"-Tu es bonne cuisinière ou tu mets au pif dans le caddie ?
-Je viens d'une famille chrétienne et ma mère m'obliger à rester des heures avec elle en cuisine.
-Super activité du dimanche.
-Si seulement c'était que le dimanche.Je l'entend rigoler me donnant chaud au cœur. Ça fait du bien d'entendre rire quelqu'un. Je suis la plupart du temps seule. Je ne parle qu'à ma fille ou à moi-même. Je le regarde mettre un paquet de bonbons Dragibus dans le caddie.
-C'est mon péché mignon. Mais aller dans un magasin juste pour acheter un paquet de bonbons comme un gamin de dix ans me fait me sentir ridicule.
Il m'explique regardant le rayon semblant hésiter devant le nombre incalculable de paquet avant d'en remettre un autre dans le caddie.
-Maintenant que je dois faire à manger pour toi, je t'en prendrai un quand j'irai faire les courses.
Ses yeux brillent sur moi, étonné par ce que je viens de dire. Ais-je dis quelque chose de mal ? Il ne répond rien. Je remonte Cléo sur ma hanche et reprends la marche entre les rayons. Je sens son regard sur moi, je tourne légèrement la tête et ses yeux remontent sur mon visage. Je rougis. Il était vraiment en train de me mater le derrière ? Je jette rapidement un coup d'œil sur mon jeans mom noir simple mise à part qu'il est effiloché dans le bas. Rien d'extraordinaire. Je suis arrêté dans ma réflexion. Ma mère est là, déjà sortie du magasin mais son regard est aussi bloqué sur Cléo et moi. Je me suis arrêté de marcher instantanément, heureusement pour moi Samuel est intéressé par le rayon dernière moi. Cléo se penche vers lui, lui attrape sûrement son bras, je suis légèrement son mouvement sans lâcher ma génitrice des yeux. J'entends l'homme grogné et dire à la chose de le lâcher. Elle sort de mes bras m'obligeant à me tourner. Samuel la tient sous les aisselles à bout de bras alors qu'elle remue les pieds, contente.
-Ca va ? Tu es toute pâle ? Me demande t'il en posant ma fille sur sa hanche.
Je tourne la tête en direction de ma mère que je regarde partir.
-Oui ça va. C'est juste que je n'ai rien mangé hier soir avec tout ce qui s'est passé et je n'ai pas eu le temps ce matin.
-Ok, on va en caisse alors. "Il pousse le caddie d'une main portant Cléo contre lui qui lui fait un câlin. Je crois qu'elle est tombée amoureuse de lui. Il n'y a qu'Anès, père Tony et Jessie qui l'ont prise dans leurs bras. Et Jessie c'était vraiment un cas d'urgence. Mais elle n'a jamais était comme ça avec eux... La tête sur son épaule et ses petits bras l'entourent. Son regard brun se plonge dans le mien, elle à l'air apaisé. Samuel jette un coup d'œil derrière lui voyant que je ne le suit pas. Je ne sais pas expliquer ce que je ressens quand je l'ai regarde tout les deux dans les bras l'un de l'autre. Mais ça me réchauffe l'âme. Et ça me brise le cœur d'un autre côté car elle n'aura jamais vraiment ça. Je soupire et leurs emboîte le pas. Samuel règle les courses du jour sans que je ne puisse rien dire. Alors que j'allais lui proposer de faire moitié-moitié sauf pour les couches que j'ai prises forcément. Mais il a levé les yeux au ciel comme ci l'idée était ridicule.
"-Tien reprend ça, je sens le filet de bave qui me dégouline dans ma nuque. Grondit il en me donnant ma fille.
-Elle fait ses dents. Je la défend en l'attachant dans dans son siège auto.Je pense surtout qu'il ne sait pas comment faire pour l'installer et que c'était une excuse car il me regarde faire.
-J'espère que ça ne vas pas bousier mon cuire.
-Je ne pense pas quand une seule journée ça va l'abîmer du moins je l'espère car ça doit coûter une blinde de le réparer. Je dis en me redressant.Oula, il est bien plus proche que je ne le pensais. Son bras est appuyé sur la portière, son souffle chaud ce mélange au mien qui le réchauffe. Mon patron scrute mon visage et j'imprime toutes ses imperfections dans ma tête.
-Ca serait bête de rester coincé avec moi pour repayer le cuir même si j'aurai préféré qu'il s'abîme d'une toute autre façon."
Sa voix est basse. Je ravale ma salive, ma tête tombourine. Je pense avoir mal compris ce qu'il a dit. Un sourire narquois s'affiche sur ses lèvres, content de l'effet de ses mots. Il m'abandonne pour prendre place côté conducteur. Je reprends ma respiration la main sur le coeur. J'ai juste mal compris ce qu'il a dit, je ne me savais pas avec des idées aussi tordue. La honte. Il doit me prendre pour une pauvre folle qui n'a pas fait l'amour depuis des lustres. Ce qui est vrai sois disant passant mais ça ne me gène absolument pas. Mon ventre brûle et j'essaie de calmer mes ardeurs. Qu'elle idiote.
"-La femme que tu fixer... C'était ta mère ?
Je sors de mes pensés et jette une oeillade à l'homme qui conduit.
-Tu sais je ne suis pas idiot. Une jeune femme venant d'une famille croyante qui a un enfant sans bague au doigt et le père de La chose au abonné absent. Il y a 90% de chance qu'on t'es foutu à la porte.
-Peu importe, c'est du passé.
-C'est ta famille.
-Non, ma famille c'est Cléo. Et jamais je ne lui ferai vivre ça. Ce n'est pas aimer de mettre son seul enfant à la porte pour une question d'honneur ou je ne sais quoi. Ils n'ont jamais voulu voir leur petite fille si nous n'avons pas d'importance pour eux, ils en n'ont encore moins pour nous.C'est à son tour de nous jeter un coup d'œil, perplexe. Super mon patron va connaître mes petits soucis personnels. Je soupire, replace mes cheveux. Il carresse mon mouvement du regard.
-Elle a de la chance.
-Qui ?
-La chose. De t'avoir comme mère.
-J'aimerai tellement lui offrir une vie meilleure.
-Tu faisais des études avant ?
-En comptabilité.
-Oh ma chanteuse est une tête.Je roule des yeux le faisait sourire.
-Tu aimerai reprendre les études ?
-Oui mais pour ça il me faudrait un travail stade car je devrais mettre Cléo à la nounou. Je ne peux pas toujours demander à Père Tony de me l'a garder.
-Ils font ça en apprentissage maintenant, non ?
-Sûrement, beaucoup plus de métier ce font par apprentissage maintenant.Il coupe le moteur une fois garé dans le parking sous-terrain. Il verrouille le véhicule une fois ma fille dans mes bras.
-Un de mes associés demande si tu accepterais de faire un petit concert privé pour un déjeuner d'affaires sur une péniche.
Je le suis dans l'ascenseur bouche-bé.
-Il semblerait que ta voix ensorcele pas mal de monde. Il grogne
-Quand ça ?
-Dans deux semaines. Jeudi. De 10 heures à 14/15heures, je pense.J'emboite son pas jusqu'à l'appartement.
-Mille cinq cent euros mais je peux négocier à deux milles si tu le souhaites.
Je m'étouffe avec ma salive pendant qu'il retire ses chaussures avant le rire doucement.
-Je ne suis pas une vrai chanteuse. Je dis en enlèvant les baskets à l'aide de mes pieds et de les ranger.
Samuel ne bouge pas du pouce, les yeux rivés sur ma personne. Il me coince contre l'étagère à chaussures, un expression que je ne connais pas dans ces yeux.
-C'est étrange...
-De quoi ? Je chuchote.
-J'ai terriblement envie de t'embrasser alors qu'on ne ce connais pas.Je sent le feu me monter aux joues mais aussi au bas ventre. Par réflexe je met ma fille devant moi pour qu'il ne se rapproche pas plus. Est ce que j'aurai envie qu'il pose ses poses ses lèvres charnues sur les miennes ? Je n'ai pas envie de me poser la question.
-Joyeux cinq mois la chose. Lui souhaite-t-il en me laissent toute tremblante dans la buanderie."

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Moment tendre
RomanceLe comble pour une famille chrétienne, c'est que leur fille est un enfant hors mariage. A ça s'ajoute que le géniteur de l'enfant est parti à la découverte de la grossesse sans vouloir marier leur fille. La mettre à la porte à 5 mois de grossesse ét...