La décoration est magnifique. Bleu marine, des cristaux, des bougies et des roses. Elle a du goût. Juste avant de rentrer doucement sur scène je détache mes longues nattes, laissant des boucles entourés mon visage. Les premières notes sortent d'entre mes lèvres et les mariés font leurs apparitions. Sa robe princesse est juste magnifique ça m'en rend presque jalouse. Je me suis promise de ne plus jamais tomber amoureuse, il n'y aura que ma fille et moi pour toujours. Je ne veux plus souffrir. Le père de Cléo m'a fait énormément de mal et savoir qu'elle ne connaîtra sûrement jamais son père me brise le coeur. Je serai littéralement sa seule et unique famille. Pas de papa, pas de grands parents, pas de tata, pas de tonton, rien du tout. Juste moi.
Mon regard tombe rapidement sur elle dans les bras de mon patron non loin de la foule qui fixe le couple en train de danser. Il doit sentir mon regard qui rejoint le mien. Vu comment sa tête est posée, la brunette doit dormir à poing fermé malgré la musique. Sa couleur bleu ciel m'hypnotise encore une fois de plus jusqu'à qu'une dame arrive près de Samuel un grand sourire adressé à mon bébé qui relève la tête. Elle ne dormait pas. Elle attrape le doigt de la vieille dame sous le regard suspicieux du brun. La chanson se finit, le DJ enchaîne directement par une autre musique plutôt calme. Je descends sur le côté de la scène pour aller rejoindre ma fille mais la mariée se dresse devant moi les larmes aux yeux me prennent dans mes bras."-Milles merci ! Tu as sauvé mon mariage !
-Oh je ne fais que mon travail...
-Peu importe, merci infiniment !Elle me lâche légèrement pour me regarder, les larmes coulent sur ses joues. Les émotions doivent être forte pour elle ce soir. Elle allait parler mais elle se tourne curieusement vers son frère qui vient d'arriver à notre niveau.
-Desolée je n'avais pas de nounou. Je déclare gêné.
Elle a l'air abasourdi devant son frère qui tient un bébé dans ses bras. Il a enlevé l'écharpe qui devait lui tenir trop chaud. Sa tête est contre un de ses pectoraux et sa main caresse le tissus de son veston. Elle est fatiguée la pauvre.
-On dirait qu'elle t'a adopté. Rigole le marié.
-Non merci. Ronchonne Samuel me rend Cléo.
-Va donc t'asseoir, je t'offre le dessert.
-C'est gentil mais..
-Il y a une place de libre à côté de moi. Albert n'a pas pu venir à cause de sa cataracte. Déclare la vieille dame de toute à l'heure en m'attrapant le bras."Elle m'entraîne à la table des personnes âgées qui me complimentent tous et me posent mille et unes questions. Le désert est fondent en bouche, juste succulent. Je n'ai jamais mangé quelques chose d'aussi bon de toute ma vie et c'est sûrement la dernière fois.
"-Cette petite n'a pas de papa pour la garder ?
-Malheuresement non.
-Décédé ?
-Pire, partis comme un lâche.
-Seul les hommes peuvent être aussi lâche que de laisser leur progéniture sans père. Elle à l'air pourtant adorable cette petite.
-Elle l'est.
-Quel âge as-tu ? si je puis me permettre.
-Je vais avoir 20 ans dans quelques mois.
-Toute belle et toute jeune. Tu as le temps de trouver quelqu'un de respectable.
-Etre toute seule avec Cléo me convient, très bien."Elle m'envoi un sourire compatissant. Je n'ai pas besoin de pitié. Je m'éclipse une demi-heure après le désert. Il faut vraiment que j'y aille. Mais je n'avais pas pensé que je n'ai pas la carte pour ouvrir la porte. Qu'elle gourde. Je me retrouve coincé avec ma petite dorment dans mes bras à minuit et demi dans un couleur.
Bip bip
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De : Inconnu
A : MoiOù est-ce vous êtes ?
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Je reconnais le numéro de mon patron et je lui réponds que je suis devant sa suite. Il arrive quelques minutes plus tard.
"-Vous permettez que je me change avant de partir s'il vous plaît ?
-Bien sûr. Répond il en m'indiquant une porte. Sûrement celle de la salle de bain."Je pose Cléo au milieu du lit et file me changer. Quand je passe la porte de la salle de bain au retour. Je retrouve le brun appuyé sur la coiffeuse fixant ma fille d'un air... Triste ? Je ne sais pas trop. Je ne dis rien et l'attrape pour l'attacher dans son cosy la camouflant de l'hiver.
Sur la route personne ne pipe un mot. J'ai écris mon adresse sur le gps du tableau de bord et rien d'autre. J'aurai peut être dû lui proposer de rester cacher dans la suite le temps qu'il profite du mariage de sa sœur.
"-Je suis désolée.
Il me lance un regard intrigué.
-Je vous gâche la soirée de votre sœur.
-Pardon ? Vous l'avez sauvé.
-Vous ne pouvez pas en profiter.
-Rester le cul sur une chaise ce n'est pas ce que j'appelle être là meilleure soirée de ma vie. J'apprécie mon beau frère hein mais je serai partis me coucher après le gâteau que vous soyez là ou non. Vous n'avez rien gâché du tout ne, vous en faites pas.Je ne réponds rien et me contente de garder le silence jusqu'à ce qu'on arrive devant mon immeuble.
-Dois-je craindre pour ma voiture ?
-Tant que l'homme au milieu ne dit rien, non. S'il me voit, vous ne craignez rien ne vous inquiétez pas.
-Je ne vous voyez pas entiché de ce genre d'homme.Je rigole malgré moi mais ne répond rien, il n'a pas à savoir ma vie privée. Alors que je vois les hommes se mouvoirs je sors de la voiture pour empêcher tout dégât. Il manquerait plus qu'ils s'en prennent à mon boss. Je souris timidement aux garçons qui froncent tous les sourcils. J'attrape le cosy mais une fois que je l'ai sortie de la voiture, une main puissante m'aide.
-C'est qui ça ? Demande Anès curieux tout en claquant la porte.
-Mon patron. Je répond en ouvrant le coffre.Heureusement pour moi il est séparé de l'habitacle.
-Me dit pas que tu passe sous le bureau ? Je serais déçu de toi Sainte Marie.
Il rigole à gorge déployée et mes joues rougissent de gêne. Je ferme le coffre et nous nous dirigeons dans le hall.
-Mademoiselle Fex.
Je me retourne en direction de mon patron qui me fait signe de venir. J'obéis.
-Toute travail mérite salaire. Déclaré Samuel en le donnent une enveloppe que je prends.
-Merci.
-Merci à vous Rose.Pourquoi roule t'il les R comme ça ? Est ce qu'il se rends compte du pouvoir que sa lui donne ?
Je lui réponds par un faible sourire avant de le regarder partir.-Bon tu viens ? Ça caille !
Je secoue la tête revenant sur terre. Le brun m'accompagne jusqu'à devant mon appartement.
-Tu sais si tu es en galère d'argent, je peux t'aider va pas faire la taspé ou je n'sais quoi. Ne t'salit pas.
-Ce n'est pas ce que tu crois. Le chanteur de sa sœur la lâché le jour de son mariage. J'ai travaillé sous le manteau.
-Au black on dis. Putain t'as fais ta ouf ! J'ai affaire à une criminelle maintenant !
-Arrête de te moquer de moi. Je glousse avec lui.
-Sinon je passe te chercher à quelle heure demain ?
-Pourquoi faire ?
-Bah la sortie shop' avec Jessie.
-Je ne crois pas que tu as étais invité.
-Si.
-Non.
-Vasy stp. Je serai sage.
-Et Ilona ?
-Qui ?
-Ta copine.
-Je suis amoureux de Jessie.
-Anès !
-Promis je s'rais sage, poli et courtois !
-Elle a vraiment était un amour avec moi Anès ne va pas la faire souffrir s'il te plaît."

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Moment tendre
RomansaLe comble pour une famille chrétienne, c'est que leur fille est un enfant hors mariage. A ça s'ajoute que le géniteur de l'enfant est parti à la découverte de la grossesse sans vouloir marier leur fille. La mettre à la porte à 5 mois de grossesse ét...