Womb

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Avoir un Utérus, tout ça n'est pas toujours facile,ça ne l'est même jamais.
L'on y est formé, et si on a le malheur de naître avec lui, on est foutu...

Tous les tourments, châtiment,tristesse, malheurs réservés aux gens ayant un utérus se sont abattues sur moi, et maintenant je suis morte.

Je ne sais pas quelle est la cause de mon achèvement, mais j'aime dire qu'elle est celle de mon utérus.
Que c'est le simple fait d'être une femme qui m'a tuée.

" La faiblesse féminine "

Tout ça m'avait touché puis détruite.
Les sentiments m'étais devenu néfastes.
Je me détestait maintenant, pourquoi nous les femmes nous détestons autant, pourquoi arrivons nous toujours à en venir à un point au l'on ne peut plus que se détester ?

Je hais tout ça, la physiologie humaine !

Je devenais folle, et je m'en rendait compte.

Je me surprenais parlant à Bill, m'accrocher à sa douce image, me souvenir de son doux parfum, de son visage si beau. Mais il n'était pas là, et là était le problème.
Je parlais aussi à mon enfant perdu.
Le vide s'était emparé de moi, pour laisser place à la folie.

La douleur avait été si forte qu'il ne me restait plus rien. Rien....

Je n'allais pas tardé à mourir, je ne mangeais pas,je buvait jusqu'à en être plus que soûle, j'avais trouvé un peu de cannabis planqué sous mon lit, et je n'hésitais pas à en fumée jusqu'à l'euphorie. Les drogues, l'alcool, la folie, ma façon pour combler ce vide.
Peut être était t'elle bien plus néfaste que le vide lui même.

Je détestais mon utérus, lui qui avait cédé bien trop rapidement, lui qui était lui aussi maintenant détruit,suite à tous les coups qu'il avait lui aussi reçu, je pouvais maintenant refléter tout mes malheur dans celui ci, c'est pour ça que je détestais, j'aurais préféré ne jamais en avoir un.

J'aurais préféré que Nate ne m'aime pas.

J'aurais préféré ne pas naître dans ce monde, avoir une adolescence comme les autres filles .

J'aurais aimé ne pas tomber enceinte.

J'aurais aimé ne pas succomber à Bill.

J'aurais aimé ne jamais perde mon bébé.

J'aurais aimé ne jamais avoir été abusé .

J'aurais aimé tant de choses, mais je ne les ai pas eus, alors maintenant je n'aime plus, je déteste.

Je voue maintenant mes nuits
à l'insomnie . La violence de mes envies s'emparer de mon esprit .
Je suis devenue ce que je fuis.
Je renie l'arrachante hérésie
qui ronge mon être,si seulement m'était t'il possible de renaître.
J'avoue je maudis maintenant mon propre être.

Je ne savais même pas depuis combien de temps je vivais dans cette putain da chambre.

La folie me guettait, impatiente d'enfin pouvoir me sauter dessus telle un lion affamé face à une douce et innocente gazelle.

Pdv de Bill

Accepté,une tâche difficile.
Dans la vie il faut accepter tant chose, qu'elles nous plaisent ou non, moi je devais accepter que mon être aimée était maintenant dénuée de toute liberté, que mon être aimée n'était maintenant plus qu'un souvenir passé et qu'elle n'allait plus jamais devenir une réalité.

La vie perdait t'elle donc son sens ? Probablement.
Mais j'avais Tom, la seule personne me maintenant en vie, je ne savais pas combien de tant j'allais encore tenir, mais je ne voulais pas y penser.

Je voyais le chagrin dans les yeux de Tom lorsqu'il me voyait m'enfoncer de plus en plus profondément dans ma peine.

Il me disait tout les jours à quelle point je comptais pour lui, à quelle point cette situation était horrible, à quelle point je suis fort d'être encore là, moi qui était éperdument amoureux de Galabrielle. Il faisait tout pour que je reste avec lui,sur cette maudite planète d'une cruauté malsaine. Il fallait que je reste fort, j'étais quand même Bill Kaulitz bordel ! J'avais fais naître une faiblesse que allait me faire sombrer avec elle.

J'aurais tant aimé la voir juste une dernière fois, la serrer dans mes bras, humer son odeur sucrée, goûter une dernière fois à ses lèvres, mais il était trop tard, l'Éternel me l'avait arrachée.
Je le suppliait pourtant chaque jour de me l'a ramener, qu'il fasse un sorte qu'elle revienne à moi, qu'on ne l'ai pas trop détruite, que ce monde ait tout de même une once de bon sens.

Même si il n'en n'a aucun.

Cela faisait maintenant plus d'un mois, et il était maintenant irréaliste de pensé qu'il y ait une chance qu'elle soit en vie.

Je me remettais au boulot, je travaille dans les affaires les plus violent, il fallait que j' évacue ma douleur.

Laurie et Tom s'était marié, j'étais si heureux pour Tom, il avait réussi à trouver le bonheur, moi je l'avais trouvé mais il m'avait été retiré.

Galabrielle, pourquoi, elle n'avait pourtant rien fait, elle était pure et saine, elle avait juste reçu le don de la beauté, on l'avait exploiter pour ça,sa beauté, son intelligence, son corps...
Je ne pouvais même pas m'imaginer comment elle était morte, violée torturée, droguée, je n'osais même pas y penser, telle était l'atrocité.

La douleur que je ressentais à son égard était inhumaine, j'avais l'impression qu'un pieux rentrait dans mon coeur, comme un vampire à l'heure de son châtiment .

Hurlant de douleurs, pleurant jusqu'à la desidratation de mes deux iris.
Criant à donner l'impression que mes boyaux allaient sortir de ma bouche entremêlés avec mes cris.

Galabrielle hantait mon esprit, jusqu'à la folie.

Une hantise que j'étais incapable de détester, mais pourtant si néfaste pour mon propre esprit.

Un mal-être invivable, qui s'emparait petit à petit de l'intégralité de mes membres.

Il fallait pourtant que je l'oublie, que je passe à autre chose, que j'accepte sa perte, que je fasse mon deuil ...

Même si comme je l'ai dit il est incroyablement difficile d'accepter, accepté ce qui nous arrive ( peut être peut on accuser notre utérus) peut être peut on accuser l'Éternel, la vie, le hasard, notre monde....
Mais dans bien des cas nous nous accusons nous même .

La culpabilité nous ronge alors, et si j'étais allé au magasin avec elle ce jour là, et si j'avais ignoré Herman,et avais gardé un œil sur Galabrielle ce soir là, et si je ne l'avais jamais scarifier et si , et si , il n'y a plein de et si , mais maintenant on ne peut plus rien faire, les fautes sont faites, plus rien ne peut revenir en arrière aussi grave soient t'elles.

Le regret s'installe alors en nous jusqu'à ce qu'il nous mène à notre propre perte...

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J'espère que l'histoire vous plaît toujours autant, comme d'hab donner moi vos avis et commentez. 🖤

J'espère que mes personnages vous plaisent toujours.🖤

Vous aussi tâchez à ne pas sombrer dans votre culpabilité.🖤

Merci de lire cette histoire 🖤


The Devil's sonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant