Épilogue

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Pdv de Marco × Mayline


Poussant la porte de l'hôtel avec nonchalance, il finit par atterrir dans l'endroit indiqué, après s'être présenté à l'accueil. Après quelques secondes de réflexions, il finit par actionner la poignée de la porte, et c'est sans surprise qu'il le trouva assis, sur l'un des fauteuils du penthouse.

Tandis que Marco se rapprochait de lui après avoir survoler la pièce du regard, il garda le silence lui donnant l'impression de savoir qui était l'intrus qui s'aventurait dans sa tanière.

-Tu es venu, murmura-t-il d'une voix vague.

-N'est-ce pas ce que tu attendais de moi en me disant de venir ? Déclara Marco en le dévisageant quelques secondes.

Il sourit sans grande joie, la tête baissée et les mains appuyées sur ses jambes, il semblait ailleurs, ancré dans une léthargie dans laquelle Marco voulait également être pour percer ses pensées qu'il avait su cacher depuis toujours.

-C'est vrai, commença-t-il tout doucemeny.

Il inspira longuement avant de se lever pour se diriger dans une autre pièce et finit par revenir avec deux bières. Il lui tendit une puis l'intima à le rejoindre à la terrasse.

-Je me disais que tu allais refuser de venir, finit-il par admettre en buvant sa bière.

-Comme tu peux le voir, je suis bien là, dit-il en suivant son geste, regardant la ville de chicago agrémentée de gratte ciel qui s'offrait à eux.

-Tu me fais toujours confiance ?

Il y eut un moment de blanc avant qu'il ne comprenne où il voulait en venir. Il tournoya sa bière d'un geste sec.

-Je pense que tu as appris de tes erreurs. Tu es un homme intelligent Christopher, et je sais que tu ne tenteras plus de faire quelque chose d'idiot.

Il rit jaune puis secoua sa tête avec désintérêt.

-Idiot, c'est une attribution parfaite à ce que j'ai fait. J'ai été tellement ancré dans cette haine que je suis allé jusqu'à détruire ce qui restait de notre famille. Et toi, tu as toujours su que je te vouais une immense haine mais, tu ne m'as jamais laissé tomber. Tu m'as acceuilli chez toi, il marqua une pause puis lâcha faiblement, pourquoi ?

Marco gonfla ses poumons d'air en toisant la vue panoramique qu'ils avaient, perchés à la terrasse de l'hôtel.

-Parce que, aussi ironique que cela puisse être, tu es le frère qui me ressemble le plus en terme de mentalité, et parce que je sais que tu avais été endoctriné, par notre paternel. Je pouvais donc savoir à quel point être sous son emprise pouvait être chaotique.

-Je n'ai pas eu besoin de papa pour te détester.

-Je sais mais tu ne vas pas nier le fait qu'il t'ai monté la tête contre moi en te racontant que j'avais tué maman, que je vous avais abandonné après être allé à l'université, où encore que je vous avais trahi en le dénonçant lui, et vous à la police pour écoper d'une peine moindre.

Il y eut un moment de silence avant que son frère ne reprenne après une longue inspiration:

-En parlant de peine, j'aurais aimé remercier Mayline de vive voix Mayline de ne pas avoir porté plainte contre moi, enfin, je sais que j'aurais mérité de passer ma vie en prison pour tout ce que j'ai fait et que deux mois d'intérêts générals ont été insuffisants au vue de mes crimes. Tu sais, je n'arrête pas de penser à ce qu'il aurait pu arriver si Erveh n'avait pas été là, cette nuit. Il ne m'aurait jamais dit toute la vérité, et je serais sûrement allé plus loin dans ma vengeance, souffla-t-il faiblement.

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