Chapitre 32 : Accident

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POV : Dayna

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POV : Dayna

Je range soigneusement les dernières affaires dans ma valise avant de la refermer. Sans perdre de temps, je me dirige vers la cour. Après un dernier salut adressé à mes parents, je monte rapidement dans la voiture. Je sors la carte d'invitation et un sourire se dessine aussitôt.

Et encore une fois, pour la dixième je la relis... !

Chère Dayna,

Nous avons le plaisir de vous inviter à l'avant-première des œuvres inédites de Bernardo Lores.

L'événement aura lieu le 17 janvier au Musée d'Honolulu, Hawaï.

Votre présence nous honorerait.

Cordialement,

Je la regarde encore une fois, puis je la glisse dans mon sac. Après dix minutes, je me retrouve enfin à l'aéroport de Chicago. Avec ma valise, je me dirige vers le hall et commence à chercher William. Avant même de faire un autre mouvement, mon téléphone se met à sonner.

— Oui, allô, tu es où ? Je viens d'arriver...

— Je suis désolé, Dayna, me coupe-t-il. Il laisse échapper un long soupir avant de poursuivre. — Je ne pourrai pas venir avec toi. J'ai eu un problème de dernière minute avec un fournisseur, et je suis obligé d'annuler.

— Ne t'en fais pas, je comprends, le rassuré-je.

— Je te promets que je vais tout faire pour régler ça et te rejoindre.

— Très bien, dis-je en souriant, avant de raccrocher.

Je me détache après une demi-heure de vol. Je sors mon carnet de dessin et termine mon dernier croquis. Cela fait des mois que je suis dessus, après une éternité je reprends enfin goût à dessiner de nouveau.

Après huit heures dans les airs, me voilà enfin arrivée à l'hôtel. Je récupère ma carte et me dirige rapidement vers ma chambre. Une fois entrée, la première chose que je fais, c'est de retirer les talons, ensuite les lunettes de soleil. Au loin, je contemple un ciel clair sous un soleil ardent. En voyant la plage, la seule chose que je veux faire est d'enfiler mon maillot et de me lancer dans l'eau. Je prends ma valise et me dirige vers les armoires. Je suis obligée de m'arrêter dans mon élan...

Du coin de l'œil, j'aperçois une silhouette assise sur un des canapés.

Son regard bleu me fixe instantanément.

Je plisse les yeux rapidement et murmuré-je. — Luca...

Trois secondes plus tard, un large sourire se dessine sur son visage. Il dépose son ordinateur sur la table et se redresse. Dès qu'il fait deux pas, je l'arrête net d'un signe de la main. Il s'arrête un moment hésitant, puis se dirige de nouveau vers moi. Nos regards se croisent à nouveau, et pendant un moment, nous restons immobiles. Finalement, il lève un sourcil et m'enlace, ses mains se posant derrière mon dos. Je n'agis pas, laissant mes bras pendre le long de mon corps. Je sens sa respiration et un doux baiser sur mon front. C'est à ce moment précis que je fais un pas en arrière. Croisant les bras et levant un sourcil, je dis d'un ton froid.

VITO COLUCCI - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant