Moment tendre

Chapitre 11

Après la tété je pose Cléo sur le dos confortablement sur son tapis d'éveil. Mon logeur rentre bientôt. La maison est propre et mon sauter de veau est prêt. Il est parti trois jours pour les qualifications d'un grand tournoi de poker. A ce que j'ai compris il voudrait se qualifier pour le World of Poker qui à lieu à Las Vegas mais en plus d'être qualifié il doit payer son siège. Ce que je trouve ridicule vu que tu dois te qualifier...

J'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Son visage à l'air serein, je le regarde fermer la porte, enlève ses chaussures pour les ranger à leur place abandonnant aussi sa valise. Ses yeux bloquent sur ma fille qui joue entouré de jouets d'éveil, voyage un petit moment sur moi puis sur la chaise haute qui traîne dans sa cuisine toute équipé pour revenir sur la petite brune qui gazouille.

"-Desolée, ça doit te faire bizarre de rentrer chez toi et de voir des objets pour bébé.
-C'est étrange, je dois l'admettre.

Ses pieds l'amène jusqu'à Cléo passent en position accroupie. Il a cette manière de la regarder comme si c'était un extraterrestre. Un petit crit sort de sa bouche avant qu'elle ne ce retourne pour lui faire fasse. Mon coeur loupe un battement.

"-Je... Elle vient de ce retourner ! J'explose de joie en m'avancent vers eux. Tu as vu ça ?!

Ses yeux me sourient en haussent la tête. Je me mets sur mes genoux, les fesses sur les talons. Alors que je félicite ma fille en tapent dans mes mains.

-Pourquoi cela te rend si heureuse ? C'est dans l'ordre des choses.
-Tu verra quand tu auras un enfant. Toutes les étapes qu'ils franchiront te rendons fière.
-Ouais. Bon je vais prendre une douche. Me prévient il froidement."

Je le suis du regard ne comprenant pas son changement si soudain d'humeur. Je ne comprends pas ce que j'ai dis de mal.

...

"-Est ce que je peux ?

Je sursaute n'ayant pas entendu mon patron arrivé. Je l'interroge du regard et il me montre du menton Cléo en train de manger. J'opine et lui laisse ma place devant elle.

-Je voulais te dire que je ne sais pas ce que tu as préparé à manger mais c'est sent vraiment très bon. Me dit-il en donnant à manger à la petite tête brune.

Ses gestes sont hésitant alors que comme à son habitude Cléo bouge dans tous les sens quand elle le voit, les yeux émerveillés.

-Et ça à l'air bon apparemment. Elle ce régale. C'est du sauté de veau avec du riz-carotte. Ce n'est pas bien compliqué à faire.
-Elle mange comme nous ? Il demande étonné.
-Oui, elle ne va pas manger des croquettes.
-Je ne peux pas avoir d'enfant.

Ça révélation stoppe ma moquerie

-Desolée.
-Tu ne pouvais pas savoir.
-C'est pour ça cette attitude avec Cléo ? Tu t'auto-protège de ce que tu ne peux pas avoir ?
-On peut dire ça. J'ai vraiment une chance minimum pour avoir un enfant voir quasiment inexistante. Il faudrait que j'essaie des traitements et ça peux duré des années. Je n'ai pas envie d'infliger ça à mon corps et même pour ma santé mentale.
-Beaucoup de femme ne veulent pas d'enfant.

Il rigole jaune et je comprends que j'ai touché une corde sensible. Je ne rajoute rien et lui tend une petite compote que j'ai fais cette après midi.

-On ne mange pas avant ?
-C'est pour Cléo.

Je rigole à gorge déployée alors qu'il fait la moue. Je le regard mettre la cuillère dans sa bouche pour enlever le reste de nourriture. Je divague trouvent cela affreusement sexy. Il l'essuie ensuite sur le bavoir pour lui donner son dessert. Pourquoi la chaleur dans mon bas ventre ne redescend pas ? J'en est la gorge sèche. J'avale cul sec un verre d'eau et décide de mettre la table tout en leur jetant des coups d'oeil. Je peux percevoir de la tristesse quand il l'a regarde manger toute en secouent tous ces petits membres. Vouloir un enfant sans pouvoir un jour en avoir.

"Allez vient là, la chose. Lui chuchote t'il en la debarbouillent à l'aide de son bavoir."

Ses doigts la détachent avant de la porter à l'aide d'un bras. Elle lui touche le visage à l'aide de ses petites mains avant de poser sa tête dans le creux de son coup. Maintenant c'est à mon tour de les regarder tristement. Pourquoi ce lâche n'a pas agit comme ça avec elle ? Pourquoi l'a t'il privé d'un père ? Je soupire doucement et serre nos assiettes.

"-Elle dort. Je le préviens alors qu'il s'assoit. C'est la première fois qu'elle s'endort sans la tété alors que je suis là.
-Tu as peut-être des seins mais j'ai des muscles. Sourit il en me faisait un clin d'œil.

Il commence à manger sans aucun difficulté la gardent contre lui. Est ce qu'il le prendrait mal si je l'ai prenais en photo ? J'ai envie de pleurer tellement que c'est beau.

-Alors as tu gagné ta place ?
-J'ai finis quatrième donc oui.
-Oh c'est génial ! La compétition à lieu quand ?
-En mai, toute une semaine de poker !

Son grand sourire étire le mien. Il est vraiment passionné par ce qu'il fait. 

-J'ai perdu avec un full !
-Un quoi ?
-Un full c'est trois cartes d'un même rang combinées à deux autres d'un même rang.

Je plisse les yeux. Je n'ai absolument rien compris.

-J'avais trois rois et deux quatre.
-Et c'est bien ?
-Mais c'est plus que bien !
-Ah.
-Sauf que l'autre con avait un carré et une paire d'As !
-Et ça c'est mieux ?
- Il a eu le cul bordé de nouilles sur ce coup là. J'ai fais tapis et évidemment j'ai perdu.
-Quatrieme sur combien ?
-On était une centaine je crois sur ce petit tournoi. C'est vachement bon ton truc ! Tu peux m'en remettre s'il te plaît.

Je lui sourit contente que ça lui plaise et lui resserre une part.

-Et à Vegas vous serez combien ?
-850 sur une semaine de jeux.
-Sa fait combien partis ?
-Il n'y a pas de nombre défini, c'est jusqu'à qu'il n'en reste plus que quatre autour d'une table. La partie final.
-Donc j'imagine que le niveau est haut.
-Très haut, c'est la première année que je participe alors que je joue au poker professionnel depuis mes 17 ans. Il m'a fallu 9 ans pour entrer dans ce cercle.

Il a donc 26 ans.

-C'est que tu ne dois pas être aussi bon que ça. Je le taquine.
-Certain joue plus de 30 ans au poker avant d'accéder à un siège. Et encore il faut pouvoir ce le payer.
-Je trouve ça stupide quand même de devoir payer une place pour laquelle tu te qualifie. J'espère que c'est pas plus de cent euros quand même.

Il pouffe.

-Cent euro ? C'est trop chère tu penses ?
-Tu dois déjà payé le voyage, l'hôtel et tout ça.
-Il y a mes sponsors pour le logement et le voyage. Et en général la nourriture est compté en tout inclus avec l'hôtel.
-Ah ça va alors.
-Alors devienne le prix de la place ?
-Deux cent cinquante.
-Tu peux en rajouter un peu.
-Trois cents ?!

Il pouffe encore une fois et je pars chercher le grillé aux pommes réalisées ce matin. Il louche dessus ce lèchent les babines.

-Dix milles.

Je le regard les yeux grands ouverts, il hoche la tête plusieurs fois. Il me prend le plat que je met apparemment trop de temps à lui apporter.

-Pour dix milles balles je veux bien faire la chaise !

Ses yeux se mettent à brillent en coupent le gâteau, un sourire narquois aux lèvres. Je rougis instantanément. C'est mon esprit qui pense qu'il la prit a connotation sexuelle ou c'est la libido qui revient ?

-C'est le tournoi le plus cher.
-Et bon heureusement. C'est pour gagner combien ?
-Le titre de meilleur joueur au monde.
--Et en argent ?
-Je ne vous pensais pas avide d'argent madame Fex !
-J'ai des couches à payé ! Je me défend en lèvent les mains ce qui le fait sourire.

Il me tend une part de grillé avant de croquer dans la sienne. Il gémit.

-Violonsite, chanteur, cuisiere, pâtissière. Qu'est ce que tu ne sais pas faire ?
-Garder un mec ?

Il me sourit avant de finir sa part en quelques bouchés.

-Quand tu partira, tu mettras tes plats au congel sinon je risque de pleurer. Ma mère vient de moins en moins. Ses copines lui disent d'arrêter de me materné.
-Et de trouver une femme pour faire a manger ?
-C'est ça. Il rigole. Les riches sont pire que les croyants. Et ses copines ont des filles célibataires donc je suis un morceau de viande, bien frais sans gosse et blindé de tunnes."