Chapitre Quarante trois

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Magnus

Je me réveille sous les baisers d'Alec sur mon dos tandis que je grogne avant d'ouvrir les paupières et papillonner des yeux.

— Alexander ...

— Bonjour, mon amour. Tu as réussi à te reposer correctement cette nuit ?

Je me retourne dans le lit pour être sur le dos, sentant un malaise dans mon ventre tandis que je baille et que je répond :

— Oui. J'étais vidé de toute énergie. Et toi, tu as dormis ?

— Pas vraiment, je t'ai surtout regardé.

Je sens mes joues chauffer à sa réponse avant de le regarder correctement dans les yeux, m'habituant peu à peu à la lumière de la pièce qui filtre à travers la fenêtre.

— Et tu as aimé ce que tu voyais ? taquiné-je.

— Comme à chaque fois que je pose les yeux sur toi. Tu as besoin de quelque chose ?

Je passe un bras derrière sa nuque et le tire à moi pour l'embrasser doucement tandis qu'Alec essaie d'approfondir le baiser mais que je refuse, le faisant gémir de frustration.

—Pourquoi ? se plaint-il

— J'ai un peu envie de vomir.

Alexander hoche la tête et dépose un doux baiser sur mon front avant de m'offrir un petit sourire.

— Est-ce qu'un chocolat chaud te ferait plaisir ?

— Oui mais je peux me le préparer moi même, tu sais.

— C'est vrai, ou tu pourrais juste te reposer pendant que je te prépares le petit déjeuner.

Je souris et l'embrasse une nouvelle fois avant d'être pris par une violente nausée et me lever en courant pour aller dans les toilettes du haut rendre l'acidité de mon estomac. Alec ne tarde pas à me rejoindre, venant me frotter le dos.

— Sors de là. Je ne veux pas que tu me vois vomir.

Je gémis les paroles en posant la tête sur la cuvette tandis qu'une de mes mains descend sur mon ventre et que je me fige en y sentant une légère bosse.

— Bébé, ça va ?

— Ouai. Sort s'il te plait.

Alexander soupire mais obtempère alors que je ne tarde pas à l'entendre descendre. Je me redresse, tire la chasse d'eau et soulève le haut de mon pyjama, trouvant mon ventre arrondis vers le bas, me faisant hoqueter de surprise tandis que des larmes lacèrent mes joues. Le gynécologue m'a prévenu que je risquais d'avoir un ventre d'un coup parce que c'est ce qui arrive aux personnes qui font un déni mais je ne m'attendais pas à ce que cela soit aussi vrai.

Je sors des toilettes et profite qu'Alec soit en bas pour retourner dans la chambre et me changer rapidement, mettant un jogging et un pull large afin que mon ventre ne se voit pas tandis que je me place devant une glace et observe ce corps étrange qui est le mien en appuyant sur le pull.

Putain.

J'essuie mes larmes d'un revers de la main et essaye fortement de ne pas rentrer dans une nouvelle dysphorie, en vain. Mes doigts trouvent mes poignets que je gratte fortement tandis que j'entends Alec remonter.

— Ton petit de... Magnus ?

Alec se dépêche de poser le plateau sur la commode à l'entrée de la chambre avant de s'approcher de moi.

— Mon amour ?

Je cligne des yeux et me retourne vers lui tandis qu'il attrape chacun de mes poignets et passe un pouce délicat sur la chair malmenée.

L'amour sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant