Le soleil se levait, laissant passer un rayon brillant par la fenêtre. Je me levai, heureux d'entendre la voix de Martin provenant du rez-de-chaussée. Je mis mes vieilles pantoufles et courus voir mon ami.
- Bien dormi ? lui demandai-je.
- Oui, je ne me suis jamais autant reposé de ma vie !
- J'imagine que ça change du luxe du palais, mais c'est comme ça que vivent les paysans.
- Peut-être, mais ça ne me dérange pas.
- Bonjour à vous deux, nous salua mon père en entrant dans le salon. Je vois que vous êtes déjà tous les deux réveillé. Tant mieux. La journée qui nous attend va être rude. Ce matin, je vais aller au centre-ville pour acheter de nouvelles affaires à notre invité grâce à ce qu'il nous a emmené. Pendant ce temps, Michael, tu pourras lui montrer comment travailler dans les champs ?
- Bien sûr papa.
- Bien. Et cet après-midi, nous irons tous dans les champs. Le printemps arrive, et c'est le moment où les plantations on le plus besoin de nous, car on plante presque tous en cette belle saison.
Nous nous préparions tous à sortir, en nous habillant chaudement, car, même si le printemps arrivait, il faisait encore froid. Puis mon père parti au village. Je sortis dans les champs, attendant Martin, qui prenait le temps d'observer le paysage.
- Ça change des immeubles de Paris, commenta celui-ci, impressionné.
- Déjà, je vais te montrer nos terres. Il ne faut pas aller chez les voisins, mon père ne veut pas avoir de problèmes avec eux, puis je vais te montrer comment planter les graines, et comment faire en sorte que les oiseaux ne les mangent pas.
- Il ne suffit pas de mettre un épouvantail ?
- Oui, mais d'une manière bien particulière. Viens, je vais te montrer.
Je rentrais dans la maison pour prendre l'épouvantail qui était resté dans le grenier pendant tout l'hiver. Je le sortis et le posai sur une pierre lisse qui servait de marque pour indiquer où nous devions le poser.
- C'est ici que nous le déposions chaque année, expliquai-je. De cette manière, le vent pourra le faire tanguer aux moindres rafales sans pour autant le faire tomber, car son socle est arrondi, et les oiseaux ne viendront jamais nous embêter.
- Ce n'est pas bête, comprit Martin.
- Viens, j'ai encore deux ou trois trucs importants à te montrer.
La vieille pendule du salon indiquait qu'il était neuf heures trente-cinq.
- On a encore un peu de temps avant que mon père ne rentre, informais-je Martin.
- Tu penses que tu as le temps de me montrer ton passage dans les tunnels ? demanda celui-ci.
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Les quatre éléments
ParanormalMichael, Christine, Martin et Juliette ne vivent pas dans la même époque, mais ils ont un destin commun à accomplir... Ils doivent sauver le monde, que ce soit du passé ou du futur, car absolument tout sera impacté si l'esprit des ténèbres réussi à...