Je retiens mes larmes et mes bruits de sanglots pour ne pas attirer les regards sur la personne. Comment s'est passible ? C'est arrivé bien trop vite. Je souffle regardant les autres parents. Certaines sont dans le même état que moi. Pourquoi les femmes sont les plus sensibles à ce genre d'évènement ?"-Maman !"
Ma petite fille m'appelle assise studieusement sur la petite chaise devant un petit bureau. Samuel me lance son plus beau sourire fière de la petite fille de trois ans qu'il considère comme sa propre fille et qui le seras officiellement dans quelques semaines. Je m'approche d'eux. Je déteste cette journée. Cléo fait sa première rentrée scolaire. Je la serre si fort dans mes bras. Je veux la ramener à la maison. Je veux mon tout petit bébé.
"-Il va falloir qu'on y aille. Ce moque l'homme que j'aime.
-Je suis grande maman ! Mais tu viens me chercher pour manger.
-Oh oui mon cœur. Je serai là première devant la grille."Je l'embrasse une dernière fois, préviens la maîtresse une nouvelle fois de m'appeler s'il y a un problème. Je viendrais la chercher.
Je souffle une fois dehors. Je ne pensais pas que ça serait si dur. Je me sens si triste et si ridicule en même temps.
J'envoie une photo à Père Tony de sa petite fille en classe, à sa nounou, à Jessie et à mes parents aussi par réflexe. C'est une étape importe dans sa vie. Je l'imprimerai pour Anès."-Tu crois que c'est elle qui pleure ? Je demande inquiète.
-Je suis sûr qu'elle fait déjà sa petite chef. Et qu'elle sait pleins d'amis. Ne t'inquiètes pas Cléo va très bien s'intégrer. Elle a un caractère de feu, elle ne se laissera pas marcher sur les pieds.Je hoche la tête et me faufile dans ses bras. Sa bouche embrasse le haut de mon crâne. J'aime quand il fait ça.
-Tu veux aller te reposer à la maison ?
-Non, je vais aller bosser. Mon boss me paye quand même."On rigole avant de prendre la route au Cordel. Je suis officiellement l'assistante comptable et passerai comptable quand Marc partira en retraite dans cinq ans. Ma vie à tellement changé en à peine trois années.
La matinée passe vite, je récupère mon bébé qui finalement boude car elle voulait manger à la cantine. Ce fiche telle de piétine mon coeur ainsi ? Alors que je l'amène manger en tête à tête dans son fastfood préféré. Cléo fini par me raconter sa mâtiné en globalité. Trop petite pour me l'a raconter en détail malheureusement. Père Tony téléphone en visio pour la félicité. Le rôle de grand père lui va à merveille. Il a trouvé sa place si naturellement avec elle. Il est heureux d'être prête mais je trouve ça injuste de se priver de créer sa propre famille même si celon lui l'amour du seigneur lui suffit largement.
La journée passe vite aussi. Cléo à était dur a réveillé à la sieste comme je m'en doutais. C'est une marmotte. Mais elle est une pipelette aussi. Je récupère le courrier en rient alors qu'elle saute partout. Elle devrait ce coucher de bon heure ce soir au moins. Je pose le courrier ainsi que les pubs sur la table pour préparer son goûter. Une grosse lettre attire mon intention, elle vient du laboratoire. Je reste figé dessus. Sa mère voulait qu'il fasse des testes pour être sûr qu'il n'avait pas le même cancer que son paternel. Après le combat gagné par son père, sa mère est devenu parano à ce sujet. Elle a vu son mari passer par toutes les étapes. Il a même voulu abandonner. Mais apparemment sa femme lui a mit une sacré gifle qui lui a remis les idées en places. Mais pourquoi l'enveloppe est aussi épaisse ? Si elle l'ai, il y a forcément un problème... Et si il était lui aussi malade ?
Samuel rentre deux heures plus tard dans son costume trois pièces. Qu'est ce qu'il est beau et sexy. Je suis assise sur le sol avec Cléo en train de jouer. Elle lui saute dans les bras l'appelant "papa" réchauffant comme toujours mon cœur. Il m'embrasse en lui demandant de lui raconter sa journée mais elle se perd dans son récit. Son regard me trouve et il devine toute suite que je suis tracassé mais ne me questionne pas toute suite pour ne pas couper la petite brune qui saute une nouvelle fois partout. Il rigole en se dirigeant vers la cuisine lui disant qu'il l'écoute mais qu'il va se faire un café. Son regard tombe de suite sur la lettre et me jette un coup d'œil furtif. Il s'essuit les mains sur son pantalon me montrant malgré lui son angoisse. J'ai envie de pleurer, c'est sur il est malade ! C'est pour ça qu'il à l'air tracassé depuis quelques jours. Cléo retourne à ses jouets pendant que son père adoptif ouvre le courrier. Je remarque que ses doigts tremblent et que ses yeux ne savent pas où s'arrêter sur le document pour commencer la lecture. Je me remets sur mes pieds et avance jusqu'à lui pour lire derrière son épaule "Spermogramme". Mon cœur loupe un battement et j'ai envie de pleurer. On en as pourtant plus jamais reparler depuis son aveu quelques années avant.
"-Sam...
-Ils sont toujours aussi faignants. Grogne t'il dans un chuchotant qui me brisé le coeur.
-Tu ne m'avais pas parlé de ça...Il soupire pose les documents pour ensuite me faire face. Je tombe nez à nez avec son regard démoralisée. D'instinct je passe mes bras derrière son dos, ma tête sur son pectoral pour le serrer fort dans mes bras. Le brun me rend mon accolade, embrasse le haut de mon crâne comme il le fait toujours.
-C'est pour ça la photo que tu m'as demandé la semaine dernière à même pas 8h du matin ? Je demande pour allégé l'atmosphère.
-Oui. Il ricane. Mais à la place j'ai eu le droit à un majeur levé. Mais ça m'allait aussi.Je ricane doucement aussi.
-Tu veux un enfant Samuel ?
Sa main remonte dans mes cheveux pour les caresser. Je plonge mon regard dans le sien.
-Si tu savais à quel point j'en crève d'envie...
Sa voix se brise avant qu'il ne prenne mon visage en coupe. Et je ne sais pas quoi lui répondre. Je m'étais fais à l'idée que Cléo serait notre seule et unique enfant. Jamais je ne lui aurais forcé la main pour quoi que ce soit. Son corps, ces choix.
-Je ne sais pas pourquoi, j'espérai vraiment qu'ils seraient moins faignants mais ça fait trois ans qu'on fais l'amour et... Rien.
-Ce n'est pas de ta faute, la vie est faite ainsi. Je ne veux pas que tu te sente coupable. C'est arrive à toi et a des millions de gens.Il me lance un sourire scrisper.
-Qu'est ce que tu veux faire Samuel ?
-Il y a trois protocoles dans cette enveloppe. Avec des risques que j'encours.
-C'est ton choix.
-Voudrais-tu un enfant avec moi Rose ?"J'ai envie de pleurer. Je renifle. Je pleure déjà enfaite. Et hoche la tête positivement plusieurs fois. Je vois flou à cause de l'eau qui s'accumulent devant mes yeux. Je crois que je n'ai jamais aimé quelqu'un comme j'aime Samuel. Sa bouche entrechoque la mienne et j'entends ma petite tête brune grogner "beurk" qui nous fais rigoler.
![](https://img.wattpad.com/cover/348241436-288-k196488.jpg)
VOUS LISEZ
Moment tendre
RomantizmLe comble pour une famille chrétienne, c'est que leur fille est un enfant hors mariage. A ça s'ajoute que le géniteur de l'enfant est parti à la découverte de la grossesse sans vouloir marier leur fille. La mettre à la porte à 5 mois de grossesse ét...