Chapitre 17 : La vente aux enchères !

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POV : VITO

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POV : VITO

La ville de New York s'étend devant moi, baignée dans la douce lueur des lumières nocturnes. C'est bien vrai, la ville qui ne dort jamais ! Mes yeux s'arrêtent un long moment sur la baie vitrée, il est déjà minuit passé. Le ciel est dégagé, illuminé uniquement par les étoiles qui éclairent cette fin de soirée. Le travail s'accumule, et je lâche un long soupir en contemplant tous ces dossiers. C'est devenu un rituel, au moins une fois par semaine, mes soirées se résument à trier, organiser, signer, valider, corriger des dossiers, et cela semble interminable.

Je jette un coup d'œil à l'heure et replonge dans ma lecture. À ce moment précis, la porte s'ouvre, suscitant une rage immense. Je n'aime pas être surpris, mes employés ont quand même un minimum d'éducation, et en plus, ils n'oseraient pas entrer sans avoir frappé au préalable. En voyant, l'heure, seule une poignée de personnes très restreinte sont autorisées à passer sans même prendre la peine de frapper avant d'entrer. Je n'accorde ce privilège qu'à quelques rares personnes.

Bien évidemment, Ilaria fait partie de celles qui sont exemptées de cette formalité. Cependant, malheureusement pour moi, ce n'est pas elle qui fait son apparition. J'aurais vraiment apprécié sa présence, elle m'aurait peut-être détendu. Je lève un sourcil et observe mon père entrer, s'installant en face de moi. Toujours avec son aura... je m'en foutisme, il me fixe et annonce.

— Une de nos marchandises est sur le point d'arriver. Il s'arrête un moment, puis poursuit. —Nous devons effectuer quelques ajustements.

— Il y a un problème ?

— Effectivement... Il y a de plus en plus de contrôles. La DEA a saisi plusieurs marchandises aux mexicains.

Je lève mon sourcil, me redresse et place ma main sur mon menton. — Je n'étais même pas au courant... Ça, c'est déroule quand ?

— Il y a deux jours, ils ne voulaient pas que cela se sache, c'est pour ça que personne n'est encore au courant. Les contrôles ont eu lieu dès qu'ils sont rentrés à New York... C'est à cause de ce sénateur... Comment s'appelaient-ils déjà ?

— John Devis Mes yeux se plissent. — J'ai déjà eu affaire à son fils... ! Puis avec un sourire sinistre, en me remémorant la scène.

Il me regarde pendant quelques secondes lançant un regard désorienté. — Tu peux t'expliquer ?

— Oh, c'est juste une petite altercation.

Ses yeux toujours posés en ma direction pendant quelques secondes. Il finit par hocher ses épaules en voyant que je ne l'allais rien dire. Ensuite, on s'est mis à replanifier des nouvelles routes. Je me lève et accompagne mon père devant la porte, avant de partir, il se tourne et balance. — Vous devriez venir toi et Ilaria à la maison.

VITO COLUCCI - TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant