Chapitre 23 : la médecine peut-elle tout régler ? (3/3)

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Couper le chapitre en trois fois, c'était long, mais nous y voilà !

Bonne lecture et n'hésitez pas à commenter ou voter.

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En débauchant le jeudi soir, j'étais fébrile et anxieuse. Il était 17h30 et nous devions partir dans trente minutes.

-Steve ! Tu es là ?

-Oui, dans la cuisine.

Je m'y dirigeai donc et eu un hoquet en le découvrant entièrement nu.

Mes yeux papillonnèrent un instant sur son corps, appréciant ses muscles et ignorant son regard moqueur. Ne pas me démonter, il ne fallait pas que je me laisse démonter.

-Qu'est-ce que tu fais ? On doit partir dans trente minutes !

-Et bien justement, il faut faire le prélèvement de sperme...

Je déglutie avec difficulté. Bon dieu, étais-je à ce point en manque que le simple mot « sperme » me mettait dans tous mes états ?

-Et ?

-Et je me disais que tu pourrais peut-être m'aider ?

Il fit deux pas vers moi et je pu sentir la chaleur de son corps seulement éloigné de moi par quelques centimètres.

Je me forçai à garder les yeux lever vers son visage, mais c'était une tâche ardue.

-Je...je ne pense pas que tu ais besoin de moi.

-Oui, c'est sûr...on peut tout faire tout seul...mais je croyais que le concept des couples, c'était de le faire à deux...

-Steve...tu

-En plus ça sera beaucoup plus rapide si c'est toi qui le fais.

Il m'embrassa rapidement sur le nez, ce qui me surpris et me fit perdre le court de mes pensées. Il était doué pour la manipulation. Beaucoup trop.

-Tu...et pourquoi est-ce que ça irait plus vite ? Fait tes affaires toi-même !

Je voulu reculer d'un pas, mais il me serra contre lui, moulant son corps contre le mien. Une bouffée de chaleur m'envahir lorsque je senti son érection naissante contre ma hanche.

-Ça va plus vite parce que rien que de savoir que tu vas le faire me met dans tous mes états.

Il m'embrassa et je me perdis complétement dans notre baiser.

Ce baiser me fit réaliser à quel point il m'avait manqué. Oui nous vivions ensemble. Oui nous avion discuté et pris nos repas ensemble. Mais j'avais besoin de contact physique avec lui. J'avais besoin de lui exprimer mon amour par le toucher et qu'il me touche en retour.

-Mmm tu...tu as son putain de tube ?

Il tâtonna sur la table de la cuisine qui était derrière lui et brandi la boîte. Difficilement, il l'ouvrit sans cesser se m'embrasser et de me maintenir coller à lui de sa main libre.

De mon côté, j'avais délaissé ses cheveux et son visage pour caresser ses épaules, son dos large, son torse ferme... Il lâcha un gémissement quand je descendis sur ses fesses, ce qui m'encouragea à passer devant.

Plus il approchait de la jouissance, plus je sentais ma propre excitation augmenter. J'avais envie de lui. Cruellement envie de lui. Mon souffle se fit plus court et je me pressais davantage contre lui, savourant chaque parcelle de son corps que je pouvais toucher, sentir, gouter.

-Pauline...

Je compris qu'il était au bout. Je pris le tube, notant au passage qu'il était plutôt bien pensé puisque composé d'un entonnoir, et le mis en place.

la vie que tu n as pas choisie ( Avengers, captain america, Steven Rogers)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant