LES DIEUX DE L'OLYMPE [Skz Fanfic / TERMINEE]

18. UNE BELLE GUEULE AVEC DES FELURES OU COMMENT APPRENDRE A S'AIMER

Personne n'avait vu venir la gifle monumentale de Jisung, surtout pas sur Minho. Personne n'aurait pu ne serait-ce que l'imaginer mais encore plus, personne n'en parlait. L'omerta avait été décrété, au risque de subir les foudres des dieux de l'Olympe. Ce n'était pas plus mal parce qu'il y en a un qui aurait bien mis le feu à certaines sorcières de cette école.

Aah le temps béni des bûchers...

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Dans la famille Lee, je demande le fils unique, Minho.

Déjà lorsqu'il était enfant il enchantait les discussions entre les mamans à la sortie des écoles ou au parc, tous s'extasiaient devant la beauté du petit garçon dont les yeux félins n'étaient pas sans rappeler ceux de sa mère. De belles noisettes charmeuses, profondes, une lueur d'espièglerie et d'intelligence qui se fondait sur une moue enjôleuse. Avant même de savoir parler, Lee Minho savait séduire et avait très vite compris qu'il pouvait obtenir ce qu'il voulait quand il le voulait, d'un simple sourire.

Ce charisme génétique marchait sur tout et tout le monde, même sur sa propre mère qui était si fière d'avoir un garçon à la hauteur de sa beauté qu'elle en recoulait littéralement. Lui cédant caprice sur caprice, faisant fi de la rigueur de son mari qui n'arrivait de toute façon pas à s'imposer auprès de cette femme superbe qu'il avait réussi à épouser par il ne savait quel miracle.

Les parents de Minho étaient aimant et toujours très amoureux l'un de l'autre, il y avait comme une alchimie dès qu'il se regardait, une douceur qui enveloppait la maison, une sensation de bulle protectrice qui avait bercé toute l'enfance du jeune garçon. Il était heureux et protégé. Avec le temps, Minho avait même fini par être envieux de cet amour si puissant qui unissait ses parents, non pas qu'il se sentait à l'écart, ses parents l'aimant tout aussi fortement, mais il voulait connaître ça. Il voulait trouver sa paire, sa moitié, celle qui lui donnerait l'impression que le monde n'existait que pour la rencontrer. Si au départ ce n'était qu'une idée fugace, un objectif caché à atteindre, en entrant dans les méandres de l'adolescence, c'était devenue une obsession.

Il voulait tomber amoureux et être aimé, il le voulait maintenant. Si être aimé était arrivé assez rapidement, jouant de ses atouts au point de rendre fou les privilégier qui trouvaient intérêt à ses yeux, être amoureux était éphémère. Il adorait la sensation de conquête, de victoire, il se mettait au défi et lorsqu'il obtenait l'adoration qu'il cherchait, c'était une explosion de satisfaction. Il pensait sincèrement que c'était ça l'amour. Le plaisir de voir la fascination dans le regard de l'autre, d'être devenu important, une priorité dans l'existence de quelqu'un.

Seulement passé un certain temps, le plaisir se fanait, il perdait son intérêt et se sentait vide. Ce vide était grandissant et devenait plus important à chaque personne qu'il faisait tomber.

En réalité le point culminant de ce trou noir qui s'était créé dans son cœur était le moment même il les avait fait craquer. L'aboutissement de ses attaques laissait place à un paysage de désertique. Il avait vaincu, il n'avait plus rien à faire. Et l'adoration dans le regard de l'autre, cet amour superficiel, ne lui faisait plus rien car celui qu'ils aimaient était monté de toute pièce pour leur plaire. Revêtu de ses plus beaux apparats, hypnotisant avec la plus belle des langues, il avait conquis grâce à des artifices et finissait par oublier qui il était vraiment.