☆ 𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟭𝟭 ✫ 𝘿𝙚𝙪𝙭𝙞𝙚𝙢𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙚 ☆

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              Je regarde par la vitre le train-fusé ( je l'ai nommé ainsi par sa vitesse vertigineuse bien plus qu'un TGV ) s'avancer de plus en vite. J'ai pleinement conscience que si je ne ferme par la vitre bientôt, mon âme et esprit se perdrons dans cette vitesse . Alya s'en occupe à ma place . Je cherche un moyen de passer le temps, relativement court, mais le jour m'empêche de voir les étoiles, et j'ai du mal à les imaginer aujourd'hui. Je suis contrariée.

Il n'y a pas de magazine stupides comme sur Terre ni de téléphone pour écouter de la musique . Je me contenterais du silence . J'observe ma nouvelle jambière, qui m'a donné du fil à retordre pour la mètre qui a valu des moqueries de Alya, n'empêche le confort est présent, la solidité et le perfectionnement des modes plus sportifs .
Je commence enfin à m'habituer à ce handicap .

Peut-être que finalement j'arrive à progresser . M'adapter .
Je ne tripote plus mes mains, elles ne sont pas moites . Je ne tremble pas .
Le train-fusée s'arrête au dernier arrêt et je sors en hâte . Les gens fusent de partout, montent, descendent, se fondent dans la foule . Je suis du regard la masse de cheveux blondes . Cette couleurs est bien joviale pour les teintes sombres qui m'entoure . Les Alphas sont principalement vêtus de noirs, comme je le le suis . Aucune chevelure flamboyante et je ne suis la mieux placée pour le penser . J'ai l'impression d'être en noir et blanc . Nous débuchons sur une avenue à l'écart, je reconnais que ce sont les novices pour l'armé . Alya a du faire ce chemin des centaines de fois . Elle me lance un sourire remplis de moqueries .
Après une longue marche à pied, j'arrive devant un énorme bâtiment en gratte ciel, en forme d'arbre géant arrondis, des hovercrafts partent dans toutes les directions, les couleurs sont à l'image faite, grise et noir accompagné de lueur bleu électrique . Un écran est incrusté dans la façade, un marais fluorescent entour le centre, diluant ainsi l'effet métallique . Je ne mesure pas la taille de ce géant .

— Bienvenue au centre de l'armé officiel, cris Alya assez forts pour que les autres novices

l'entende .
Sa tape contre l'épaule me sors de ma torpeur . La grande porte principal est ouverte me laissant voir l'intérieur, une gigantesque salle, sûrement la plus petite d'ailleurs, est composé de fauteuils de repos . Des tables, des bureaux et des centaines de portes autours . Un vrais labyrinthe, pire que celui de l'épreuve . Mon amie donne signe que nous pouvons nous assoir, offre que j'accepte volontiers . Je me laisse tomber, et masse mes membres endoloris, mon genoux gauche me fait souffrir . Je ne dis rien, autant ne pas attirer l'attention des entraîneurs dès le début .
Autant souffrir en silence . Je déteste me sentir affaiblis, c'est l'équivalent s'avoir pris le triple de mon âge . On me sers un verre d'eau fraîche et une pilule sensée être énergisante .
L'une des centièmes porte s'ouvre, tout les regard se tourne vers le nouvel arrivant . Impossible de le rater .

Un homme, le regard tueur, noir, les cheveux de la même couleur, dont quelque mèches sont colorés en argenté . Une cicatrice coupe son visage, passant par l'œil, comment a t-il réussi à le sauver ? Ses muscles sont si imposant que malgré sa veste en cuir noir, ne cache pas grand chose . Le pistolet attaché a sa ceinture ainsi que l'armé de couteau ne me rassure pas . L'absence de sourire, ou d'expression pacifique est désagréable . Mais alors qu'il balaie la salle du regard, je me ressaisit, redresse mon dos, change l'expression de mon visage, il ne m'intimera pas . Jamais je me laisserais faire par quelqu'un . Les novices sont intimidés, le dos courbés, le regard fuyants . Et lorsqu'il croise mon regard, je le soutient le plus longtemps possible . Je m'apprête de lui lancer un regard mais me ravise . Trop tard, j'en ai déjà esquivé un . Tans pis .
Après ce long moment de silence, secoués par les battements effrénés de chacun . Il le coupe .

—. Je ne dis pas Bienvenu, si j'ai un seul message : Les faibles ne survivrons pas .
Sa voix est brutale, rauque, de quoi donner des sueurs froides . Heureusement, une femme arrive, moins préhistorique que son collègues, ses cheveux rasés court, elle arbore un décolleté plongeant dans sa tenue noire moulante .
— Je me présente, Merga et mon collègue Alkaïd . Nous serons vos entraîneurs cette années . Vos affaires sont prêtes dans le dortoir commun . Nous vous montrerons le chemin que vous retiendrais immédiatement .
— Un. Tu leurs le montreras . De deux, si vous arrivez en retard, je vous préparer le sors mérité . La ponctualité Noviciek coupe Alkaïd .
 
Tout le monde hoche la tête, je reste de marbre .
— Les entraînements commence cet après-midi . Aller au réfectoire puis au dortoir pour recevoir votre lit respectif .

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