la vie que tu n as pas choisie ( Avengers, captain america, Steven Rogers)

Chapitre 25 : la fin des fins ? :

Bon, ça fait un bout, mais je suis malade cette semaine donc j'en profite pour publier un peu la suite. Je ne sais pas trop quand sortira le prochain chapitre parce que j'avance dans trois projets en même temps...

bref, bonne lecture à tous !

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Cela faisait cinq mois que S...qu'il était parti. Que je n'avais aucune nouvelles. Que je luttai pour me maintenir en vie...nous maintenir en vie.

Je ne savais même pas pourquoi je gardai ce bébé...je voulais construire une famille. Je voulais élever ce bébé avec lui.

Mais surement que quelque part dans mon subconscient, je me disais que ce bébé était le dernier lien qui me rattache à S...à lui.

J'essayai de ne pas penser à son nom, sinon je me métrais à pleurer.

J'avais encore l'espoir un peu fou qu'un jour, il se rendrait compte que notre amour valait le coup et qu'il reviendrait.

Ou alors je n'avais juste pas le cœur de tuer ce petit être qui n'avait rien demander et que nous avions eu tellement de mal à avoir.

-Pauline ! A table !

Je me trainai de mon lit à la table de la cuisine ou mon frère et Mary m'attendaient. Mon ventre commence vraiment à être gros... à bientôt sept mois de grossesse, j'avais l'impression de prendre toute la place du couloir.

Ils étaient arrivés il y a quelque jours...je ne savais pas combien exactement parce que Kate était partie en vacances avec ses parents et qu'il valait mieux « éviter de me laisser seule ».

Après l'incident, Kate avait pratiquement déménagé chez moi, limitant mon sentiment de solitude, mais pas celui d'abandon. Et elle avait beau tout faire pour me couvrir d'amour, elle ne pouvait rien contre le trou béant et encore sanguinolant qui ornait ma poitrine.

Les jours se succédaient aux jours, les semaines aux semaines et malgré tous mes efforts pour me garder propre et nourrie, je ne pouvais pas faire grand-chose contre le manque de sommeil et mon absence de joie.

***

Kate était rentrée, Tom et Mary parti. J'approchais de mon huitième moi, les échographies de mon petit garçon entre les doigts. S'il ressemblait à son papa, il sera si beau...

Je me mis de nouveau à pleurer. Il ne verrait jamais son père ailleurs que sur des photos...

Il fallait que ça cesse. Il fallait que je tourne la page. Ou qu'il rentre. Qu'il rentre et que je lui hurle ma douleur.

J'aurais tellement voulu le confronter. Me confronter. Être sûre que tout soit détruit pour pouvoir me reconstruire.

PDV Kate :

En rentrant du boulot, je sentis une boule me tordre le ventre. Comme à chaque fois que je poussais la porte du logement de Pauline, j'angoissais. Qu'allais-je trouver derrière cette porte ?

Les premiers jours avaient été terribles. Et je ne pouvais que comprendre Pauline. Comment était-elle censée aller bien ?

Puis elle avait un peu remonté la pente. Elle n'allait pas bien, mais elle allait mieux.

Mais plus elle approchait du terme, plus son état se dégradait. Sa gynécologue était inquiète et moi morte de trouille.

Elle était faible. Mentalement faible. C'était si impressionnant, je n'osais plus la regarder dans les yeux. C'était comme si...comme si elle se laissait mourir. Comme si le fait d'accoucher lui rappelait à quel point elle était seule et à quel point elle ne pouvait vivre sans lui.