Chapitre 2 : Divorcer ?

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POV : ILARIA

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POV : ILARIA

J'ai du mal à ouvrir les yeux, je sens une légère douleur sur mon visage, mais aussi sur ma tête. Quelques scènes me reviennent telle une fusée. Je me revois assis sur cette chaise et le visage de cet homme, que je n'oublierai jamais... ! Il n'a rien de bon en lui, son cœur est rempli d'une noirceur, ce sont des petites analyses qui m'ont amené dans ce raisonnement. Je ressens ses coups, je retends ses cris et ses ris, je revois sa cruauté... Je me suis sentie comme une fourmi, qu'on écrasait sans cesse. Ensuite, après les coups, je revois le feu... La fumée était tellement puissante que je n'arrivai plus à me tenir debout. Puis c'est le trou noir...

En ce moment, je vois un peu de lumière et je tente d'ouvrir les yeux. C'est une pièce complètement différente d'où j'étais la dernière fois. Elle est plus lumineuse, plus chaleureuse. Le plus important ce que je me sens enfin en sécurité. Mes yeux s'ouvrent finalement au début, tout est flou et au bout de quelques secondes, je peux y voir plus clair.

La première chose que je vois, c'est le plafond. Puis je sens une présence, je tourne ma tête... Vito est assis lui aussi en train de me fixer. C'est au bout de quelques secondes qu'il se réveille, tout en se précipitant vers moi.

— Tu t'es enfin réveillé !

— Où suis-je ? Ai-je dit en raclant ma gorge. Ma voix est si faible qu'il me faudra un certain temps pour reprendre la parole correctement.

— Tu es à l'hôpital. En sécurité.

J'ai hoché la tête et je n'ai pas pu m'empêcher de sourire. J'ai du mal à comprendre pourquoi. C'est peut-être parce que je me sens enfin en sécurité, ou peut-être est-ce à cause de sa présence... Quand je l'ai vu se lever et s'approcher de moi, les paroles qu'il a prononcées sur le bateau me reviennent en mémoire. Je ne sais pas si c'est simplement un rêve ou bien que j'ai tout inventé. Je le regarde en attendant ce qu'il va me dire. Je ne crois pas qu'il soit un lâche, depuis quelque temps, il a su me montrer qu'il n'a pas peur de parler sur son ressenti, ses émotions. Après tout, c'est lui qui a pris l'initiative sur notre relation et qu'il a décidé de passer ce cap.

Dans ma tête, c'est un tourbillon d'émotions. Je me pose un tas de questions, je tente de le déchiffrer. Je dois être sûre à cent pour cent que je n'ai pas rêvé, et que tout ce que j'ai entendu ça venait de lui, il a toujours été sincère avec moi. Il ne dit rien, il se contente de m'observer, je fais de même. Cependant, quelque chose à l'intérieur de moi commence à me perturber. Un souvenir ou dirai-je plutôt un cauchemar... Je vois Luca allongé à quelques mètres plus loin. Il faut que je lui parle, je dois savoir si Luca va bien et cet instant j'ai comme une boule au ventre, j'ai très peur d'entendre sa réponse. Vito, se lève et je remarque que son visage est devenu très blanc, je note également une forte présence de sueur.

— Tout va bien ?

Il ne répond pas à part par un grognement, il se retourne et pose sa main contre le mur. Je tente moi aussi de me réveiller, mais c'est vraiment compliqué.

VITO COLUCCI - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant