Chapitre 8

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Je regarde les flammes dansées sur les voitures. J'espère qu'ils ont de bonnes assurances. Mais je ne comprendrai jamais pourquoi ils s'en prennent aux bien des personnes. Des personnes qu'ils voient tout les jours. Ça dure déjà depuis deux heures et ce n'est pas prêt de s'arrêter. Quand j'ai entendu les véhicules des CRS arrivés, quand je les ai vu armes et bouclier en mains, j'ai toute suite su que ça serait la troisième guerre mondiale aujourd'hui. Mon cœur a loupé un battement que j'ai vu une de leur équipe montée dans mon immeuble. Anès était leur cible, ça devait arriver un jour. Il a un des plus gros réseaux de la ville et même des environs. Il sait que ça fait des années qu'ils cherchent un maximum de preuves contre lui. Ils n'ont pas étaient idiots de faire leur décente en pleine après-midi. La plupart des jeunes dorment après avoir tenu les murs toute la nuit jusqu'au petit matin. Les insultes de mon ami envers les forces de l'ordre ont fusées , insultent tous leurs arbres généalogiques ainsi que leurs morts. Ces hommes de main ont fait tout leur possible pour le sortir du fourgon. Deux fois même qu'ils ont réussis. Ils ont une dévotion plutôt incroyablement. Du moins, une dévotion à l'argent que leur donne Anès pour vendre ses drogues, armes et je ne sais quoi d'autre. La bataille a duré des heures interminables et même si ce n'est pas bien j'espérais au fond de moi qu'il arrive à s'échapper et partent le plus loin possible.

Je soupire me résigne à appeler ma cheffe.

"-Bonjour Rose.

Sa voix fait frissonner l'entièreté de mon dos.

-Bonsoir monsieur Cordel. Le saluais-je le plus calmement possible.
-Vous allez bien ? Demande t'il inquiet. Je viens de tomber sur la chaîne d'info.
-Oui, je vais bien merci. Tatiana est absente ?
-Elle a pris ses jours d'enfants malades. Il grogne. Je la remplace. Vous ne pouvez pas venir ce soir, c'est ça ?
-Je suis vraiment désolée mais au vu de la situation actuelle, je ne peux pas mettre un pied dehors surtout avec Cléo. J'explique en regardant une bombe lacrymogène éclatée en bas de mon immeuble sur un groupe de jeunes qui se mettent à insulter les représentants de l'ordre de plus belle. Sent m'en rendre compte, je renifle et sent soudainement les larmes qui s'éclate contre le sol.

-Rose vous pleurez ?
-Pardon. Je beugle en m'essuyant le visage. Je suis vraiment désolée de vous abonnez pour ce soir mais je n'ai pas envie qu'avec Cléo, on ce prennent une balle perdu ou de perdre un oeil comme c'est coutumes dans se genre d'accès de violence.
-Partez. Souffle t'il.

Je ricane froidement secouant la tête. Qu'est ce que j'aimerai ça. Que toute ma vie ne ce soit pas déroulé ainsi. J'aurai peut-être préféré naître dans la chambre d'en face avec les parents moins bornés et bienveillants. Mais surtout qu'ils soutiennent leur enfant peut importe ses décisions quel soit bonne ou mauvaise. Qu'ils m'épaules. Qu'ils m'aiment...

-Je peux vous proposez un job.
-Comment ça ?
-Disont que j'ai un appartement bien trop grand pour moi et que je suis un peu flemmard. Je peux vous proposez de faire le ménage et la cuisine sans vouloir être matcho hein contre un toit le temps que vous trouverez ailleurs.
-Je n'ai pas besoin de votre pitié.
-Pense à la chose.

Je soupire, touché. Sa sécurité est bien trop importante pour moi. Elle est tous ce que j'ai au monde.

-Pourquoi faite vous ça ?
-Tu ne fais pas partit de ces gens là, tu veux t'en sortir et je ne sais pas pourquoi mais j'ai... Je ressens se besoin de t'aider, c'est plus fort que moi.

Je me remets à pleurer sans le vouloir.

-Je sais qu'on ne se connais pas mais je ressens le besoin de... Venez ok ? Ce remet il a me vouvoyer. De toute manière je ne suis que très peu chez moi entre le Cordel et le poker.

Je regarde encore l'émeute devant moi. Hésitante mais à quoi ?

-Quand puis-je venir vous cherchez ? Je présume que ça ne sera plus calme que demain matin.
-C'est ça.
-Disons 8h ? Un gars prendra le camion Cordel vous n'avez pas grand chose à amener de toute manière.
-Etes vous bien sûr ?
-Oui Rose, ne me piquez pas c'est tout ce que je demande."

Il raccroche me laissent sur les fesses. Que veut t'il dire par là ? Est ce que c'est une métaphore avec avec la fleur où il a peur que je le vole ?

Je soupire.
La nuit va être longue dans ce cahot. J'entends la sirène des pompiers brallier depuis un moment déjà. Les jeunes doivent les bloquer. Après ils se demandent pourquoi ils ne veulent plus intervenir dans les quartiers dit à risque. Personnes ne veux d'aide ici j'ai l'impression, plus ils s'enfoncent dans leurs problèmes mieux sais. J'ai le sentiment que personne ne leur tend vraiment la main, tout le monde s'en fiche de ces jeunes complètement paumés alors qu'ils sont l'avenir de demain. Je ne dis pas que tous mérite d'être aidé mais ça éviterait beaucoup de problème. Les cris de Cléo me sortent de mes pensés.

"-Oui, je sais mon bébé s'est compliqué de dormir avec tout ce boucan. Je lui parle en l'attrapant.

Je reste un moment à la câliner. On en a toutes les deux besoins.

-On sera plus en sécurité là bas. Je lui chuchote embrassant son crâne pleins de cheveux brun. Tu verras, ça ne sera pas facile au début mais on sera mieux j'espère."

Elle gazouille me donnant le sourire. Mon regard caresse son visage angélique. Elle est si belle mais grandit si vite avec ses deux petites dents de lait. Ses yeux sont espiègles et son sourire taquin. Ses cheveux boucles tout comme les miens. Heureusement elle ne ressemble pas à son lâche de géniteur. Quand elle est naît, j'ai attendu une semaine avant de lui envoyer un message, du moins simplement une photo pour qu'il sache qu'elle est arrivée. Mais la photo est toujours en cours d'envoi signe qu'il a bloqué mon numéro. Il ne veux rien savoir d'elle. Même mes parents qui ont pour le coup bien reçu les photos que je leur envoi ne me répondent pas. C'est plus fort que moi. Tout les mois je leur envoie une photo de leur petite-fille en leur racontent comment elle évolue, combien elle pèse, combien elle mesure. En espérant à chaque fois qu'un des deux craques et me répondre, juste un "ok" m'irait mais rien ne vient. Je pleurais beaucoup au début, mes parents étaient du genre pot de colle et sur protecteurs avec moi. Et maintenant plus rien depuis sept mois même à mon accouchement quand j'ai appelé ma mère en pleure , lui laissent un message lui disant à qu'elle point j'étais désolée mais que j'avais besoin d'elle, qu'elle vienne m'aider. Elle n'est jamais venu. Mon coeur s'est brisé ce jour là et je me suis promis de ne jamais faire souffrir Cléo comme ma mère l'a fait.

Moment tendreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant