L'épreuve du Labyrinthe (En Cour De Réécriture)

Chapitre 32

Point de vue extérieur :

La journée était passée normalement pour Minho. Il n'y avait rien dans la section 5, celle qui lui avait été attribuée. Il espérait de tout cœur que ce se soit bien passé pour Thomas et Anna.

Il courut tranquillement, il était un peu en retard mais ça allait le faire sans problème.

Il se stoppa brusquement. Une odeur. Ses narines s'étaient remplies d'une odeur qu'il ne connaissait malheureusement que trop bien.
Du sang.

Il courut vers l'odeur, il déboucha sur un couloir avec une énorme traînée de sang par terre et des marques de mains dessinées par le sang sur les murs.

Il courut en sprint en suivant la trace de sang, paniqué. C'était le chemin de la section 7, celle de Anna...

Il sentit les larmes lui monter aux yeux.

Faites qu'il ne lui soit rien arrivé. Supplia il en silence. Il courut jusqu'à s'en arracher les poumons, mais quand il arriva à ce tournant, son cœur lâcha.

Anna.

Elle était là, assise contre un mur, nageant dans son propre sang, rappelant au maton que trop bien la mort de Georges.

- Non, non, non, non... C'est pas possible... Murmura Minho en s'approchant du corps inerte. Anna ? Demanda il les yeux humidifiés par les larmes. Anna !! Dit il en la secouant.

Elle ouvrit les yeux.

- Minho... Commença elle. Je suis désolée...

- Qu'est ce qui c'est passé ? Demanda il en sentant les larmes couler.

- Un... griffeur. Articula elle.

- Je peux ? Demanda il en indiquant son débardeur.

Elle hocha la tête.Il le souleva. Horreur. Une énorme plaie s'étendait de sa côte la plus haute à sa hanche.

- Voilà ce qu'on va faire... Je vais te ramener au bloc, et on va te soigner. Ok ? Tu va survivre, compris ? Dit Minho.

- Je... Commença elle, elle se stoppa en faisant une grimace de douleur. Je vais pas réussir.

- Si !! Dit il la voix tremblante. Viens.

Il la prit comme une princesse dans ses bras.
Mais elle fit une grimace de douleur. Il la prit sur son dos, toujours mal, il essaya plein de techniques mais elle avait toujours cette atroce souffrance.

Il lui prit son bras qu'il mit autour de ses épaules, c'était ça le moins douloureux, selon elle.

Ils avançaient vraiment lentement.

- Plus qu'un seul kilomètre ! Dit il en essayant de paraître optimiste.

- J'en peux plus Minho... On est trop loin pour la vitesse où on va, et tu le sais très bien.

Le maton des coureurs se laissa tomber contre le mur, tremblant. Il prit Anna sur mes genoux et la serrait dans ses bras. Elle tremblait de tout ses membres, elle était pleine de son propre sang.

- Je vais mourir ? Demanda elle.

Il ne répondit pas. La réponse semblait évidente. Il la serra toujours un peu plus fort contre lui, pleurant chaque larmes qu'il s'était retenu de couler. Elle nicha sa tête dans son cou. Il sentit ses larmes lui humidifier la nuque. Il était couvert du sang de sa bien aimée. Il lui en coulait de sa grosse entaille au ventre, mais aussi à d'autres moins importantes sur les bras, les jambes et une sur la joue. Du sang s'écoulait de sa bouche et coulait sur sa mâchoire.

- Je suis désolée Minho... Répétait elle en boucle avec une voix tremblante.

- Désolée de quoi ? Tu m'as fais connaître le bonheur d'une vie. Même dans cet endroit pourrit j'avais le sourire, grâce à toi.

- Pas ça. Je t'avais promis que j'allais faire attention et que tout allait bien se passer. Je voulais pas que tu revives un deuil semblable à celui de Georges..

- C'est ma faute. J'aurais pas du céder...

- Trouves une sortie, sors tout les blocards de cet enfer...

- Je...

- Promets le moi.

- Je... Je te le promets.

- C'est la fin... Dit elle. Je suis en train de mourir. Dit elle les yeux écarquillés de douleur et de peur.

- Non, c'est pas possible... Dit Minho en fermant les yeux et en laissant sortir un sanglot. Il déposa ses lèvres sur les siennes, c'était leur dernier baiser.

- Je t'aime Min'. Dit elle.

- Moi aussi je t'aime Princesse... Elle ferma les yeux, et ne les rouvrit pas.

Il ferma les yeux, ses larmes coulaient de plus belle. Un cri de désespoir s'échappa de ma bouche.

Il l'allongea sur le dos, la regarda une dernière fois et partit en courant le plus vite possible. Il lui restait très peu de temps pour un kilomètre. Les portes se trouvaient devant lui, tout les blocards nous attendait... Elles avaient déjà commencé à se fermer. Il fit un dernier effort pour courir, Il dépassa les portes, les joues inondées de larmes, mais il ne s'arrêta pas pour répondre aux blocards qui lui posaient des milliers de questions, il continua sa course jusqu'au seul endroit où il pourrait être tranquille.

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Chapitre triste...? J'espère que je l'ai à peu près bien écrit... C'est la première fois que je fais un point de vue extérieur et je pense en refaire d'autre. J'espère que ça vous a plut :)