Le rêve d'une vie.

Chapitre 85

La soirée s'est déroulée convenablement.

Je pensais que les choses ne pouvaient pas bien se passer mais apparemment si.

Ou pas ?

J'entends toquer à la porte, je décide de me lever pour aller ouvrir laissant Olivier et Antoine discuter tout les deux.

En ouvrant la porte, je tombe sur deux hommes en uniforme bleu marine avec des gilets par balle avec écrit en gros "GENDARMERIE".

Sachant que je n'ai rien commis de grave j'essaie de ne pas paniquer mais le stresse inconscient rend ma bouche légèrement pâteuse.

Kylian: Bonjour ? En quoi puis-je vous aider ?

Celui ayant le chapeau un peu bizarre prend la parole et l'autre reste un peu en retrait.

Gendarme avec le chapeau bizarre: Bonjour monsieur Mbappé, je suis l'officier MARTIN, puis-je entrer ? J'ai quelques questions à vous poser.

Kylian: Ah euh, bien sûr !

Dis-je d'une voix tremblante.

Ils s'exécutèrent, celui au chapeau pas très commun avait une mine sévère mais pas trop, il a l'air d'avoir du vécu dans son travail.

L'autre doit avoir dans la vingtaine, brun aux yeux verts, taille normal et on voit qu'il s'entretient donc si je suis dans le caca, je ne pourrais pas essayer de m'enfuir.

Mais je n'arrivais quand même pas à le prendre au sérieux ce jeune gars, il avait un regard joyeux et les cheveux un peu fous.

En les voyants, les regards d'Antoine et Kylian devirent tout de suite interrogateurs, ils essayaient de lire dans mon regard si je connaissais la raison de leur venue, mais même moi je ne savais pas qu'est-ce qu'ils faisaient là.

Ils prirent place et commencèrent directement.

Adjudant Martin: Je crois que vous devez savoir pourquoi nous sommes ici monsieur Mbappé.

Kylian: Bah non, pour le coup je ne sais pas vraiment...

Il leva légèrement le sourcil en l'air.

Adjudant Martin: C'est par rapport à l'incendie.

Tout les muscles de mon corps se contractèrent et je fis mine d'avoir oublié cet évènement.

Ils me posèrent un tas de question toutes (à mon sens) plus inutiles et barbantes les unes que les autres.

Tellement je m'ennuie que je ne fais que répondre au hasard au fur et à mesure.

Antoine et Olivier qui étaient restés pour "m'épauler" sont directement partis dans la chambre au vu du manque d'intérêt de l'interaction.

Mon regard se perdait parfois dans les yeux hypnotisant du jeune gendarme mais je le détournais aussitôt lorsque je vis qu'il faisait de même.

On finit enfin cet interrogatoire par la question "Voulez-vous portez plainte ou pas ?", la réponse était évidente.

Kylian: Hum... non.

L'adjudant Martin et l'autre gendarme me regardaient avec un regard surpris.

C'est vrai que c'est comme si je viens de dire "Non, je ne veux pas retrouver la personne qui a faillit me tuer et je veux qu'elle reste en liberté pour qu'elle ait le pouvoir de recommencer avec un autre foyer !"

Adjudant Martin: Monsieur Mbappé, vous êtes sûr ?

Le gendarme n'ayant rien dit depuis le début a envie de dire quelque chose mais il semble ne pas pouvoir interagir avec moi, il doit être nouveau et du coup être en "observation''.