Chapitre 18 : Une journée de passion

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Attention!

Ce chapitre contient des scènes osées non adaptées à un publique mineur.

J'encourage donc les personnes de moins de 18 ans...

Non mais sérieusement, vous pensez qu'un simple avertissement va décourager les jeunes de lire plus loin, surtout après cette annonce?

***

Sieg fut tiré de son sommeil quand on frappa à la porte. L'esprit toujours un peu brumeux, le bretteur examina ses alentours du regard, se souvenant qu'il était dans l'ambassade. Il voulut se relever mais se retrouva bloquer. Après un bref moment d'incertitude, il se souvint d'avec qui il avait dormi et de ses habitudes.

L'épéiste se tourna autant que possible pour discerner du coin de l'œil Bélial qui dormait encore à point fermés. Elle avait l'habitude de le serrer dans ses bras quand ils s'endormaient ensemble, ce qui pouvait compliqué le réveil si on considérait quelle se réveillait généralement plus tard que lui.

Sieg gigota en essayant de se libérer mais l'effet opposé se produisit. La démone resserra son étreinte en gémissant, coupant la respiration de son partenaire. Il résista à son instinct de bouger plus violemment, redoutant que la barbare le brise en deux dans son sommeil. On refrappa à la porte.

– C'est bon j'arrive... s'étrangla l'écarlate en train de bleuir.

Hé ! T'es en train d'étouffer ton copain, là ! Relâche si tu veux le garder pour plus tard...

Bélial grogna et entrouvrit un œil.

– 'jour... Bien dormi ?

– Gnnn...

La réalité de ce qu'elle faisait la frappant enfin, la jeune femme lâcha Sieg qui se redressa comme s'il était catapulté debout, inspirant de grandes bouffées d'air.

– Putain, désolée ! Faut vraiment que j'arrête de faire ça !

– C'est sympa quand on se couche, mais le lendemain...souffla Sieg en se laissant retomber sur le lit.

La démone regarda soudain son partenaire avec malice et se glissa sous leurs draps.

– Je sais comment me faire pardonner...

– Pas tout de suite, il y a...

Les coups à la porte devinrent plus violents. Bélial râla alors que Sieg sortait du lit en enfilant un pantalon. Il lui demanda d'au moins remettre son amulette, à défaut de vêtement. Le bretteur entrouvrit la porte juste assez pour fixer un bloc de métal. En levant le regard, il se retrouva nez à... casque avec Adam.

– Vous Êtes En Retard. Nous Partons Dans Dix Minutes Pour Le Défilé.

– On arrive... grommela Sieg en refermant la porte.

Il se retourna pour découvrir Bélial, allongée sur les draps, toujours nue et sans amulette. Elle observait le bretteur avec déception, sa queue balayant l'air avec irritation.

– Ils peuvent bien attendre une petite demi-heure, non ? On était si bien parti...

– Je sais, mais le devoir nous appelle... Tu pourras te rattraper auprès de moi plus tard...

– Bah là, c'est plutôt toi qui doit se racheter... bouda la barbare en levant pour s'asseoir sur le bout du lit.

Son geste était plus calculé que l'on pensait, car elle était maintenant parfaitement exposée devant l'écarlate qui méritait de plus en plus son titre. Elle gardait les jambes serrées, sa queue faisant le tour de sa taille dans un angle savant. Ses cheveux tombaient juste devant sa poitrine, couvrant ses seins. Pour elle qui n'avait d'ordinaire pas honte à dévoiler son corps, la voir dissimuler aussi savamment son intimité eut un effet puissant sur Sieg. Seul son regard d'envie prouvait que rien dans sa position était accidentel.

Déicide - Tome 2 - Un espoir doréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant