Moment tendre

Chapitre 23

J'essaie vraiment de rester digne, de faire encore la tête mais j'ai envie de lui sauter au coup et il le sait en vue de son sourire moqueur qu'il garde scotché à son magnifique minois. On vient d'arriver dans une magnifique suite dans un hôtel luxueux de Los Angeles. On y reste pour la nuit avant de reprendre un deuxième vol demain direction tahiti. Je pose Cléo dans le lit prévu pour elle avant de sortir de la chambre. Je sursaute quand je tombe nez à nez avec Samuel à peine la porte fermée. Sa bouche écrase la mienne avec férocité, ses mains déboutonnent mon chemisier avec hâte. Ce dernier tombe au sol et je reprends mes esprits, mes deux mains le font reculer. Il gémit de frustration.

"-Excuse-moi, je vais aller voir si je ne peux pas aller coucher avec un employé.

Il roule des yeux. La bosse dans son pantalon le serre. C'est très rare de le voir en jeans. Il est vraiment sexy dans ce jeans qui lui moule a la perfection ses attributs masculin que j'ai envie de... Stop Rose. Non. Tu n'as envie de rien.

-Tu es libre de faire ce que tu veux.

Je croise les bras et je lève un sourcil. Il ne peut m'empêcher de loucher sur ma poitrine en se lèchant les lèvres.

-Oui, c'est vrai je suis totalement libre.
-Où tu vas ? Il grogne.
-Le taper un employé je t'ai dis.

A peine ai-je posé la main sur la poignet de porte que je me retrouve plaqué contre cette dernière.

-Tu vas voir si tu es libre. Chuchote t'il embrassant mon coup.

Samuel me retourne et me soulève par les cuisses. Mon dos est fermement contre la porte.

-Toute le monde va savoir à quel point tu es libre, Rose."

Je lis une promesse dans ses yeux. Une de ses mains arrache littéralement son string sous ma jupe. Je sens que je vais passer le meilleur quart-d'heure de ma vie. Ma féminité s' humidifie toute seule sans aucun stimuli. Son jeans et son caleçon tombent à ses chevilles. Mon dos glisse légèrement pour que nos sexe soit à la même hauteur. Il vérifie avec deux doigts la moiteur entre mes jambes m'excitant davantage. Il lève un sourcil satisfait avant d'attraper son sexe, de le placer devant ma fente et de me pénétrer d'un coup sous mon hoquet d'extase. Mos dos plaque a plusieurs reprises, je me retiens de gémir trop fort. Ses gémissant à mon oreille me font frissonner de la tête au pied. Si quelqu'un passe dans le couloir, c'est sûr qu'il sait ce qu'on fait. Samuel agrippe mes fesses et me porte jusqu'au canapé, s'asseyant non sans difficulté dessus nous faisant ricaner.

Il me laisse les commandes. Depuis tant de mois de "moment tendre" ça doit être seulement la deuxième fois que ça arrive. En règle générale, il préfère me prendre par l'arrière, j'ai déjà essayé de lui proposer une autre position les joues chauffées par la timidité mais il a toujours refusé sans me donner d'explication.

"-C'est en quel honneur ? Je chuchote en le chevauchant doucement.

Il gémit comme seule réponse.

-Samuel, regarde moi s'il te plaît... Je demande en attrapant son visage des deux mains.

Il ouvre les yeux, les plantes dans les miens. Ses mains rejoignent mes poignets quand je colle mon front au siens. Nos lourdes respirations se croisent pendant mes lents mouvements de reins. Il gemit mon prénom comme s'il se retenait de dire autre chose. Quelque chose passe dans ses yeux avant qu'il ne change d'expression et me retourne. Et comme d'habitude je me retrouve les fesses en l'air. Mais je ressens le terrible besoin de le toucher, de l'embrasser, de le regarder. Je me mets sur le dos à deux doigts de tomber du canapé. Le brun fronce des sourcils et me demande de me retourner.

-Non. Je n'ai pas envie.
-Rose s'il te plaît. Il geind la mine boudeuse. Ne gâche pas tout.
-Pardon ?!

Il semble comprendre avoir fait une bourde. Je me lève, file prendre ma jupe et l'enfile. Je l'entends remonter son jeans