The wheel of fortune (epilogue)

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La roue de la fortune.
Un cycle.

Des hauts, des bas ... Jusqu'à la mort.

La vie.
                                                                         

Pdv de Galabrielle

Et si tout ça n'était qu'une putain roue, une roue qui avait tournée beaucoup trop vite.

Une roue qui avait à force fini par se briser...

Chaque personne à sa propre roue, elle tourne, puis un jour s'arrête, son cycle est différent pour chacun d'entre nous.

Chaque tourments, chaque blessure, chaque perte, chaque tristesse, brise petit à petit cette roue. Les moments d'euphorie la répare partiellement, mais si les mauvaise choses ont déjà attaqué le bois c'est trop tard, et la roue craque et se brise. Et après il faut tout reconstruire si cela est encore possible.

Il est compliqué de garder cette roue solide. Mais il faut se rappeler qu'après l'orage viens le soleil.

Un jour j'ai oublié l'existence du soleil, je ne voyais plus l'étoile.
J'avais perdu tout espoir, est-ce une erreur ? Probablement, me voilà maintenant morte. La douleur m'a tuée, la roue ...

La roue s'est brisée le jour où Mad est partie.

Avant cet évènement j'aurais pu là reconstruire mais après la mort de Maddy tout s'est fini.

La roue est la chose la plus importante, alors je vous en prie ne la négligez pas. Gardez la solide et prenez vos outils afin de pouvoir la réparer aussi abîmée soit elle.

J'aurais probablement dû garder espoir, ne jamais entrer dans cette asile, rester avec Bill , mais la roue en avait décidé autrement,et j'en étais devenu un ange.

La roue...

                                                                         

Pdv de Bill

Le jour où elle est partie tout s'était achevé, tout...

Même si au fond j'avais su qu'elle était déjà partie depuis longtemps.

J'avais fini par me reconstruire, par refaire tournée la roue qui s'était arrêté pendant un moment...

Mais je vivais, j'étais avec Tom et Laurie, mon père était mort il y a peu, j'étais au commende. J'avais réussi à vivre avec le deuil le plus douloureux du monde, celui de Galabrielle.

Mais je n'étais pas l'homme le plus heureux du monde pour autant, j'avais été éperdument amoureux d'elle et la perde m'avait été d'une douleur indécente. Il ne me restait maintenant plus que le petit lapin blanc taché de teinture rose, ce lapin me rappelais le magnifique et traumatisant souvenir de Galabrielle mon amour, qui n'était maintenant plus qu'un ange...

Mais la roue tournait et s'était l'important.

La roue de la fortune, vous la voyez comme vous voulez mais pour moi elle est le cycle de la vie, les moments où nous sommes noyé au plus profond des abysses et ceux où nous sommes euphorique par tant de joie.

Comment casse t'on la roue ?

La triste vérité est que c'est nous qui la cassons , si nous voulons qu'elle continue à rouler il faut nous accrocher, il faut tout faire pour retrouver une once de joie, pour pouvoir repasser de l'autre côté de cette maudite roue. Les sentiments essaient sans cesse de détruire la roue, il faut parvenir à les en empêcher. Accrochez vous et trouver n'importe quoi pour retrouver le sourire et continuer à faire tourner cette satanée roue.

Veillez à retirer les sangsues, combler le vide le plus sainement possible, à ne pas vous noyer dans votre culpabilité et vos tourments et surtout faites un sorte que cette putain de roue tourne !

The Devil's sonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant