En l'an 2125,
sur une Terre dévastée par les apocalypses et soumise à un nouveau gouvernement dystopique, Véga, passionnée par les étoiles, attends le jour où elle pourra retourner sur la planète de ces ancêtres : Alpha.
Sur ce système planétaire...
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Je m'attends à une explosion, un tremblement mais surtout pas à ce que le dôme protecteur disparaît gracieusement en renversant une pluie fraîche et une multitudes de ruisseaux aux quels je me jette savourant chaque gorgée, inondant mon visage brulant et suant . Je me laisse flotter de dos sur l'eau clair et limpide effaçant toute traces de peur et de fatigue que j'ai éprouvé . Il me faut l'aide de Caph pour me résigner à quitter ce cocon liquide . Mais alors que je pense que l'épreuve de l'armé et finit, un énième couloir s'ouvre à nous . Toujours les mêmes néons, le sol miroir et le lourd silence . Je lache un grognement et un soupir d'expiration à la fois . Toute ma bonne humeur s'est envolée tout d'un coup .
On remplis nos récipients le plus qu'on peut et prenons le chemin opposés . Je met mon pied sur la parois réfléchissante du sol, qu'un mur vient m'encercler et me séparer de Caph. J'aurais au moins voulu lui dire au revoir et bonne chance, le remercier de son aide, mais les juges en ont décidés autrement . Ils auraient pu faire pire, comme devoir abandonner l'un pour se sauver sois . J'ai beau savoir qu'aucun décès ne doit avoir lieu lors de l'épreuve, je ne fais quand même confiance à cette règle, sachant très bien que celui si peut être dissimulé avec une crise cardiaque causé par une peur et une dose de stress trop brusque .
Le couloir avance sans que je n'ai à bougé . Un table sors du sol et m'amène une pommade pour soigner mes égratignures . J'en suis reconnaissante car la douleur s'apaise aussitôt . Je recoiffe mes cheveux décoiffés, redresse mon dos en voyant apparaître le bout du chemin . Je ferme mes yeux. Les étoiles . Je ne les ai pas vu dans l'arène, cachés sous le dôme artificiel et je sens qu'elles me manquent . J'espère que je ne perdrais jamais ma romance envers le ciel, l'univers . Un amour éternel jusqu'à que nous disparaîtrons .
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Quand je réouvre mes yeux gris, ce n'est ni un désert, ni une forêt une jungle ou un océan mais un labyrinthe que je vois. S'étendant comme à l'infini dans une vallée aux allures fantastiques, les enchevêtrements se croisent entre eux . Les murs sont, ce que je suppose être de la pierre bleus sont gigantesques et sont éclairés par une lune bleu et douce. J'entends le son d'un fleuve ce qui me rassure intensément mais à la pensée qu'une nouvelle difficulté m'attends je me fige . J'attache une flèche à ma ceinture pour pouvoir l'attraper plus facilement si j'en aurais besoin . Même si la chance joue de mon coté depuis le début de l'épreuve, je n'ai qu'une hâte, d'en finir pour avoir quelques jours de répits . En entrant dans la seul entrée du labyrinthe possible, je tire une flèche dans le dôme en espérant qu'il se désintégrera aussi facilement que dans le désert . Mais ma malheureuse flèche retombes sans avoir touché un quelconque dôme . Au moins, ce ciel est vraie, et les étoiles le sont de même malgré que la majorité me sont inconnus. Toutes les années à apprendre les constellations vu de la Terre ne m'on servit pas très longtemps.
En touchant les murs, je distingues des motifs et arabesques . Je suis abasourdi , pourquoi font-ils un effort esthétique compliqué ? Ce labyrinthe doit sûrement être très ancien, et les Alpha l'a gardé pour les épreuves . Je guète à l'affût d'un bruit suspect, d'une ombre furtive ou d'un piège dissimulé . C'est une vingtaines de minutes plus tard qu'un piège est arrivé, je l'ai évité parfaitement, je ne sait pas si c'est ma vue qui a remarqué la petite déformation, mes oreilles qui auraient entendus un son creux ou plutôt mon instinct, qui a pris le dessus . N'importe la manière, j'ai désormais un piège en moins à franchir . Ce qui est plus difficile, c'est de comprendre la logique du labyrinthes . Car arrivé au premier croisement je n'ai aucune idée de quel direction prendre . La droite prend des allures plus sombres et inquiétante mais semble paisible, la gauche elle, plonge dans un brouillard épais et des cris effrayants résonnent dans les profondeur . Celle d'en face ne change pas, évidemment c'est celle qui donne le plus envie, mais également celle qui parait la plus suspicieuse .
