Message de fin très important, bonne lecture !
Un ciel entièrement gris, des rayons du soleil imperceptibles à cause de la couche nuageuse, c'était ce qui avait accueilli San et les cinq autres garçons du groupe HALA dès lorsqu'ils placèrent un pied hors du bouclier.
La cavité qu'avait formée l'explosion de la bombe était d'une épaisseur insoupçonnée. Ils avaient bien dû faire une dizaine de grands pas pour parvenir à sortir du bouclier. Ce monstre de métal renfermait une quantité de câbles astronomique, tous emmêlés dans de nombreux boîtiers électriques.
L'air frais de l'extérieur était si différent. L'odeur était différente, la luminosité était différente, les sons, les sensations... tout était nouveau. Mais malheureusement aucun des six jeunes hommes n'avait le temps de faire attention à ces détails ni de savourer cet air nouveau.
Jamais ils n'avaient dû courir aussi rapidement. Plusieurs équipes de la Brigade les avaient rattrapées, et le seul moyen pour eux de s'en sortir était de ne pas se retourner. Ces groupes armés et protégés les avaient suivis jusque dans le trou formé dans le dôme qui entourait la ville. Avec le peu d'avance que Wooyoung et ses amis avaient sur leurs poursuivants, ils avaient pu se rendre compte qu'aucun des Hommes de l'Etat ne franchissait le pas en dehors du bouclier. Tous restaient à la frontière, mais ce n'est pas pour autant qu'ils restaient inactifs.
Wooyoung entendit des coups de feu être tirés dans leur direction. Lui et Jongho maintenaient Seonghwa par les bras, l'aidant à courir. Son dos lui faisait atrocement mal, même si le plus douloureux était de réaliser qu'il manquait une personne parmi eux. Qu'au lieu d'être sept ils n'étaient plus que six. Il n'arrivait pas à courir, à avoir l'énergie nécessaire. La seule chose qu'il arrivait à faire, c'était pleurer la mort de son petit ami.
Il ne prêtait même pas attention aux coups de feu qui pouvaient l'atteindre d'un moment à l'autre. Il ne faisait même pas attention aux premières gouttes de pluies ou à la brise qui s'écrasaient contre sa peau pour la première fois de sa vie. La seule chose qu'il sentait, c'était la douleur de la brutalité par laquelle il avait été séparé de lui.
Alors que Wooyoung et les autres arrivaient en haut d'une minuscule colline à la sortie du bouclier, ils entendirent un bruit suivit d'un cri. Wooyoung se retourna et vit que San venait de tomber au sol. Précipitamment, il se rua vers lui après s'être assuré que Jongho tenait bien Seonghwa.
- San ! Cria le noiraud en s'accroupissant près de lui. T'as été touché ?
Wooyoung le scanna du mieux qu'il put mais il ne distingua aucune trace de blessure par balle.
- N-Non. C'est... mon cœur. Je me sens‒
- Attention !
Wooyoung serra San en se couchant au sol, évitant de peu une balle tirée dans leur direction.
- Viens, faut pas qu'on soit statiques. On est bientôt au sommet, quand on redescendra on sera hors d'atteinte.
San s'appuya sur le plus jeune en se relevant. Il avait été affaibli pendant quelques secondes, mais une fois debout ça allait mieux. Il savait que quelque chose avait changé en lui. Il ne savait pas précisément quoi, hormis les sentiments de peur et de tristesse qui s'étaient intensifiés dès qu'il avait posé un pied hors du bouclier.
Ils continuèrent de courir jusqu'à se retrouver de l'autre côté de la colline, là où ils ne pouvaient plus être atteints par les balles d'armes à feu, puis s'arrêtèrent pour souffler quelques secondes.
Lorsque Wooyoung reprit son souffle correctement, il sembla prendre conscience de l'endroit dans lequel il était. Il regarda à l'horizon, ses pieds bien encrés dans l'herbe jonchée de fleurs, puis laissa un fin sourire apparaître en sentant la pluie couler le long de son visage. Des larmes de joie se mêlèrent à celles de tristesses, et dans un souffle il murmura :
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The Sector [ʷᵒᵒˢᵃⁿ 𝒻𝒶𝓃𝒻𝒾𝒸𝓉𝒾ℴ𝓃]
FanfictionThe⇝Sector Un monde endormi, une société manipulée, des corps indifférents aux émotions ; The Sector était un endroit où la vérité n'existait pas. Où personne ne ressentait quoi que ce soit. Mais quelques anomalies subsistaient, et même s'il avait a...