Chapitre 14

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"-Tu penses prendre combien d'années ?
-Bien une dizaine je pense.
-Et dire que les violeurs d'enfants en prennent bien moins. Je grogne.

Il lève les sourcils me signalant que j'ai raison.

-Ca ce passe bien pour toi quand même ?
-Je ne suis plus le roi de la cité mais je sais me faire respecter, ne t'inquiète pas pour moi. Ma mère tient le choc ?
-Elle n'a pas pleurer quand j'ai étais lui déposer tes affaires hier. Elle m'a juste dit qu'elle avait besoin de temps pour digérer qu'elle ne verra son fils qu'à travers une vitre. Elle viendra ne t'inquiètes pas.
-Rah ça me casse les couilles. Il grogne en tapant sur le plexiglas.

Les gardiens le regardent d'un air mauvais pour qu'il se calme.

-Tu peux peut-être alléger ta peine si tu plaides coupable et si tu te tiens correctement ?
-Ils veulent des noms et si j'en donne, je suis un homme mort.

Je regarde Anès, il est coincé. Je me retiens de pleurer en soufflant doucement. C'est un homme bon malgré ses traffics. Il ne mérite pas de passer une décennie en prison. Il va devenir fou.

-Elle mange et elle se retourne.
-Elle veux toujours pas cosé ?
-Elle sort des petits cris et encore seulement quand elle voit Samuel.
-Sam a l'air d'être cool.
-Sam ? Sérieusement ? Je glousse.
-Non franchement, c'est sympa ce qu'il fait pour toi le temps que tu trouve mieux pour la p'tite et toi.
-J'ai même pu m'inscrire au cours de conduite !
-Non sérieux ?
-Oui, j'espère le passer bientôt. Je fais des cours de code via une application.
-Je te prête mon petit bijou si je ne sors pas maintenant histoire de ne pas encrasser le moteur. Ma mère n'aura jamais le courage de la conduire.

Je regarde tristesse mon ami pendant qu'un gardien nous sonne l'heure de fin.

-Fait attention à toi Anès...
-Promis."

Une larme coule sur ma joue quand il me montre son dos pour partir. Il est mon seul vrai ami... J'espère que les gâteaux autorisés en prison que je lui est pris lui feront plaisir.

Je prends le bus, le moral dans les chaussettes comme la plus part des gens qui montent depuis cette abri de bus précis. Dieu ne sait il pas qu'il est un homme bon ? Je lève les yeux, encore une raison de plus pour ne pas croire à la divité. Je descends après trente minutes pour aller chercher ma fille.

"-Elle a était sage comme un ange.
-Encore merci Père Tony. Je ne sais pas comment je ferai sans vous. Vous mette d'une épaule si précieuse.
-Pour me remercier tu pourrais venir à la messe dimanche matin ?
-Et apporter de mauvaises ondes pendant votre messe ? Je préfère vous évitez ça.

Il me sourit, hochant la tête me montrent qu'il a comprit que je ne veux pas croiser mes parents à l'église. Et apporter un éventuel conflit.

-Quand pense tu baptisé Cléo ?
-Je n'ai pas de marraine et celui que je pensais être le bon comme parrain est musulman donc c'est une situation délicate.
-Meme si tout le monde est le bien venu dans la maison de Dieu ça va poser problème pour les textes sacrés effectivement.
-Je lui laisserai le choix quand elle grandira. Ne vous inquiétez pas elle ira au catéchisme comme moi tous les samedis.

Il m'envoie un sourire fière.

-Il y en a aussi le mercredi maintenant.
-On verra ce qu'elle décidera.
-Très bien mon enfant, je ne peux aller à l'encontre de ce que tu désir. Pense à m'envoyer un message pour ton entretien de demain.
-Oui bien sûr. En revoir mon Père."

Il m'adresse un sourire avant que je ne quitte son logement adjacent l'église. Je décide de rentrer à pied pour remettre mes idées en ordre avant de rejoindre mon patron. Il m'a bien fait comprendre qu'il voulait plus de "moments tendres". La question est : est ce que je suis d'accord avec ça ? Oui bien sûr c'est juste ... Magique ! Mais est ce que j'ai envie de prendre le risque de m'attacher à lui ? De le faire encore plus rentrer dans la vie ? C'est un jeu dangereux et je hais ce genre de jeu, j'en est peur. Il m'attire c'est véridique, son physique est incroyable. Moi qui disait toujours préféré les hommes avec du ventre, les "nounours". Samuel est musclé pas beaucoup mais ce qu'il faut pour le voir, son visage sculpté est magnifique. Ses yeux menthe à l'eau qui me donne envie de plonger dedans la tête la première et sens maillot. Son sourire éclatant me fait fondre. Son visage est imberbe et ses cheveux coupés court comme Simone Susinna. Il possède un tatouage sur sa main, l'AS de coeur avec le visage de sa mère. Je crois que je pourrais passer des heures à le décrire et c'est ça qui me fait peur.

Je soupire et passe la porte de la porte du duplex qui est déjà déverrouillée. Il est déjà rentré me mettant encore plus la pression.
Je pose le cosy au sol ayant déjà ranger la structure de la poussette à la cave. Je me déchausse, range mes chaussures et range le cosy une fois Cléo dans mes bras. Un cri de stupeur sort de ma bouche quand je pose mon regard sur la personne qui est en train de m'observer depuis que je suis rentré.
Elle me sourit curieusement. La dame qui tatouée sur la peau de son fils. Je l'ai aperçu au mariage de sa fille, heureusement me direz vous.

"-Bonjour.

Je me racle la gorge et lui rend la politesse. Je suis mal à l'aise, je ne sais pas quoi lui dire. Je lui propose un café qu'elle accepte.

-Je ne sais pas à quelle heure rentre votre fils. Je lui dis en posant le café devant elle.
-J'étais simplement venu lui déposer des repas mais j'ai vu que le frigo est pleins. C'est bien la première fois que je vois ça. Je ne savais pas qu'il avait une petite amie qui sait faire la cuisine.
-Je... Nous ne sommes pas ensemble. Il m'héberge et en échange je fais le ménage et la nourriture.

Son sourire rempli de malice ne l'a quitte pas. Elle ziote souvent Cléo qui crit de joie dans sa direction comme avec son fils. Cette famille a le don d'ensorceler ma fille.

-Elle a quel âge ?
-Elle va avoir six mois.
-Elle a l'air bien dégourdie.
-Le pédiatre dit qu'elle grandit et évolue bien, c'est tout ce qui m'importe.
-Ou est le papa si je peux me permettre ?
-Pas de papa.

Elle hoche la tête le nez dans son café.

-Est ce que ça te dérange si je la porte ? Ça fait si longtemps que je n'ai pas tenu de bébé. A mon désespoir ma fille n'en veux pas toute suite et part voyager à travers le monde.

J'hésite un instant mais j'accepte devant ses yeux brillent. Pourquoi ma mère ne peux pas regarder sa petite fille comme ça...

-Oh bonjour toi. Parle la femme en attrapent Cléo.

Cette dernière lui sourit essayant d'attraper son visage.

-Oh elle est vraiment trop mignonne...

La mère de Samuel fait la moue et c'est à ce moment là qu'il décide de rentrer. Il se pétrifie littéralement devant nous, fixe sa mère qui tient le bébé dans ses bras. C'est pas le genre de regard prit la main dans le sac, que son secret est éclaté. C'est limite un regard brisé. Je suis sûr qu'il ce dit qu'il ne pourra jamais avoir ça en vrai comme moi. Je comprends tellement ce qu'il récent. Ne jamais voir son parent avec son propre enfant dans les bras. L'amour d'une grand-mère. Une vie de famille. Cléo crie en direction du brun qui sort de sa trance secouent légèrement la tête et referme la porte derrière lui.

-Mais tu es la chanteuse ! Je savais que je t'avais vue quelque part ! S'écrit la femme."

Moment tendreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant