu'il me sauta dessus. Son corps bloquait le mien. Je tentais de me débattre en vain.

- Arrête de gesticuler Ange. Plus tu te laisseras faire, plus ce sera agréable.

Comment connaissait-il mon prénom ?

- Ne t'inquiète pas tu vas kiffer. Me chuchota-t-il près de l'oreille.
- Non ! LÂCHEZ MOI !
- Laisse-moi finir d'abord.

Il déchira mon t-shirt et le balança derrière lui. Ses yeux trahissaient son désir. Les yeux ne mentent jamais.
Il attrapa brusquement mes poignets.

- J'ai réfléchi et je n'aime pas les canapés pour faire ce qu'on a à faire.

Il me prit sur son épaule comme on prend un vulgaire sac de pomme de terre.
Il m'emmena dans la première chambre à l'étage. La mienne. Le culot.
- Détends toi Ange. Je serai doux pour toi.

Il me caressait la taille. Je criai espérant que quelqu'un m'entendes. Mais j'étais seule avec lui. Lui que je ne connaissais pas mais qui avait l'air d'en savoir beaucoup sur moi.

- Chut... Calme toi. Je n'ai encore rien fait.

Chaque fois qu'il parlait j'avais la chair de poule.
Il s'allongea sur moi et passa ses mains dans mon dos qu'il caressa lentement. Des larmes jaillissaient de mes yeux. Il dégrafa mon soutien gorges tout en me forçant à l'embrasser.
Au moment où il allait enlever mon soutif, Vayn entre avec une arme à la main.
J'étais à moitié soulagée. L'inconnu était toujours sur moi.

- Descends de ce lit. Vayn avait une expression dure et interdite.

- Calme mec, je contais pas la baisé.

L'inconnu descend du lit les mains en l'air. Je pris la couverture pour me recouvrir avec.

- Qui t'a envoyé ? Il etait aussi froid qu'un iceberg.
- Ce n'est pas intéressant.

Vayn tira une fois. Mon agresseur tomba au sol.

- Est-ce que tu penses pouvoir atteindre les étoiles ? Même la plus petite ?
- Non. L'inconnu avait été surpris par la question de Vayner.
- Dis moi qui t'as envoyé, je ne te le demanderais pas dix fois.

L'homme à terre riait et gémissait de douleur en même temps. Mon agresseur se releva.

- Tu la connais si bien pourtant.

L'homme se releva et partit de la maison.

- Tu as dit toi même que tu ne pouvais pas atteindre une étoile.
Vayn range son armes puis il alla se laver.
Pendant ce temps, j'allais me chercher un nouveau pyjama.

Vayner revient quelque minute plus tard.
- Qu'est qu'il t'a fait ? Il avait vraiment l'air inquiet.
- Il... Il m'a... je pleurait de plus belle.

Je me remémore chacune des scènes que je venais de vivre. Je me sentais coupable malgré ce que je viens de vivre. Parce que je l'ai embrassé.
Vayn me pris dans ses bras.
- C'est fini petite étoiles. Il est mort. Je suis là maintenant.
- Petite étoiles. Je fronçais les sourcils.
- C'est vrai que je préfère mein Königin mais il faut varier de temps à autre. Raconte-moi ce qu'il t'as fait.
- Il m'a... arracher mon t-shirt en bas. Ma gorge se serra. Ensuite il m'a emmené ici et il à caresse ma taille et mon dos.

Des sanglots avaient pris le relief sur mes paroles.

- Continue. Me souffle Vayn.
- Il m'a forcé à l'embrasser pendant qu'il dégrafait mon soutien gorge et c'est là que tu es arrivé.

J'avais une facilité à parler avec lui qui m'étonnais. Il pouvait me demander de lui raconter n'importe quoi et je le ferai. Je détestais ça. En fait, c'est lui que je détestais.

- mein Königinje suis là. Tu es en sécurité.

Königin, il utilisait ce surnom chaque fois qu'il voulait me rassurer.
Et malheureusement pour moi ça marche.

Fallen #1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant