Chapitre.49

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Mayline×Ervan

Rentrant dans la pièce, elle dut se retenir de pousser un cri de frayeur lorsqu'elle vit un homme dans la cuisine. Mais elle se calma très vite lorsqu'elle reconnut qui c'était à travers son imposante carrure.

Ce dernier, sans se retourner échappa un rire bref.

-Qu'avez-vous à me suivre dans les cuisines mademoiselle Adox ?

Elle sourit puis pénétra pleinement dans la pièce en jouant à son jeu.

-Je vous ferez remarquer que vous faites la même chose, à me surprendre dans les cuisines.

-Deux fois, dit-il en se retournant pour lui tendre une tasse de café, mais si on compte le nombre de fois où vous m'avez surpris, on arriverait à mille.

Mayline reçut la tasse de café en murmurant un merci puis écarquilla ses yeux en guise de protestation.

-La première fois, c'était vous qui avez commencé à me surprendre. Je m'en souviens très bien puisque j'avais cassé un verre par votre faute.

-J'avais besoin d'eau après une séance de sport.

-Qui fait du sport à 3 heures du matin ? Vous voyez bien que c'était juste un moyen de m'observer secrètement. Vous étiez déjà fou de moi à l'époque,  l'accusa-t-elle avec une pointe humoristique en prenant son café. 

-Je n'étais pas encore fou, j'étais frustré,  déclara-t-il d'une voix un peu plus serieuse.

Elle n'eut pas le temps de se pencher sur son changement de ton, qu'il la souleva pour la poser sur l'îlot de la cuisine tout en buvant son café d'une traite sans la quitter des yeux.

Se créant un espace entre ses cuisses, sur lesquelles il déposa ses grandes mains, il rapprocha son visage à l'aide d'une pression sur son menton puis déclara d'une voix gutturale :

-Là, je suis fou de vous, il jongla entre sa paire d'yeux, puis descendit plus bas vers ses lèvres qu'il fixa avec ardeur.

Tandis qu'elle sentait une pression vers ses reins, la jeune femme essayait de masquer son trouble en déglutissant avec peine.

Il passa une main sur ses cheveux avant d'enrouler son doigt sur une tresse tandis que sa main libre longeait sa cuisse en remontant dangereusement. En même temps, il caressa son visage avec sa bouche, avant de l'embrasser.

Ce n'était pas la première fois, mais Mayline avait chaque jour l'impression que les jours avec lui ne se ressemblaient pas. Chaque jour c'était différent,  et à chaque fois, cela lui faisait encore plus de l'effet et lui procurait de nouvelles sensations indescriptibles.

Il s'écarta légèrement d'elle en coupant court à leur baiser, puis déclara de sa même voix rauque:

-Ce soir après que je sois rentré du travail, attends-moi à la terrasse de l'hôtel, j'aurais une surprise pour toi, susurra-t-il dans son oreille.

Il voulut l'embrasser encore mais se ravisa sous la frustration de Mayline.

-Bonne nuit mon amour, murmura-t-il en lui bisant le front,  avant de sortir de la pièce, la laissant là avec ses complaintes silencieuse.

Comment allait-elle pouvoir retrouver le sommeil, et surtout, quelle était la surprise dont il lui avait parlé ?

****

Le cœur de la jeune femme tambourinait dans sa poitrine tandis qu'elle regardait le docteur qui se rapprochait d'eux avec ses assistants derrière. Les deux autres amis de Marco avaient fait leur apparitions également. Ils étaient tous là,  à attendre le verdict.

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