Chapitre 19

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Un corps chaud se glisse contre le mien. Je soupire de bien être. Mes yeux s'ouvrent lentement, les siens sont exténuée par le décalage horaire et sa semaine ou son temps de concentration était à son maximum.

"-Félicitations champion. Je ronronne en cachent ma tête dans son coup.
-J'ai pas gagné. Il grogne.
-Presque tu as fini deuxième.
-Et dans trois ans, je gagnerai.

J'embrasse son épaule. Il m'a terriblement manqué. Et le fait qu'il ce soit glisser dans mon lit à son arrivée, me fait un je ne sais quoi plus qu'agréable. Ses doigts font de très légers mouvements sur la peau de mon dos pendant que sa respiration ralentie, s'apaisent pour s'endormir. Jouer plus de 9 heures d'affilée au poker et un voyage en avion plus tard, sq journée à du être très longue. Et avec tout ça nous sommes déjà lundi. Mon réveil va bientôt sonner. Je l'éteins, attrapent mes affaires pour prendre une bonne douche pour ne pas le réveiller. En espérant que Cléo ne dérange pas l'homme de la maison.

Une fois prête, je bois un café tout en tirant mon lait. Je réveille doucement ma fille qui crit à peine réveillée en voyant le brun dans le lit. Ce dernier ouvre un oeil en souriant. Il tend mollement les bras et je lui glisse dedans. Elle lui fait automatiquement un câlin son t-shirt toujours dans ces petites mains.

"-C'est à moi ça ?
-Oui, tu lui as beaucoup manqué.

Il sourit doucement avant de lui embrasser le crâne.

-Tu veux que je l'amène ?
-Ca ne va pas non ? Dort champion, je te ferai un repas de roi à ton réveil.
-J'irais la chercher.
-Ne t'inquiète pas, dort.
-Je peux aussi l'avoir, non ?

Je ne réponds rien et me contente de le fixer, ses yeux sont clos mais il serre encore la petite tête brune dans ses bras. Je crois devenir folle quand je commence à leur trouve des points communs physiques.

-A toute a l'heure...
-Rose ?
-Hum ?
-Est-ce que ça te dérangerait de m'embrasser ? Juste comme ça ? Tu m'as manqué, vraiment.

J'ai envie de pleurer, heureusement qu'il a toujours les yeux fermés. Je me penche et exécute sa demande avec grand plaisir. Sa main empoigne mes cheveux pour que ça dure encore un peu. J'aimerai que ça dure éternel. Je suis tombée follement amoureuse de Samuel Cordel.

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Je suis toute seule dans le bureau que je partage avec Marc ce matin. Il ne doit vraiment pas être bien pour ne pas venir travailler, c'est littéralement un acharné du travail. Sauf qu'aujourd'hui c'est le versement des salaires donc je dois vérifier si personne à fait des heures supplémentaires, vérifier tout les pointages, les congés payés et je ne maîtrise pas encore correctement le logiciel. Ça va me prendre un temps monstre alors que je dois aussi confirmer deux commandes. Impossible. Je sens l'angoisse venir. J'envoie rapidement un message à Samuel lui indiquer que je suis désolée que je ne pourrai pas manger avec lui et qu'il a juste a réchauffer ce qu'il y a dans le frigo que j'avais tout préparer en avance et que si besoin il y a du lait au congel pour Cléo et combien de temps il faut le réchauffer au chauffe biberon. J'ai mal aux seins en pensant qu'ils ne seront pas vidés rapidement. Il me répond en fin de matinée que c'est ok et qu'il va chercher La chose.

Mes yeux me brûlent. Je n'ai pas pris de pause, je dois réussir à tout faire.

Vers 15h, j'ai réussi à faire partir tout les salaires et envoi quand même un récap à Marc pour qu'ils sachent que c'est ok qu'il n'a pas a s'inquiéter. Je souffle et sort de mon bureau pour aller à la machine à café.

"-Salut toi.
-Salut Pierre.
-Tu fais des heures supplémentaires ? Me demande t'il en se rapprochant un peu trop près, je trouve.
-Marc est cloué au lit avec une fièvre monstrueuse. J'essaie d'abattre son travail.
-Jour de paye en plus, c'est moche.
-Logiquement c'est bon. Je le rassure en attrapent mon café.

Quand je relève la tête, j'ai un mouvement de recul. Il s'est encore plus rapproché de moi et son sourire est bien trop éclatant. Un petit cri me parvient aux oreilles.

-Cléo ?
-Cléo ? Répète Pierre en froncent des soucis.

Je me retourne et regarde mon patron arrivé avec Cléo dans les bras. Son regard nous juge et je me déplace de quelques centimètres pour mettre une distance respectable entre mon collègue et moi même. Il sert la main du blond d'une poignée de fer et ce dernier s'éclipse rapidement prétextant avoir du travail.

-Qu'est ce que vous faites là ?
-Je t'apporte à manger. Il grogne.

Pourquoi est il en colère ?

-Est ce que ça te dérange de signez quelques papiers ?
-Je te suis.

Il s'exécute. Une fois dans mon bureau, il jette de sachet de viennoiseries sur le bureau et prends ma place derrière. Je lui prends ma fille des bras et lui mets les documents sous le nez avant d'aller m'asseoir sur une chaise. J'en profite pour donner la tété à la petite tête brune.

-Merci pour les gâteaux.
-Hum.
-Pourquoi es tu en colère ? Si tu ne voulais pas garder Cléo, ce n'était pas un prob...
-C'est pas ça, ok ? Je... Laisse tomber.

Je soupire, reprend sa lecture mais laisse tomber son crayon deux secondes plus tard.

-Je ne savais pas que que vous étiez proches toi et monsieur Chapri.
-Pierre ?
-Oui. Monsieur Chapri.
-Non, on est pas proche.
-Ca laisser à penser devant la machine à café.
-Il est gentil, c'est tout. Je déclare en hausse les épaules

Ses yeux ce plisse, pivotent légèrement la tête.

-Il a l'air de t'apprécier.
-Ou tu veux en venir Samuel ? Je suis libre, non ?

Mince, c'est sortit tout seul. Et sur le ton de la rapproche en plus. Un sourcils se lève.

-Desolée. Je souffle.
-Non, tu as raison. Tu es libre de faire ce que tu veux.
-Laisse tomber. Alors c'était comment Vegas ?
-Ce qui ce passe à Vegas reste à Vegas. Dit il un sourire malicieux.

Je sens tout mon visage s'affaisser et toute couleur s'évaporer.

-Ca va, je rigole. Poker, Poker, Poker, dodo, Poker, Poker, dodo.

Il me rassure d'un sourire et ziote rapidement l'ordinateur.

-C'est la réponse pour ton passage au permis  ?! Demande t'il en faisant naviguer le tactile.
-Oui. Je souffle. Je n'ose pas ouvrir le mail depuis ce matin.
-Mais bordel Rose ! Tu l'as ton permis !
-Quoi ?!
-Tu as ton permis !

J'enlève ma pauvre fille de sa tété en me relèvent et me rhabille correctement sous l'effet de la bonne nouvelle. Je laisse échapper un cris de joie.

-Maman a le permis ! Maman à le permis. Je chantonne en faisant bouger un petit bras de Cléo en tournent sur nous même. A dieu le froid et la pluie.
-Ca va être compliqué sans voiture.

Je fais la moue, il a raison.

-Il faut que j'en trouve une. J'ai mis de l'argent de côté.
-Combien ?
-J'aimerai ne pas dépasser les miles cinq cent euros.

Il grimasse.

-Tu mettra pas la chose dans une 206, elle est habitué au luxe et au cuir. Elle s'habille même comme une vraie princesse, tu as vue ? Il la désigne du doigt.

Il l'a changé pour lui mettre la robe la plus rose qu'elle a, bien froufrou. Collent rose. Il a même essayé de lui faire deux petites couettes sur le haut du crâne qui ne sont absolument pas symétrique.

-Tu lui as acheté des chaussures ?! Je m'ecris en voyant un paire de Nike rose à ses pieds.

Je n'avais même pas fais attention. Super la mère.

- Elles sont belles, hein ?
-Elle ne sait même pas marcher !
-Elle meuble, c'est un bon début.
-Tu sais que tu viens d'user ton argent pour rien ?
-Pas pour rien. Le père de la petite Juliette faisait trop le fière avec sa gamine chez nounou. Niania moi elle fait les babynageur, niania des airforces aux pieds. On va rivaliser avec La chose.

J'explose de rire devant son visage déterminer.

-Mais ce sont des bébés !
-Ouais mais on va lui montrer qu'on a le meilleur bébé !"

Outch, je l'aime.

Moment tendreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant