En l'an 2125,
sur une Terre dévastée par les apocalypses et soumise à un nouveau gouvernement dystopique, Véga, passionnée par les étoiles, attends le jour où elle pourra retourner sur la planète de ces ancêtres : Alpha.
Sur ce système planétaire...
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J'ai passé une nuit mouvementée, même en étant épuisée, je ne me suis endormie que vers le matin. Toutes ces informations tourbillonnaient dans ma tête sans s'arrêter. Seule dans la suite, Alkes m'ayant dit qu'il avait des affaires à régler et qu'il reviendra pour le déjeuner.
Mais en attendant, je m'ennuie. Mais il ne m'a pas dit que je dois rester enfermé ! Je cherche dans mes affaires, et trouve une simple robe noire, moulante. Je l'enfile sous un pantalon cigarette noir, ce qui rend la robe comme un top. Une couche de rouge à lèvre, des talons.
Ma tenue est très humaine, les Alpha ne portent que principalement des combinaisons, des tenues de combats et je n'ai pas eu l'occasion de voir leurs tenues de fêtes. Après hésitation, attrape l'arme d'Alkes pour la fourrer dans une poche.
Rien. N'est. Interdit ici. Je m'avance dans le couloir, en direction du salon commun. À mon arrivée tous les regards se tourne sur moi. Je m'assois sur l'un des fauteuils.
— Un verre charmante mademoiselle ?
J'ignore l'avertissement d'Alkes, ou du moins, je le détourne.
— Merci ,réponds-je en le prenant, je fais semblant d'en prendre une gorgée avant de reposer le verre.
Il me parait que l'homme le remarque, mais le passe sous silence. Ça l'amuse. Personnellement, j'attends Alkes, et l'expression de son visage en colère quand il me verra assise un verre à la main.
Mais en attendant, l'homme au tatouage, que je dois espionner, jette des coups d'œil dans ma direction. Et au proche, je le fixe intensément. Je prends un risque énorme d'attirer son attention, mais cette adrénaline est la mienne.
— Que vous faites ici, charmante demoiselle ?
J'essaye de rire cristallin, .
— Vous pensez vraiment le savoir aussi facilement ? Plaisante-je.
— Difficile de dire si vous êtes d'ici ou nouvelle.
— Difficile de dire si vous êtes curieux ou susceptible. Il lâche un rire gras. Et ces yeux me déstabilisent, ils ne sont pas très beaux, ce jaune me rappelle les yeux des animaux. Mais en plus pâle, ce qui annule cet effet.
Je panique en sentant la chaleur d'une flamme crépiter près de mon oreille. Cet homme m'attaque ouvertement. Oh non, il souhaite connaître mon pouvoir, j'ai attisé sa curiosité. Merde, je suis si stupide ! Maintenant, il va tout faire pour avoir un dossier sur moi !
Deux solutions s'offrent à moi, éteindre cette flamme avec l'eau ou le vent pour qu'il se calme en se disant que je suis l'une ou l'autre. Ou, la deuxième, je l'éteins par la même manière, mais sans savoir comment je me suis prise.
