☆ 𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟭𝟰 ☆

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☆Point de vue Eridan ☆

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Point de vue Eridan

Je souhaite déchirer cette ces souvenirs , les déchirer en milles morceaux, les brûler, mais je les garde au près de moi tels une lame de couteau sur ma peau . La douleurs ne s'atténue pas, malgré les années qui se sont écoulées .

Je refoule mes larmes naissantes en jurant . La porte de mon bureau s'ouvre, Brenda s'y faufile une piles documents numériques à la main . Je sais d'avance ce qu'elle me veut .

— Fiche le camps Brenda ! Cris-je furieux .
— Mais-
— PUTAIN mais sors d'ici !
— Qu'est ce que t'arrive Dan' ?!
— Tu le sais très bien aujourd'hui est un jour important pour moi !
— On a tous de nombreuses personnes au quels on tenait  qui veillent d'en haut sur nous et pourtant je ne suis pas agressive ! S'énerve-t'elle .
— Tu ne comprend pas ! Lui cris-je . Je donne un violant coup de poings sur la table . Je sens la douleur cuisante dans mon poignet mais rien à comparer ce que je ressens dans mon cœur .
— PARS !

Elle obéit en silence .
Je suis brûlant et j'ai peur que les flammes qui m'abrite brûlerons tout sur son passage . Je sens les flammes rougeâtres dans mes mains, illuminer mes yeux sombres . Mais le feu me rappelle le feu de l'amour...puissant, passionné, indomptable, fort , brûlant .

Des sanglots s'échappe .
Je ne pleure jamais.
Jamais .
Sauf ce jour là . Chaque année depuis sa mort .

Personne ne me comprend, personne ne le sera d'ailleurs . Ils ne peuvent pas, sans l'avoir connu...

Mes cicatrices luisent sous la lueur des flammes et je ressens chaque douleur que j'ai vécu .
Brisé. Voilà ce que je suis, ce ne sont que des poussière qui reste de moi, les poussière d'un feu qui aurait tout ravagé . Des cendre noirs, dont aucune lumière n'émane d'elle . Elle sont le reste d'une danse avec le feu .

Je souhaite frapper, hurler à plein poumons, mais la dernière flemme de rage qui m'habitait s'envola depuis longtemps. La haine, la rage puissante qui me gardait en vie après sa disparition ... m'avait mené loin . J'étais devenu l'un des meilleurs combattants . Puissant, fort, froid, sans pitié, j'étais devenue une arme parfaite dont les mains étaient recouvertes de milliers de sang .

Tuer, blesser, tuer, un cercle vicieux du quel j'ai eu du mal à sortir. Ma douleur ne disparais pas, me rongeait . On m'a attribué chef de l'armé, puis entraîneur voyant que ma santé mentale se dégrader . Je haïssait les Alpha sans émotion, sans amour, sans but . Elle m'avait fait découvrir une palette d'émotions tellement différentes les unes des autres, et surtout elle m'a appris à aimer ...

Aimer, sans obligation, avec choix, avec passion, avec tristesse avec bonheur .
Je l'avais rencontré ce jour là...lors d'une mission sur Terre, sur une douce plage inconnu . Elle m'avait fixé, avec ses doux yeux vert, ses cheveux roux .

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