Chapitre 9

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Après quelques minutes de marche, j'arrivais au réfectoire.

Il était plutôt grand, tout en bois, il n'avait pas dut être très long à construire.

Je contournais le comptoir pour voir où se trouvait Frypan. J'entendis du bruit dans la cuisine, il devait déjà commencer à préparer à manger.

- Nana ! s'exclama-t-il en me voyant à l'encadrement de la porte. Te voilà enfin, j'allais commencer sans toi. Ta journée se passe bien pour le moment ?

- Les boulots que j'ai testés ne me conviennent pas trop pour le moment... J'ai peur de ne pas trouver ma place et finir torcheuse, avouais-je en passant nerveusement ma main dans mes cheveux.

- Ne t'inquiètes pas pour ça, tu trouveras ta place, j'en suis sûr et certains. Et ça se trouve même que ta place serait ici, avec moi ! dit-il avec un grand sourire.

Il m'expliqua un peu comment il fonctionnait pour être rapide et efficace : faire la cuisine pour presque quarante personnes n'était pas toujours facile.

Il me montrait comment fonctionnait le four, les plaques de cuisson et tout le reste.

Nous discutâmes tout en préparant le repas. Je ne dirais pas que j'étais douée, mais je ne me débrouillais pas trop mal. En plus de ça, Frypan était quelqu'un de très gentil qui adorait raconter des blagues et rigoler. Il nous faisait ressentir de la joie de vivre même si nous étions coincés dans cet endroit.

Au menu, c'était une salade tomate en entrée, pâtes bolognaise en plat, et un fruit au choix en dessert.

- Bravo Anna ! Tu m'as bien aidé. Reviens quand tu veux ! dit le cuistot, visiblement satisfait de mon travail accompli.

- Je reviens ce soir et, ça se trouve, je reviendrais tous les jours, disais-je en lui donnant un petit coup de coude.

Nous servîmes le repas, les blocards avaient l'air d'apprécier ce que nous avions préparé. Tant mieux.

J'étais soulagée de savoir que j'avais servi à quelque chose ce matin. Car, si je ne trouvais rien d'autre, j'étais visiblement la bienvenue chez Fry.

Je finis par faire la vaisselle du midi, toujours en compagnie de Frypan, j'en profitais, car en début d'après-midi, j'allais travailler avec Gally, qui sait, peut-être qu'il me détestait et qu'il avait envie de me faire souffrir en s'acharnant sur la moindre de mes actions ?

Je secouais la tête pour chasser toutes ses pensées ridicules de ma tête et me concentrais sur ma mission : laver les ustensils de cuisine.

Après avoir terminé, je fus contrainte de laisser le cuistot seul et de rejoindre les bâtisseurs qui avaient déjà commencé à travailler.

- Te voilà enfin, soupira Gally. Je t'attendais.

- Désolé pour l'attente alors...

- Pas grave, maintenant que tu es là, on va pouvoir se bouger un peu plus. Suis-moi.

Il m'amena dans une petite cabane avec du matériel. Il y avait plein d'outils de construction, trop pour que je sois capable de les compter.

- Essayes les paires de gants et trouve-en une à ta taille, ordonna-t-il.

Je détestais qu'on me donne des ordres, mais je n'avais pas vraiment le choix : Gally était le maton, et moi je n'étais qu'une vulnérable stagiaire.

Après quelques minutes de recherche, je trouvais enfin des gants de petite taille, tous les bâtisseurs avaient des grandes mains, c'était donc compliqué d'en trouver à ma taille.

L'épreuve du Labyrinthe (En Cour De Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant