Chapitre 16

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Pas d'amour.
Pas d'amour.
Pas d'amour.

Est ce que je serai capable de ne pas tomber amoureuse de Samuel ? Il a tout pour lui.
Alors couché avec lui , le toucher, l'embrasser, le sentir sans tomber amoureuse de lui? Ça semble compliqué voir impossible, il fait déjà naître en moi tant de choses que j'ai du mal à déchiffrer, que je n'ai jamais connu. Mais d'un autre côté j'en ai tellement envie. Besoin ?

Je pose délicatement Cléo qui s'est endormi en prenant la tété et laisse la porte ouverte pour l'entendre au cas où. Je toque à sa porte mais personne ne répond. Je prends la décision d'entrée, la bruit d'eau m'indique qu'il est sous la douche. Je me déshabille dans sa chambre, laisse mes vêtements tomber sur le sol avant d'entrer dans la salle de bain. La paroi de douche étant transparente, il pose directement son regard sur ma personne et mon corps devient aussi brûlant que son regard. J'entre dans la douche. L'eau ne me refroidit pas du tout. Comment peux t'on se laver à l'eau froide d'ailleurs ? Une de ses mains glisse à mon coup pour venir m'embrasser. C'est un baisé doux mais dominateur. Son regard joueur s'encre dans le mien me chantant un douce promesse. Mais laquelle ?

"-Tu es sur de toi, joli coeur ?

Est ce que je suis sûr de vouloir souffrir car je suis sûr que je vais finir par tomber amoureuse ? Non pas du tout. Je suis trop sensible pour ces choses là. Mais si ça doit se faire, je souffrirais en silence comme j'ai l'habitude de le faire. Je resterai debout, pas entière mais debout. J'ai terriblement peur mais j'ai tellement envie de ses caresses sur ma peau ainsi que de ses lèvres. Qu'il me regarde avec ce sourire dans ses yeux.

Alors je hoche la tête frénétiquement en attrapant son poignet. J'ai envie de pleurer tellement que mon cœur est sur le point d'exploser. Sans m'avertir, ses mains soulèvent mes cuisses pour me plaquer contre le mur dernière lui, m'embrasse comme un détenu qui retrouve sa femme après vingt ans de prison.

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-Quel est le rôle d'un comptable mademoiselle Fex ?
-Enregistrer les opérations comptables dans les livres comptables. Élaborer les documents de synthèse : comptes de résultat, balances de comptes, comptes d'exploitation ou de résultat, bilans comptables entre autres. Suivre le traitement des factures clients et fournisseurs voir si il n'y a pas d'erreur.

Mes mains trembles sous le bureau, j'ai l'impression qu'il essaye de me piégé.

-Très scolaire, il grogne. Et l'assistante comptable ? Si je suis d'accord de vous prendre sous mon aile.
- C'est réalisé la base de la comptabilité. Comme reçoit et traité les factures des fournisseurs, envoyez les paiements et les virements. Et aussi gérer les impayés.
-Vous avez passez le DCG en candidature libre, bravo.
-Merci.
-Je ne rigole pas, l'avoir passé en candidature libre est très impressionnant ! Monsieur Cordel m'a parlé d'apprentissage mais c'est plutôt une décision ridicule en vue de votre niveau et impossible du au DCG que vous avez. J'imagine que vous aviez plus en tête d'augmenter vos diplômes ?
-C'est ça monsieur.
-Pour avoir un master, c'est deux ans d'études encore. Auriez-vous les épaules pour ?
-Je ferais mon possible.
-Ce n'est pas la réponse que j'attendais.

Je baisse les yeux intimider par cette homme. Il soupire.

-Oui, j'ai les épaules assez solide pour le faire. J'ai vécu bien pire que d'étudier et travailler en même temps. J'ai soif d'apprendre. Et je vais réussir peu importe les difficultés.

Il me fixe quelques secondes avant qu'un petit sourire ne prennent place sur son visage grassouillet.

-Nous sommes bien d'accord, que peu importe ce qu'il se passe avec Monsieur Cordel ça ne doit pas impact votre travail et je ne veux rien savoir de ce qu'il ce passe entre vous, je ne suis pas votre confident. Le travail avant tout quand vous êtes avec moi. Je ne serai pas votre ami.
-Bien entendu .
-Très bien, vous commencerez lundi en tant qu'assistante comptable de 8H à 12h30 jusqu'à septembre. Et septembre, on passera par une formation à distance agréé par l'état pour faire les deux ans de master si vous êtes à la hauteur.

Je vais pleurer.
J'ai envie de le serrer si fort dans mes bras. Il est en train de changer ma vie littéralement. Avec son patron il me sort de plus d'un an de galère. Il faut maintenant que je trouve le plus vite possible une assistante maternelle.  Je n'aurai jamais du virer la nounou finalement.

-Bien, je vous dis donc à lundi. Me salut il en se lèvant pour le raccompagner.
-Merci beaucoup ! Vous ne le regretterez pas !
-J'espère bien."

Je le salut avant qu'il ne ferme la porte. Je fais malgré moi une petite danse de la victoire en crient sans son. J'ai envie de crier mon bonheur au monde entier ! Le petit nuage sur lequel je suis posée est si doux que je ne veux pas le laisser ni même en tomber.

-Je crois que vous êtes embauchée. Ricane une voix derrière moi.

Je me retourne rouge de honte.

-Bonjour, je suis Pierre sûrement un collègue de bureau maintenant.

J'observe rapidement le blond devant moi. Je lui donne vingt huit ans à tout casser.

-Bonjour, euh oui effectivement. Je m'appelle Rose.
-Et bien ravie de te rencontrer. Je suis le charger de communication.
-Futur assistante comptable.
-Alors nous serons amenés à nous rencontrer régulièrement.

Il me sourit de toutes ses dents avant de me laisser comme une idiote encore le coeur gros. Je vais avoir un vrai salaire fixe ! Une vrai vie ! En plus je ne travaillerai que le matin pour le moment, je vais pouvoir me consacrer au permis aussi jusqu'à septembre. Je me sent idiote se ne pas avoir su pouvoir travailler avec mon niveau d'études actuel. Mais rien arrive par hasard...

Je me retiens de sourire jusqu'aux oreilles comme une idiote jusqu'au bureau de mon patron. Je toque trois coups, attendant son signal avant d'entrer.
Aie.
Mon cœur tombe dans mes talons devant ce tableau magnifique. Comment veux til que je ne tombe pas amoureuse de lui ? Samuel porte ma fille sur une hanche, un jouet dans la main et le téléphone entre son oreille et son épaule. Je le laisse finir sa conversation sans même penser à reprendre Cléo de ses bras tellement que je suis submergée par cette scène. Cette matinée est vraiment trop remplie d'émotions.

"-Alors ? Il demande après avoir raccroché.
-Je...Merci infiniment Samuel. Je ne savais même pas les portes que je pouvais ouvrir. Je me suis sentie si ridicule devant Marc. Mais sans toi... Grâce à toi , avec Cléo on va pouvoir enfin avoir une meilleure vie et...
-Ne pleure, joli coeur."

J'essuie une larme sur ma joue en rigolant. Je n'avais même pas senti que je pleurais.

Moment tendreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant