Fallen #1

changements

 Je ne sais pas combien de temps je viens de dormir. Je ne sais même pas quand je me suis endormie.

Je descends en direction du salon ou j'entends des gens parler. Le petit groupe est réuni autour de la table basse, comme quand je suis arrivé ici il y a peut-être deux mois..
Vayner est debout un verre de whisky à la main. On dirait un brain storming.

- Et on applaudit l'esclave qui daigne nous honorer de sa présence.

Je le regarde à moitié endormi, à moitié en colère.

- Vas t'habiller, on sort dans dix minutes. S'exaspère-t-il.

Et je suis censé le savoir ?
Je remonte m'habiller. Je ne sais pas où il veut m'emmener donc je mets quelque-chose de simple. Le connaissant, cette sortie ne sera sûrement pas de tout repos.

- La fille ne peut pas venir avec moi ? Tu vas la traumatiser à force. Dit celui qui me semblait être Andy.

Il m'en fallait beaucoup pour être traumatiser mais là il était à deux doigts.
- Moi je suis d'accord. Dis-je espérant que l'on me laisse monter avec cette personne qui paraissait moins dangereuse que l'homme avec lequel je vis.

- Non, l'esclave monte avec moi. Dit-il en allumant une cigarette. Kit et Allya montent avec toi.

Je souffle pour montrer désaccord comme une petite fille. Parfois, je me fais moi-même pitié.

- Désolé adorable jeunes filles. Me souffla-t'il en passant à côté de moi.
Finalement monter avec Vayner n'était pas si mal, non ?

Nous sommes tous sortis de la maison en direction de... Bah je sais pas en fait.
Vayn prend les clés d'une voiture de sport bleu nuit. Celle qu'il a gagnée il y a peu de temps.
Je monte devant me collant encore une fois le plus possible à la portière.
Je ne sais pas pourquoi je fais ça, c'est instinctif.
Nous sommes partis rapidement, trop rapidement.

- Est-ce que tu peux me dire où on va ? Demandais-je.

Ses yeux étaient fixés sur la route.

- Non. Répondit-il sèchement.

Une ambiance glaciale s'est installée dans l'habitacle.
Pourquoi ne voulait-il pas que je sache où on allait ? En fait, il me cache absolument tout dès qu'il en a l'occasion. Je ne peux lui en vouloir. Je suis plus un fléau pour lui qu'un personne de bonne compagnie

○°○°○

On est arrivé devant un grand manoir ancien.

- On est où ?

J'espère que cette fois il répondra.

- Tu peux vraiment pas attendre deux secondes. Souffla Vayner excédé par mes questions.

Nous sommes entrés et montés au premier étage et entrés dans une grande pièce.
Il y avait une grande table ronde au milieu, quelques commodes anciennes et une grande fenêtre qui prenait la majeure partie du mur.

- Assis toi à côté de moi.

Je fis ce qu'il me dit. Les personnes présentes me regardaient fixement ce qui me mettait mal à l'aise.

- Bon, commençons. Dit l'homme que j'avais vu le jour de mon arrivée.

- Kit et Andy vous partirez dans notre réseau à Sydney, je veux vérifier que tout se passe bien là-bas. Lisa tu surveilleras tout à partir d'ici.

Il continue d'énumérer des ordres s'adressant aux personnes autour de la table.
Je m'ennuyais mais j'avais enfin compris où j'étais. Pourquoi j'étais là ? Aucune idée mais je sais où je suis.
La réunion se termine et tout le monde sort sauf Élise, ou Alizé. Elle s'approche de moi un sourire au lèvres.

- Bonjour je suis Lisa, je ne t'ai jamais vu ici. Tu es nouvelle ?

Ah finalement elle s'appelle Lisa. Décidément je ne suis vraiment pas doué pour retenir les prénoms.
- Heu... Je...
- Oui. Me devance Vayn. D'ailleurs on doit y aller tu as du travail.

Il prend mon bras m'entraînant jusque dans sa voiture.
Le voyage se fait dans le plus grand des silences.
Pourquoi a-t-il coupé court à notre conversation ?
C'est à ce moment précis que je décidais de ne plus chercher à le comprendre. C'était une perte de temps et d'énergies inutiles.

○°○°○

Je m'apprêtais à monter les escaliers quand Vayn m'attrapa par l'épaule.- Tu as du ménage à faire et s'il n'est pas fini avant 21h30 tu ne mangeras pas.Dit-il d'un ton qui me glaça jusqu'au aux os.- Mais il est 21h.- A ta place je me dépêchais.La maison était immense. Il était impossible pour moi de finir en trente minutes. Je me fais à l'idée que ce soir je ne mangerai certainement pas.