Moment tendre

Chapitre 12

Samuel pose délicatement Cléo dans son lit, rabat la petite couverture sur elle. Il se redresse, plonge son regard dans le mien. L'air se fait lourd, électrique même, donnant des décharges dans le bas de mon ventre. Ses pupilles s'élargissent et le bas de mon ventre me brûle maintenant. Ses mains attrapent mes joues et ses lèvres forces un baisé rude que je lui rend. Je couine quand il entre sa langue dans ma bouche me montrant son autorité. Je me rends compte que quelques instants plus tard que nous sommes sortis de la chambre, quand mes paupières s'ouvrent légèrement appréciant les baisers dans le coup qu'il m'offre. Ses mains me caresses, m'agrippes, me font frissonner mais elles s'arrêtent au commencement de mon jeans pour enlevee le bouton. Sa main se faufile sans aucune difficulté entre ma culotte et ma peau. Pourquoi je n'ai pas de sous-vêtements sexy comme toutes les jeunes femmes de mon âge ?
Sa bouche revient me donner quelques baisers et ses doigts me caressent avant qu'il ne me pénètre avec. Je gémis et il joue avec mon bouton de chair. Il sourit dans mon coup et m'enlève mon t-shirt de l'autre main. Ses doigts me délaissent, agripent mon coup pour m'embrasser de plus belle. J'entrevois une magnifique musculature après avoir senti le vent causé par le retrait pressé de sa chemise. Mes mains se rendent à lui sans même un ordre. Samuel se laisse tomber sur le canapé, m'entraîne avec lui pour le chevauché. Je sens sa virilité tout contre moi, elle se frotte à moi, m'arrache des gémissements. Ses doigts dégrafes mon soutien gorge avant de le faire glisser d'une lenteur extrême sur mes bras, caressant ma peau du bout des doigts laissant des frissons agréables et douloureux à la fois. C'est une sensation difficile à expliquer. Il arrête de m'embrasser pour observer ma poitrine qui monte et descend de façon énergétique à cause de l'excitation. Sa main en englobe un.

"-Depuis que je t'ai vu, j'ai cette certitude qu'ils rentrent parfaitement dans mes mains. Et j'avais raison. Il me chuchote. La taille parfaite pour moi.

Sa bouche embrasse ma poitrine, tire légèrement sur mes tétons, ma tête se penche en arrière appréciant son contact. Il me demande de me lever dans un souffle roque. J'obéis et le regarde retirer le reste de mes vêtements les doigts tremblant d'excitation toujours assis sur le canapé. Vais-je encore pêcher ?
J'ai un hoquet de surprise quand sa bouche emprisonne mon intimité. Je maltraite ses cheveux, gémis de plus belle. La tête embrumée j'arrive à l'entendre défaire le reste de ses vêtements. D'un mouvement il empale son sexe dans le mien comme si c'était une urgence dans un grognement animal. C'est étrange dans un premier temps mais je me laisse bercer par des mouvements de va et vient. Une de ses mains passe entre mes seins pour venir emprisonner mon coup avant de me donner un méchant coup de reins qui me fait hurler. J'ai un petit cri de surprise quand il me soulève pour me porter jusqu'à la table de la cuisine. Il prend le contrôle avec des mouvements plus contrôlés et plus féroce. Je suis prise dans un tourbillon de plaisir qui me chatouille jusqu'aux orteils. Il le ressent. Mon périnée se resserre sur sa verge. Sa bouche retrouve la mienne alors que je peine déjà à respirer. Sa main passe entre nous pour venir titiller mon clitoris et je peux retenir mes cris de plaisir. L'orgasme me foudroie alors qu'il continue de me prendre sur la table embrassant mon coup, ma poitrine. J'ai terriblement chaud, la tête embrumé, incapable de penser. Je le sent venir en moi me rappellent vaguement qu'il ne peut pas avoir d'enfant. Son gémissement dans mon oreille pourrait me faire jouir une deuxième fois. Mes joues rougissent à cette pensée. Ça ne me ressemble pas. Son front se colle au mien essayant tant bien que mal de retrouver une respiration plus calme.

"-Ca va ?
-Ca va..."

Sa question me fait sourire mais son membre qui quitte le mien, me fait légèrement grimacer. Nos yeux s'observent, ce n'est pas gênant bien au contraire, c'est limite reposant. Alors qu'il allait ouvrir la bouche, Cléo se met à pleurer. Je bafouille une excuse et je le pousse, les deux mains sur son torse. Samuel touche mes mains mais me laisse partir. Je trouve rapidement ma culotte et mon T-shirt que j'enfile.

"-Chut....Je suis là.

Je m'assois sur le bord du lit, lui offre ce qu'elle réclame : la tété. Une de ses mains vient triturer mon collier. Je tourne la tête sentant son regard sur moi. Ça n'a pas loupé. Il est appuyé sur l'encadrement de la porte vêtue seulement de son caleçon nous regardant d'une lueur étrange. Il est parti loin dans ses pensées.

-Je ne regrette pas Samuel.

Son regard change revenant à la réalité.

-Je sui...
-Pas la peine de t'excuser, je te l'ai dis je ne regrette pas. Si toi tu le regrette...
-Non ! Fin...Non, je ne le regrette pas. C'est juste que je ne veux pas mêler professionnel et privé, tu comprends ?

Je rigole faisant grogner ma fille.

-Tu as une employée chez toi.
-Contre la bouffe et le ménage.
-Alors on va s'en maintenir là. On va dire que ce soir, on avait simplement besoin d'un moment tendre tout les deux.
-Un moment tendre, rien d'autre.

Il opine d'un mouvement de tête mais je sens qu'il est soucieux.

-Ne t'inquiète pas, promis je ne vais pas éclater de jalousie si une femme te parle, je ne vais pas t'harceler de messages ni même t'obliger à dormir avec moi, promis. Je déclare en lèvent une main. Ce lit est bien trop confortable pour que je ne le quitte, désolé pour toi.

Je lui souris de toutes les dents.

-Bonne nuit Rose."

Sa voix me fait toujours autant frissonner quand il roule le R. Il ferme doucement la porte. Je respire enfin.

J'ai couché avec mon boss.

Et j'ai aimé ça même plus qu'aimer. Autant avec Jordan mon ex c'était bien mais avec Samuel c'est un tout autre niveau. Je sens encore sa bouche se promener sur mon corps, ses respirations fortes et saccadés contre mon coup, sa main qui attrape ma gorge, son sourire du diable et ses yeux taquins. Maintenant que j'y ai goûté, il va falloir que je résiste à la tentation.