Chapitre 45

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Ça faisait maintenant depuis là nuit dernière que Gally avait prit le pouvoir. Il avait réussi à convaincre la presque totalité des blocards ayant survécus, que Thomas, Teresa et Lana étaient les seuls responsables de cette catastrophe, ce qui était bien évidement faux. La haine et la tristesse d'avoir perdu Jeanne le rendait presque fou. Il avait vraiment changé, il n'était plus le même depuis.

La nuit avait été longue, d'abord les griffeurs, puis le débat avec Gally...
Thomas et mes deux amies avaient été enfermés au gnouf.

Le jour s'était enfin levé, Minho, Newt, Chuck et moi étions postés devant la porte du gnouf. Si nous étions contre Gally, nous aurions dû être nous aussi enfermés. Et ensuite bannis.

Thomas ne se réveillait toujours pas, on croisait les doigts pour que le remède ait marché. Ça faisait deux heures qu'on attendait. J'avais mal aux fesses à force d'être assise.

Il était allongé sur le sol dur de la prison, la tête sur les genoux de Teresa. Les deux là semblaient bien s'entendre. Et Lana elle, était assise un peu en retrait, se maudissant pour ce qu'elle avait fait. On avait beau lui répéter que ce n'était pas sa faute, elle refusait de nous croire.

Thomas remua un peu et ouvrit les yeux.

- Salut toi. Dit Teresa en lui souriant.

- Ça fait combien de temps que je dors ? Demanda il.

- Trop longtemps. Disais je en baillant, je n'avais pas dormis de la nuit.

- Tu te souviens de quelque chose ? Demanda Newt.

- Oui... Je me souviens maintenant. Mais, qu'est ce qu'on fait au gnouf ?

- Gally aprit le pouvoir. Il a persuadé tout le monde que vous étiez là cause du drame. Tout ceux qui étaient contre lui étaient enfermé avec vous... Et ensuite bannis. Dit Minho.

- Après on ne peut pas lui en vouloir... Disais je pour défendre mon ancien ami. Comment est ce que vous seriez si vous aviez perdu votre copine ?

- J'ai bien cru que je t'avais perdue... Dit Minho en baissant les yeux. J'ai pas su tout de suite que tu étais vivante. Mais c'est pas pour autant que j'ai foutu la merde dans le bloc ! Dit il en levant les yeux au ciel, Gally était son ami, mais aussi son rival, il le détestait autant qu'il l'appréciait.

- Bon, il faut trouver un moyen de sortir du bloc, et ensuite du labyrinthe. Dit Chuck.

- Thomas, de quoi tu te souviens ? Demanda Minho.

- Trop de choses... Je vous raconterais plus tard, là on a pas le temps, juste en gros, quand on était petit, ils nous avaient fait passer des tests, et on avait un truc en plus. Quelque chose dont ils veulent s'emparer. Il faut sortir d'ici. Dit Thomas.

Nous élaborâmes un plan pour sortir d'ici. L'heure du bannissement approchait à grand pas.

Gally nous avait tous regroupés devant les portes. Mais il y avait trois poteaux en bois plantés devant... Qu'est ce qu'il avait encore décidé de faire ?!

Deux des « hommes » de Gally portaient Thomas qui faisait comme si il était encore inconscient. Un autre tenait Teresa par les mains, et encore un qui tenait Lana. Ils arrivèrent aux poteaux rapidement. Les deux qui portaient Thomas le lâchèrent au sol.

- Qu'est ce que c'est que ce bordel ?! Demanda Teresa.

- Une offrande. Dit Gally, impassible d'une quelconque émotion.

- Quoi ?! Intervint Lana alors que le garçon qui la tenait l'attacha au poteau, les mains au dessus de la tête.

- Attachez le ! Ordonna Gally en montrant Thomas qui gisait au sol.

Alors que les deux gars attrapaient Thomas, celui ci donna un coup de coude dans le ventre de l'un et un coup de poing à l'autre.

C'est à ce moment là qu'on intervint. Je sortis un couteau de ma poche (toujours celui d'Alby) et couru pour détacher mes deux amies.

Chuck courut, il était resté plus loin avec nos affaires.
Frypan et Newt menaçaient les autres avec des lances, et Minho empêchait Gally de faire quoi que ce soit avec une machette qu'il plaça juste devant lui, incitant à ne pas bouger ou tenter quelque chose.

Nous étions là, devant les portes, menaçant qui que ce soit qui bougeait.
On en était vraiment arrivés là ? Mais pourquoi ? Tout se passait bien auparavant au bloc.

- Je ne sais pas ce que vous avez décidés de faire, mais nous on s'en va. On ne veut pas repasser une nuit comme celle d'hier. Les griffeurs reviendront tout les soirs, faisant de nouvelles victimes. Dit Thomas.

- Ne l'écoutez pas ! Il essaye de vous faire peur. Dit Gally.

- Je sais que vous avez peur ! Mais moi aussi !! Je crois que je n'ai jamais eu aussi peur. Mais je préfère risquer ma vie pour partir, plutôt que de voir mes amis mourir, ou moi même. Dit Thomas sèchement.

- Je suis désolé Gally. Dit Jeff avant de s'avancer a nos côtés.

- Gally, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de rester ici. Ils ont raison, les griffeurs vont revenir. Dit Winston.

Je leur souriais, contente qu'ils soient des nôtres.
Une dizaine nous rejoignait. Mais il en restait quand même avec Gally.

- Plus personne ? Demanda Thomas. On y va ! Dit il avant de se préparer à courir.

- Gally. Viens avec nous. Tu fais le mauvais choix et tu le sais. Viens, je t'en supplie. Demandais je les larmes aux yeux.

Il sembla hésiter quelques secondes.

- Penses à ce que Jeanne aurait fait. Insista Newt.

Mais son regard redevint pareil, et sa voix sèche.

- Ne parlez pas d'elle, c'est déjà assez compliqué comme ça. Bonne chance avec les griffeurs. Dit il avant de nous tourner le dos et de repartir vers le centre du bloc.

Je restais plantée là, devant les portes, à regarder mon ami nous tourner le dos pour partir. Une larme perla au coin de mon œil. Je n'allais plus jamais le voir.

- Anna...? Commença Minho. Il essuya ma larme avec son pouce et me sourit pour essayer de mettre un peu de bonne humeur même si c'était compliqué pour lui aussi de laisser Gally partir. Les autres ont déjà commencé à partir, il faut les rejoindre.

Je me frottais les yeux et commençais à courir aux côté de mon copain.
Nous rattrapâmes rapidement nos amis. Minho alla avec Thomas à l'avant, et moi je restais derrière pour vérifier que personne ne traînait.

Newt, Julie et Chuck étaient ceux qui courraient le moins vite. Newt boitait à cause de son ancienne blessure à la jambe, Julie, ce n'était juste pas son point fort, et Chuck non plus.

On discutait pour essayer de passer le temps. On devait avoir environ trois heures de course si on courait Thomas, Minho et moi, ça allait être beaucoup plus long avec tout les autres, nous étions obligés de faire des pauses très régulièrement et de courir moins vite, c'était un peu frustrant mais nous n'avions pas le choix.

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Plus que un ou deux chapitre avant la fin !!

L'épreuve du Labyrinthe (En Cour De Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant