Geto était dans ton salon, en train de discuter avec tes parents. C'était dimanche après-midi et tu lui as demandé de t'emmener chez les Fushiguro. Tu ne voulais pas contacter Mr. Fushiguro après les événements de la nuit dernière. Tout serait trop gênant.
Tes sacs étaient faits, et près de la porte d'entrée. Tu passais encore quelques minutes avec tes parents avant de sortir puisque tu ne les reverrais pas avant un mois. Ta mère était occupée à terminer une commande de gâteaux, tandis que ton père s'asseyait sur le fauteuil et parlait avec Geto.
Geto était le voisin de ton enfance, et tes parents l'adoraient. Ils le considéraient comme un fils. Tu étais assise à côté de lui pendant que ton père racontait une vieille histoire de ton enfance. Une histoire qu'il aimait raconter à tout le monde, mais surtout à Geto puisqu'il était impliqué dans l'histoire. Tu roulais des yeux car c'était la cinquantième fois qu'il racontait cette histoire.
La sonnette de la porte d'entrée retentit, ce dont tu te réjouis car tu n'auras pas à t'asseoir et à écouter les mêmes vieilles histoires. Tu te lèves et ouvre la porte d'entrée. Tes sourcils se haussèrent en regardant l'homme. Il portait l'une de ses tenues habituelles, une chemise blanche boutonnée dont les deux premiers boutons étaient défaits, et un pantalon noir.
- Monsieur Fushiguro, que faites-vous ici ? tu as demandé.
Il était là pour te récupérer, tu n'étais pas bête, mais tu n'avais pas demandé à ce qu'il le fasse. La dernière chose que tu voulais, c'était de te retrouver coincée dans une voiture avec lui.
- Je suis venu te chercher, il a répondu.
Tu soupirais et tu t'apprêtais à lui dire de rentrer chez lui puisque Geto était déjà là pour ça.
- Qui est à la porte, chérie ? a appelé ta mère, ce qui t'a énervé.
Tu as regardé Mr. Fushiguro, et au moment où tu allais lui dire personne, Geto est arrivé à tes côtés.
- Son patron ! il t'a répondu en criant.
Tu voulais le frapper à ce moment-là, mais il aurait su qu'il y avait quelque chose de louche. Tu as gardé pour toi les événements de la nuit dernière, sachant que tout le monde, y compris tes parents, commencerait à te presser de quitter ton travail. Ils avaient besoin d'argent, alors tu n'allais pas démissionner comme ça.
- C'est bon, Monsieur, je peux l'emmener là-bas, dit Geto à l'homme, qui fronça les sourcils.
Monsieur Fushiguro avait fait des pieds et des mains pour être là afin qu'il ne parte pas si facilement.
- Ne t'inquiète pas pour ça, petit. Je suis déjà là et comme nous retournons tous les deux au même endroit, il vaut mieux que je la prenne tout simplement, expliqua-t-il à Geto.
Cela lui paraissait logique et il n'allait pas s'y opposer. Geto est retourné sur le canapé pour continuer à parler avec ton père. Tu as roulé des yeux et tu es retourné à l'intérieur pour serrer tes parents dans tes bras avant de prendre tes sacs et de sortir pour te rendre à la voiture de Mr. Fushiguro.
Il a déverrouillé les portes et tu as mis tes sacs sur la banquette arrière avant de t'asseoir du côté passager. Il prenait tout son temps pour se rendre du côté conducteur, ce qui ne faisait que t'irriter davantage. Tu fis en sorte de regarder ton téléphone pendant tout ce temps pour qu'il n'ose pas essayer de faire la conversation lorsqu'il entrerait dans la voiture.
Une fois qu'il s'est installé côté conducteur, il n'a pas pu épargner un regard dans ta direction. Il s'est contenté d'allumer la voiture et de commencer à rouler. Pas un seul mot n'est sorti de ta bouche puisqu'il n'y avait pas grand-chose à dire. En fait, il y avait beaucoup de choses à dire, mais tu ne voulais pas en parler. Il avait dépassé les bornes hier, et il pouvait sentir que tu étais extrêmement mal à l'aise. Tu n'aimais pas sa femme, mais elle n'avait rien fait de mal pour que tu la détestes, c'est pourquoi il pensait que tu l'avais arrêté.
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𝐀 𝐏𝐞𝐚𝐫𝐥 [𝘛𝘰𝘫𝘪 𝘍𝘶𝘴𝘩𝘪𝘨𝘶𝘳𝘰]
أدب الهواة[𝘛𝘦𝘳𝘮𝘪𝘯𝘦́] [𝘛𝘰𝘫𝘪 𝘍𝘶𝘴𝘩𝘪𝘨𝘶𝘳𝘰 𝘹 𝘧!𝘙𝘦𝘢𝘥𝘦𝘳] ↳ Les Fushiguro avaient besoin d'une nounou, et le salaire était trop intéressant pour ne pas postuler, d'autant plus que ta famille avait besoin d'une aide financière. Tu étais la n...