L'amour sous contrat

Chapitre Vingt Deux

Alec

Après un dernier baiser, je laisse Magnus descendre de la voiture et le regarde rejoindre l'établissement. Mes yeux se posent quelque instants sur ses fesses qui sont parfaitement moulées dans son pantalon de sport.

Foutu pantalon.

Je quitte le parking alors qu'il disparait de ma vue et prend la direction du café où je suis attendu par Imasu. Je me doute qu'il veut me voir pour parler du soir où il est venu à la maison. La rencontre avec Magnus a été particulière et si pour mon compagnon elle n'a pas été des plus agréable, je n'ai aucune idée du ressenti global de mon meilleur ami.

J'arrive dix minutes plus tard et Imasu est déjà attablé en terrasse avec deux grands cafés devant lui. Je me dépêche de le rejoindre, allumant une cigarette en m'asseyant tout en le saluant.

— Que me vaut l'honneur de ce rendez-vous si matinal Imasu ?

— Oh Xander, comme si ce n'était pas une chose habituelle de se retrouver autour d'un café.

Je ris avant de tirer une taffe de ma clope puis de boire un café qui, au vu de sa force, ne tardera pas à chasser les dernières bribes de sommeils qui me collent à l'esprit.

— Je suppose que c'est pour parler de Magnus que tu m'as fait venir si tôt.
— Ouais. Tu es sûr de toi sur ce coup ? Magnus à l'air d'être un bon gars, mais peut-être pas pour une D/s complète.
— Ecoute Imasu, je sais que tu t'inquiètes pour moi après ce qu'il s'est passé avec Gauthier mais ils sont totalement différents. D'accord, Magnus n'y connais pour ainsi dire pas grand chose à notre monde, mais justement c'est ce qui me plait.
— Et ce côté brat ?
— S'il te plait Imasu, toi comme moi savons très bien que ça rendra la relation plus excitante. Rappelle-toi Mayeul et toi au début. C'était loin d'être gagné et regarde le aujourd'hui.
— C'est vrai, mais j'ai failli le perdre plusieurs fois et surtout, il a choisi d'être ce qu'il est désormais. Magnus semble vouloir une D/s sans vraiment saisir toute l'ampleur de la relation.
— Laisse lui du temps. Nous n'avons pas encore signé le contrat. Il l'a voulu, mais j'ai refusé. Je veux qu'il ait le temps necessaire pour vraiment y réfléchir.
— D'accord Xander. J'te fais confiance, mais dans ce cas, ne la joue pas comme tu as pu le faire avec Gauthier ou Jules. Soit réellement patient et plus que deux semaines après la signature. Je te connais, tu veux toujours aller trop vite, et j'aimerai pas avoir à intervenir une fois encore parce que sinon, je te tue. Clair ?

Je ris en avalant la dernière gorgée de mon café tout en allumant une seconde cigarette et en assurant à Imasu que cette fois, je prendrais vraiment le temps avec Magnus.

— Cette fois, j'ai la sensation que ça sera vraiment différent par rapport aux autres fois. J'en suis convaincu Imasu.
— Vu ton regard et ton sourire, je veux bien te croire Xander. Et si l'amour avec un grand A se présente, tu comptes faire quoi ?
— Aucune chance, tu me connais. Ce n'est pas mon genre.
— Il ne faut jamais dire jamais, Xander. Tu le sais.

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Après avoir fait un détour par l'appartement de Magnus pour constater les dégâts et avoir de nouveau consolé mon compagnon, nous rentrons enfin chez nous, alors que Jax nous accueille joyeusement. Nous ne tardons pas à rentrer et à peine la porte fermée, je me retourne et colle Magnus contre celle-ci pour l'embrasser fougueusement.

— Bordel te regarder partir avec ce pantalon ce matin m'a rendu fou.

— Pourquoi ? halète Magnus dans ma bouche.
— Il te fait un cul encore plus sublime qu'il ne l'est. C'était une torture de ne pas revenir te chercher pour te baiser directement sur le capot de ma voiture.

Magnus gémit de façon audible alors qu'il se tortille dans mes bras, m'arrachant un propre son de gorge. Je l'attire dans mes bras, le portant, mes mains posées sous ses fesses pour le déposer sur le canapé.

— Alexander .. Putain.

Magnus jure quand je me détourne de sa bouche pour mordre dans son cou et y laisser ma marque. Mes mains se glissent sous son haut et ne tarde pas à le lui retirer voulant atteindre son torse. Je ne tarde pas à venir grignoter un de ses tétons alors que je torture l'autre du bout des doigts.