☆ 𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟭𝟱 ☆

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Retour point de vue de Véga.

Tous les sens en alerte, le son angoissant de l'alarme n'arrange rien à ma panique grandissante. Garde ton calme, est l'un des conseils les plus importants qu'on m'a enseigné.
Mais c'est le stress qui me fait fuir, et je n'ai aucune idée s'il faut se cacher, retrouver d'autres personnes ou fuir.

Je tombe sur personne et réalise que je me suis enfoncé dans une partie du centre que je ne connais pas. Les clignotants rouges agressent mes yeux .

Alerte intrusion. Alerte intrusion. Alerte d'intrusion. Danger présent. Alerte d'intrusion....Dan..g...r krchssss...

Une intrusion. Ça n'annonce rien de bon et ils semblent avoir coupé toute communication, mais pas l'alarme, parfaite pour cacher les bruits. Puis j'entends. Un tir. Qui s'approche.

Merde. Je cours à l'aveugle. Je me cache dans une pièce au hasard. Vide, quelques étagères sont le seul mobilier. Mais je vois vite que le dernier passant venu ici a vite fui : un passage secret dans le plafond. Je grimpe par les étagères glissantes et me faufile difficilement dans le trou.

Je tente de cacher le passage, à l'inverse du dernier. La trappe donne sur un conduit d'aération. Je doute que ce soit le même, mais préparé pour ce genre de situation. Je n'aime pas me sentir enfermée, et résiste à cet oppressant endroit.

Je m'avance à genoux, tâtant avec mes mains. La lumière est coupée. J'invoque ma magie, qui ne tarde pas à illuminer doucement le couloir. J'avais dû montrer mon pouvoir de l'eau et celui auquel je tenais Eridan, il m'avait appris à mieux gérer Haqua.

Je regrette de ne pas pouvoir avoir mon arc avec moi, ni une quelconque autre arme. Je cherche des sorties et prends aux hasards. Puis j'entends un nouveau bruit. Une autre personne n'est pas loin. La silhouette se rapproche. Je distingue enfin.
— Eridan ?
— Lyrae ! Tu vas bien, j'avais peur que tu te perdrais, souffle-t-il mi-soulagé mi-inquiet.
— Ne vous inquiétez pas pour moi, mais qu'est-ce passe-t-il ?
— Une intrusion, un groupe non identifié encore s'est infiltré et attaque le camp. Ce ne sont pas des ennemis reconnus... j'ai entendu le nom Rene, Rena...
— Rana, le coupe-je. Si j'étais debout, je me serais écroulée. Les Rana.

Ils sont là pour moi. Ils vont tuer des centaines de personnes innocentes pour me retrouver.

Les Rana seront prêts à tout pour arriver à leur fin. Ils te cherchent. Cache-toi d'eux. Cache ton identité où ils risquent de te trouver...

Je me rappelle ces avertissements. Non, ce n'est pas possible. Je dois me rendre. Je ne veux pas voir mes amis mourir devant mes yeux... à cause de moi.

— Ils sont là pour moi ! Cris-je en lâchant un sanglot.
Eridan écarquille les yeux.
Il me comprend. Il comprend mon désarroi.

— Tu ne te rendras pas.
— Mais
— Ne me fait pas répéter. Je ne riposte plus. Je sais que ma vie est importante et j'y tiens. Mais n'est-ce pas lâche de rester cachée ? Non, c'est juste ne pas être suicidaire.
— Bien. Vous avez raison, je ne me rendrai pas. Mais je me battrai. Et je glisse par l'une des sorties.

✰✰✰

Je me trouve dans la salle d'arme sans problème, la porte est détruite par les ennemis et la majorité du matériel à disparu entre les mains des assaillants et j'espère, des soldats de l'armée . Mais – je ne sais par quel miracle – un arc est posé dans le débris.

Je ne perds pas de temps et l'attrape avant de sortir de la salle en courant. Mes muscles me font mal après une mauvaise récupération. Je dépassais mes limites durant les entraînements et n'ai pas eu le temps d'avoir une bonne récupération. J'entends à nouveau des tirs. L'envie de retrouver ma cachette me tiraille le ventre. Je ne l'arrête pas.

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