Chapitre 34 : Aimer, c'est aussi laisser partir

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 POV : VITO

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POV : VITO

Lentement, mes paupières s'ouvrent, et aussitôt, une douleur aiguë me traverse le crâne, comme un coup violent. Je referme les yeux en grognant, essayant de maîtriser cette sensation insupportable. Cette douleur... C'est du déjà vécu. Comme après une longue nuit d'excès et de débauche. Les mêmes réveils d'il y a quelques années. Mais cette fois, quelque chose cloche, au-delà de la douleur. Mon esprit est lourd, embrouillé, et les souvenirs refusent de se remettre en place... Rien ne me revient de la veille.

Combien de temps suis-je resté inconscient ? Aucune idée. La neige couvre le paysage et je suis obligé de regarder l'horloge pour connaître l'heure... Il est plus de treize heures... Je me pince la bouche... Tout est trop bizarre.

Le silence de l'appartement est assourdissant. Pas un bruit. Rien... Je me lève tant bien que mal et me dirige d'abord vers la salle de bain. Vide... Ilaria n'est nulle part. Mon cœur se met à battre plus vite, une sueur froide glisse sur ma peau. Mes pas deviennent plus précipités, plus nerveux. Je parcours toutes les pièces... d'abord le salon, puis la cuisine, ensuite le balcon, et finalement la salle de sport... Mais, rien. Elle n'est nulle part. La panique commence alors à m'envahir, mon souffle devient lourd... Pesant !

Ce silence... Ce calme écrasant... Ce n'est pas normal !

Je me dirige rapidement vers les chambres des gardes du corps. Ils sont allongés dans leurs lits, leur poitrine se soulève doucement, comme s'ils étaient profondément endormis. Mon esprit a du mal à comprendre. Ils dorment... mais cela est très étrange... Quelque chose ne va pas. L'inquiétude se transforme en peur. Je me dirige vers la chambre des invités, j'y frappe, d'abord doucement, puis plus fort. Aucune réponse. Enfin, au bout du troisième coup, Alessandro ouvre la porte, visiblement désorienté. Un bref soulagement me gagne, mais la tension est toujours là.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? Dit-il, d'une voix confuse et faible

— Je ne sais pas... Il y a quelque chose qui cloche.

Il me fixe un moment, ses sourcils se plissent et il est obligé de fermer les yeux un moment comme si lui aussi avait la même sensation.

— Tu te souviens de ce qu'il s'est passé hier soir ?

Ses yeux restent fixés sur les miens, comme s'il tentait de rassembler ses souvenirs. Ses sourcils se froncent, et il secoue la tête en signe de refus. À ce moment-là, la porte d'en face s'ouvre, et mon père apparaît, lui aussi désorienté. Peu à peu, les pièces du puzzle commencent à se mettre en place, et une vague de peur me submerge. Sans perdre de temps, je me précipite vers le bureau et allume l'ordinateur pour vérifier les images de la vidéosurveillance. Quelques secondes plus tard, mon père et Alessandro arrivent, essoufflés.

Mon père, les sourcils froncés, demande... !

— Je peux savoir ce qu'il se passe ici ?

Je continue d'ouvrir les fichiers.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 21 ⏰

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VITO COLUCCI - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant