Moment tendre

Chapitre 13

"-Ton contrat avec le Cordel se finit bientôt mon enfant ?
-Il me reste 2 soirs.
-Qu'as tu prévu pour la suite ?
-J'ai un entretien téléphonique demain pour un poste de serveuse.
-Tu es sûr qu'il ne veux pas te reprendre ?

Je rougis malgré moi, super devant un prête.

-Non, je ne pense pas ça va faire 12 shows et je détiens le record.  Il ne garde jamais les mêmes chanteuses pour ne pas que ça devienne monotone, trop vu. Mais grâce à ce que j'ai gagné je vais pouvoir me payer le permis et reprendre l'école par correspondance en septembre.
-Que Dieu te protège, Cléo et toi."

Je le remercie encore une fois avant de me diriger vers le métro. Il fait frais ce matin, le mois de mars commence à peine.

"-Bonjour, je suis madame Fex. Je salue le vigile.

Je lui montre ma carte d'identité, il hoche la tête et me fait signe de le suivre. Il toque à une porte avant d'ouvrir et de me laisser seul face à Monsieur Oharo, mon employeur du jour.

-Mademoiselle Fex, un plaisir de vous voir !

Je lui serre la main qu'il me tend, un sourire au visage.

-Je vous en prie prenez place. Avez vous pensé à apporter les contrats que j'avais donnés à Samuel pour vous ?
-Oui, voici votre exemplaire.

Une fois le contrat en main, il vérifie que tout soit bien paragraphé, datés et signés.

-Super ! Je vous garde jusqu'à 15h alors. Tenez je vous donne déjà le salaire. Vous m'excuserez d'avance il ce peux qu'on ne ce vois pas après. Je risque d'être occupé.
-Pas de soucis, je comprends. Merci beaucoup.
-Le DJ a bien reçu la liste de chansons. Je vois votre violon, c'est génial ma femme est amoureuse de cette instrument mais je suis plus doué en affaire quand musique. Je vous accompagne jusqu'à votre cabine.

L'homme termine son monologue et je lui envoie un sourire avant de le suivre.

-Il reste une petite heure. Déclare t'il en regardant sa montre. A toute suite."

Il part à petite foulé cherchant sûrement son téléphone dans sa poche. Je souffle évacuant la pression. Moi qui avez peur de tomber sur un homme d'affaires froid et méprisant. J'ouvre l'enveloppe et m'étrangle avec ma salive.

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De : Rose
A : Samuel

Merci d'avoir négocié pour moi.
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De : Samuel
A : Rose

Ça vaux un bon grillé aux pommes, mademoiselle Fex.
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Je souris comme une idiote et commence à m'habiller.

Une fois vêtue de ma longue robe blanche ouverte sur la cuisse et des manches ouvertes , j'enfile des chaussures dorées. Je ne sais pas pourquoi je suis poussé à mettre une robe que je pense que le brun n'a jamais vue. Je défais mes longues nattes en pensant que je dois réellement couper mes cheveux. Ils m'arrivent au milieu du dos. Avant j'avais toujours un carré aux épaules. J'enfile mes faux cils, merci à Jessie de m'avoir appris à faire ça, un coup de rouge à lèvres et c'est bon.

La morsure du froid m'enlace me faisait frissonner. Le DJ me reluque sans se cacher me faisait baisser la tête rouge pivoine. Je m'installe devant le micro en sortant mon violon. Une femme me fait signe de commencer à jouer. Les invités ne vont pas tarder. Je joue simplement du violon pendant plusieurs minutes les yeux clos profitant de la douce musique qui sort de l'instrument qui fait vibrer mes doigts et mon âme. Mes yeux s'ouvrent automatiquement, maintenant c'est mon cœur et mon bas ventre qui vibrent. Samuel, une coupe de champagne à la main, costume trois pièces derrière une vitre, son regard agrippe le mien. Je ne sais pas si c'est le froid ou lui qui me fait frissonner. Nos échanges en une semaine sont courtois, rien n'a dérapé une deuxième fois malgré l'ambiance lourde quand on se regarde comme à ce moment précis. Mais il y a quelque chose en plus j'ai l'impression. Mes lèvres s'ouvrent, laissent sortir les premières notes. On ne se lâche pas comme une force invisible qui nous attire.

"-,Vous avez vraiment une voix d'ange ! Me complimente une femme d'une quarantaine d'années. Ça vous dérange que je demande vos coordonnées à Michel si j'ai besoin d'une chanteuse ?
-Non pas de soucis. Merci beaucoup."

Elle me sourit une dernière fois, lâche ma main pour partir. Je souffle et part en direct de ma cabine/vestiaire.

"-Je crois que j'ai besoin d'un moment tendre. J'entends souffler à mon oreille.

Une bouche embrasse avec besoin ma nuque toute en ouvrant la porte pour nous enfermer. Samuel me retourne, englobe mon visage de ses mains pour m'embrasser avec ardeur. Je gémis toute en rigolant. Mes doigts défait son pantalon pour qu'il tombe sur ses chevilles avant de jouer avec son érection. Je ne suis pas une experte loin de là mais ses soupirs de bien-être me font mouiller ma culotte . Je sens sa main passer sous ma robe. Encore une culotte de petite fille, je gronde à moi même. Il faut vraiment que je fasse les boutiques. Mais est ce que ce "moment tendre" reviendra ?
J'essaie d'étouffer mes plaintes dans son coup alors qu'il me baise de ses doigts. Mon sous-vêtements glisse avant qu'il ne me retourne contre le mur pour me forcer à me cambrer. Ma robe se retrouve sur mon dos, les fesses à l'air. Je n'ai jamais couché avec quelqu'un dans cette position. Je me sens rougir de gêne. D'une main il claque une de mes fesses et je me trouve étrange d'aimer. J'ai limite envie de remuer les fesses pour qu'il me redonne la fessé. Sa main dirige son sexe contre le mien pour me pénétrer d'un coup. Je me retiens de justesse.

"-J'en rêve depuis une semaine. Me chuchote t'il à l'oreille entre deux coups de reins. Tu m'obsède Rose.

Je gémis rien que d'entendre mon prénom dans ma bouche.

-Depuis la première fois que je t'ai vue, ta voix et ta gueule d'ange. Il grogne.

Mais cette fois il me donne un brutale coup de reins suivie d'autres. Je ne peux retenir mes cris de plaisir qu'il essaie de camoufler dans la paume de sa main et j'ai du mal à garder l'équilibre. Depuis une semaine j'en rêve la nuit en plus d'y penser la journée. Son corps contre le mien, son sexe dansant dans le mien dans une union parfaite. Ses mouvements rapides et forts me font jouir, mes membres me lâchent et heureusement Samuel me retient, me redressent contre lui, la respiration erratique. Plus aucun bruit ne se fait entendre. Je laisse ma tête retomber en arrière sur son épaule et essaie de reprendre ma respiration.

"-Moment tendre, hein.

Il rigole à mon chuchotement. Son abdomen vibre contre mon dos.

-La prochaine fois j'essayerai d'être plus doux.

La prochaine fois ?

Il doit remarquer mon trouble. Il se sépare de moi. Je l'entends remonter son pantalon et je fais de même pour ma culotte. Je sens son sperme glisser contre la cuisse. Je ne l'ai même pas sentie éjaculer tellement que j'étais pris dans un désir insoutenable.

-On en reparle ce soir , ok ?
-Ok."

Il me sourit, remet sa chemise froissé dans son pantalon. Ses yeux pu le sexe.