Chapitre 27 : Premier Mensonge

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POV : LUCA

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POV : LUCA

Les secondes qui suivent sont marquées par un silence assourdissant, interrompu seulement par une respiration saccadée. Je plisse les yeux et répète mes mots.

— Alors, Hugo, tu as les toiles ?

Encore un silence. Je me vois obligé de me lever. — Hugo, fait pas chi... Mais on me coupe. Ma colère ne fait que grandir. Surtout en étendant cette voix... !

— Je savais que tu allais encore faire des tiennes... Il rit sèchement, puis ajoute. — Il te reste une demi-heure pour ton rendez-vous. Sois un gentleman et sois en avance pour accueillir Elena.

Je reste sidéré depuis que mon père a raccroché. Cela fait plusieurs minutes que j'entends le bip signifiant la fin de notre appel. Je jette le téléphone contre le mur, ce qui me permet de diminuer ma colère pendant quelques secondes. Je viens de perdre ma seule chance de mettre fin à toute cette mascarade. Maintenant, je suis dans l'obligation de me rendre à ce putain de rendez-vous.

Quand j'arrive dans le parking, je vois Javier qui m'attend, son dos appuyé contre la voiture, fixant son portable. J'accélère le pas et il lève la tête. Rapidement, il range le téléphone et me fixe jusqu'à ce que je m'arrête devant lui.

— Donc, mon père t'a mis comme mission d'être ma nounou...

Il lève les yeux au ciel, puis m'ouvre la portière et fait un signe de la tête. — Il m'a seulement chargé de veiller à ce que tu arrives bien en sécurité à ton rendez-vous, dit-il. Son humeur ne m'échappe pas. Il aurait pu me faire sourire, mais malheureusement, je ne suis pas d'humeur.

Je m'installe dans la voiture et laisse Javier mettre la radio. Au moins, avec ce bruit sonore, nous ne serons pas obligés de discuter. Les premières notes de musique emplissent l'habitacle, créant une barrière entre nous. La voiture s'ébranle doucement, et je m'enfonce dans mon siège, essayant de calmer mes pensées. Je commence à perdre espoir, je ne sais plus comment faire pour détruire cet arrangement... C'est trop tôt pour que ce fichu mariage soit divulgué, et si jamais Dayna est au courant, elle risque d'être encore plus abattue. En plus, connaissant mon père, c'est certain qu'il contactera les médias...

Je lève la tête lorsque je sens un regard. Javier jette un coup d'œil dans le rétroviseur, puis coupe le moteur.

— Nous sommes arrivés.

Je lâche un long soupir et détache ma ceinture. Avant de sortir, j'entends Javier ouvrir sa porte, et je suis obligé de plisser la bouche. Il m'ouvre la portière arrière. Mes yeux s'arrêtent alors sur les dizaines d'hommes de mon père. Je lève un sourcil en direction de Javier.

— Vous avez peur que je m'échappe ?

— Simple précaution, répond-il avec un sourire. Puis il ajoute, — Allez, on y va, je t'accompagne.

VITO COLUCCI - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant