Chapitre 5 : Dayna et Luca !

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POV : DAYNA

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POV : DAYNA

Le temps passe tellement vite en ce moment, et je n'arrive toujours pas à croire que nous sommes déjà en février. Avec Luca, ça fait presque un mois que nous ne nous sommes pas parlé. Avant cela, la dernière fois que je l'ai vu, c'était à l'anniversaire de son frère, il y a plus de deux mois. Par la suite, nous avons beaucoup échangé par messages, mais maintenant déjà un mois que nous avons arrêté. Je ne recevais plus rien de lui, et au début, j'étais un peu soulagé, car cela me permettait peut-être de l'oublier. J'ai l'impression que notre relation va être désastreuse. Cependant, c'est ce que je pensais au début, ce furent mes positions initiales, mais plus le temps passe, plus je commence à ressentir un certain manque. Ses blagues me manquent, ainsi que son sourire, sa présence, et surtout ses câlins, ses murmures... En fin de compte, tout me manque. J'attends son message parce que c'est toujours lui qui fait le premier pas, à chaque fois... Cela fait plus d'une semaine que je souhaite lui envoyer un message, mais ma fierté prend le dessus sur tout.

La seule chose qui me soulage en ce moment, c'est le dessin. J'ai réussi à trouver une galerie d'art et voilà trois semaines que nous collaborons... Je travaille nuit et jour pour réaliser un maximum de toiles.  J'ai déjà envoyé cinq toiles et en ce moment, je suis en train d'en dessiner deux autres. C'est la seule chose qui me permet de m'évader, de m'échapper de cette agonie et de cette tristesse que je ressens en ce moment. Je suis tellement perdu et le fait qu'il ne cherche pas à me joindre... Je comprends enfin... La réalité, c'est que ça m'affecte profondément. Je dois cesser de me faire passer pour une personne indifférente, d'arrêter d'essayer de me convaincre que Luca, ne m'intéresse plus... Je me mens à moi-même. Et oui, cela me fait du mal qu'il ait arrêté de m'envoyer des messages.

Je fixe ma dernière toile tout en réfléchissant à tout ce qui s'est passé. C'est la notification de mon téléphone qui chasse mes pensées. Dès que j'ai entendu, je me suis directement levé sans faire attention aux peintures.

— Putain. Ai-je murmuré tout en regardant le désastre que j'ai commis. Plusieurs peintures sont tombées, le sol est un mélange de bleu marron et blanc. Mais pour le moment cela ne m'intéresse pas je me précipite vers mon téléphone, mais je n'ai pas pu éviter cette énorme déception. Je réponds directement aux messages de William, ces derniers jours, on s'envoie énormément de textos. On s'est beaucoup rapprochés, car on est tous les deux issues de famille puissantes, et qui sont assez sévères lorsqu'il s'agit d'éducation... Sa mère est comme ma mère... Elles sont toutes les deux constamment à l'affût de la moindre erreur. La perfection, elle prime toujours au sein notre entourage. Je le considère comme un ami, nous avons mis les choses aux claires et pour le moment, il respecte bien les barrières que j'ai mises.

Après avoir fini de nettoyer le désastre que j'avais fait je suis parti directement dans la salle de bains. J'ai pris une longue douche et franchement cela m'a fait du bien. Je ne peux pas éviter de m'observer dans le miroir. J'ai enfilé un long blazer noir ainsi qu'un top et un pantalon cigarette  gris foncé. La dernière chose qui me manque, c'est le béret, il faut le mettre rapidement et éviter d'enlever et de le remettre, afin d'avoir un meilleur résultat. J'enfile mes chaussures et puis le manteau trench et je prends les deux toiles. J'ai rendez-vous avec le directeur de la galerie afin de lui présenter mon dernier travail.

VITO COLUCCI - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant