☆𝗰𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟮 ☆

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            Quand j'étais petite, la mémoire de ma mère avait commencé à s'imprégner dans mon esprit, j'étais en âge de comprendre

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            Quand j'étais petite, la mémoire de ma mère avait commencé à s'imprégner dans mon esprit, j'étais en âge de comprendre. Je me sentais perdue, ne sachant pas différencier la réalité et les souvenir. Ça en avait pris du temps d'apprendre la culture humaine, sentant que ce n'était pas ce que j'avais appris.

À fur et à mesure, j'avais finalement réussi à m'adapter. J'avais du mal à garder ce secret pour moi, seule. N'avoir personnage qui puisse vous comprendre, aider. Trouver quelqu'un comme moi. Les médecins ne comprenaient pas pourquoi mon sang ne correspondait à aucun sang humain.

Ils cherchaient, étudiaient, voulaient m'emmener dans un laboratoire en échange d'une somme importante à mes parents.
Heureusement pour moi, ils n'ont jamais accepté, et ont insisté à oublier cette affaire.
Je ne suis pas humaine, je ne pourrais jamais le devenir.

Rester forte.
Toujours.
Ma place n'est pas ici, elle ne le sera jamais.

Depuis seize ans, j'ai réussi à mentir, à ne pas dire un mot sur ma véritable identité, jusqu'à aujourd'hui.

Vers les vingt heures du soir, je me prépare pour cette fichue fête de Noah, j'ouvre mon placard, un vieux gris d'où la peinture est partie sur les bords, les vêtements parfaitement rangés et pliés, repassé, sentent le frais et le propre.
Parfait.

Je suis ne suis pas une maniaque de l'ordre, un défaut de symétrie ne me donnera pas des convulsions ; pas comme ce fou que j'avais croisé, un soir, ivre mort sur les trottoirs. Je cherche parmi mes tenues, et en extirpe un pantalon cigarettes noirs, le seul pantalon élégant qui a survécu sans aucun trou.

Ma main fouille dans le tiroir à haut, et ne tarde pas à sentir la douceur de la soie. Un haut moulant, partant sur un ton rouge foncé tirant sur un framboise.
Simple, chic et uni, sans aucun motifs. Son seul défaut est une déchirure au bas, mais le pantalon camoufle cette imperfection.

J'ai de la chance, contrairement à la majorité de mes semblables, de posséder des vêtements de fêtes de l'ancienne époque. Aujourd'hui, on ne trouve que des vêtements militaires ou les tenues les plus simples, tels que des jeans ou des T-shirts.

La Grande apocalypse a changé le monde à jamais... Ma touche finale est une paire de talons, qui m'ont coûté une fortune, lorsqu'un marcotant venait vendre les dernières pièces de collections qui existaient. Les talons ne sont pas très hauts, ni vulgaire.

Leurs éclats d'un noir profond concordent avec le blaser que Belinda avait déniché à New-Boston lors d'un voyage. Certes trop grand pour moi, je suis obligée de remonter les manches tombantes.

Beaucoup de bruits, des rires, des bouteilles vidés posées par terre m'empêchant de progresser. La musique perse mes oreilles, mais en me concentrant davantage, j'arrive à distinguer les conversations ; un don que chaque Alpha possède, nous avons une vision, ouïe et l'odorat plus développé, si on apprend à s'en servir.

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