☆ 𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟳 ☆

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Dans quelques heures je poserais les pied sur Alpha

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Dans quelques heures je poserais les pied sur Alpha .
J'ai du mal à digérer cette information . Je connais ma vraie nature avant même que je sache parler. Je me suis préparée pour cette événement depuis longtemps, et pourtant le voir si près est plus difficile que je le pensais .
Je m'attache moi même au grand siège de la boule de verre, mais arrivé le moment d'attacher les jambes, je ne comprenais comment pas faire tenir les lanières sur la prothèse . Sargas, qui faisait rarement attention à moi décide de m'aider . Puis il me regarde de ses iris verdoyant et me souffle un bon atterrissage .
Je stresse beaucoup, tout ce n'est pas passer comme prévue et j'espère que ces dernier instants au bord du vaisseau seront mieux que les précédent .
Mes mains tremblent inconsciemment. Je n'étais pas de nature peureuse. Mon énergie me fait mal, les picotements deviennent comme des brûlures qui me chauffe . Est ce le fait de ce rapprocher de Alpha qui est la cause de ce changement ?
- Oui, répond, Syrma .
- Mais je n'ai pas parlé .
- Je ne lis pas dans les pensées, me rassure t'elle, tu as parlé à voix haute .
Je ferme mes yeux lorsque je sens Sargas donner les instructions d'atterrissage, le vaisseau tourner et pencher avant d'accélérer brusquement . Je ferme les yeux pour me calmer, imaginer que je suis dans une galaxie, une nouvelle galaxie . Bien loin de la Terre. Trop loin peut être même .

Lorsque je les rouvrent, j'arrive à percevoir la vue qui me fait face . La vitesse est si rapide que les étoiles laissant une trainé lumineuse derrière elle . Les planètes deviennent plus nombreuses, le ciel est moins sombre et part dans des teintes violettes . D'autre engins spatiaux volent autour de nous. On se rapproche . La douleur de la vitesse est vivable, mais elle m'oppresse et résonnent dans mes os . Suis-je habitué à vivre dans une fusée ? Ce n'est pas si mal . Brusquement un choc se propage dans un bruit sourd et l'appareil ralentis . Je vois la surface d'une planète apparaître sur mon champ de vision .  Je souris, mon nouveau chez moi . On va tout de même trop vite pour mieux observer les détails mais j'ai retenue une chose, cette planète ne peut en aucun cas s'appeler la planète bleu . Aucun océan à première vu. J'espère que les Alphas boivent de l'eau et non un autre liquide étrange . Je vais avoir beaucoup de chose à apprendre décidément .

Je m'appelle Véga .
Je suis une Alpha, pense-je, souriante .
Nous atterrissons en douceur, (enfin, façon de parler ).
Dépression de la cabine, fermeture de la sécurisé altrospatiale . Ouverture du sas . Détachement des sièges . Bienvenue à la station 5-853-F région Ouest 4  d'Alpha .  Fait le microphone de la pièce . La bulle s'ouvre et les lanières se détachent . Je me lève, sûrement trop vite vu que je tombe une seconde sur le sol . Pour une arrivé en beauté on passera . Je m'accroche au bras bienveillant que Syrma me tend et me relève . Je ne m'attendais pas à une telle gentillesse de sa part . L' air est différent, c'est du zymogène . 
J'essaie d'oublier mon boitement et mon équilibre perdue pour m'avancer dignement vers le sas . La grande et lourde porte s'ouvre lentement .
Le paysage est sec, aride, dans des teintes chaude contrastant avec le métal gris des bâtiments .Une couche de poussière cache le ciel étoilés, sûrement suite à notre atterrissage. La terre s'étend à des milliers de kilomètres sans voir une quelconque civilisation .
Une horrible déception s'installe . La planète de mon espace ressemble juste à Mars ? La déception doit être très lisible pour que Syrma me dit :
- Ce n'est pas la plus belle station d'atterrissage, mais je t'assure que Alpha contient de nombreux paysage à couper le souffle . Ne juge pas la couverture du livre, tu n'as pas encore vu la suite. Je comprend que ce n'est pas l'image qui donne le plus envie d'y vivre. Attends juste un peu .
- Vous me rassurez . Et merci, de m'avoir aidé pendant le voyage, je vous en suis reconnaissante, lui avoue-je.

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